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  • Éditorial – Il y a 80 ans : La libération de Colmar (T 1679)

Éditorial – Il y a 80 ans : La libération de Colmar (T 1679)

Jérôme Pellistrandi, « Éditorial – Il y a 80 ans : La libération de Colmar (T 1679)  », RDN, 03 février 2025 - 2 pages

Cérémonie franco-américaine dans Colmar libérée. Février 1945 (© SCA - ECPAD - Photographe : Henri Malin)
Cérémonie franco-américaine dans Colmar libérée. Février 1945 (© SCA - ECPAD - Photographe : Henri Malin)

Cette semaine, le général Pellistrandi met en avant le 80e anniversaire de la libération de la ville de Colmar, le 3 février 1945. Il s'agit de la dernière ville libérée de la campagne d'Alsace, ouvrant la voie à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Editorial —80 years ago: The liberation of Colmar

This week, General Pellistrandi highlights the 80th anniversary of the liberation of the city of Colmar on February 3, 1945. It was the last city to be liberated in the Alsace campaign, paving the way for the end of World War II.

La campagne d’Alsace durant l’hiver 1944-1945 fut l’une des plus difficiles de la Libération du territoire nationale en raison de la géographie : les Vosges et ses reliefs, de la météo qui fut très rude et soumit les combattants à des conditions dantesques et à la résistance des troupes allemandes encore très motivées. Si Mulhouse avait été pris par la première Armée de Lattre le 20 novembre et si Strasbourg avait été libéré par la 2e Division blindée de Leclerc le 25, il fallut attendre début février pour que la poche de Colmar fût saisie par les troupes franco-américaines.

Une première attaque avait été lancée à partir du 5 décembre mais sans obtenir les résultats escomptés, d’autant plus que la météo avait paralysé les troupes au sol. À cela s’était ajoutée la bataille des Ardennes plus au nord enclenché à partir du 16 décembre et qui avait déstabilisé les Alliés. Les premiers succès initiaux allemands avaient regonflé le moral de la Wehrmacht sur l’ensemble du front ouest, dont Colmar. De Lattre est alors obligé de suspendre son opération le 24 décembre.

Il fallut presque un mois pour que la 1re Armée reconstitue ses stocks logistiques et ses unités qui avaient subi de nombreuses pertes. Le rapport de force est alors le suivant : 350 000 soldats français et américains contre 100 000 Allemands retranchés dans la poche de Colmar. Une deuxième phase va s’engager à partir du 20 janvier 1945, là encore avec une météo très hivernale et qui aboutit, le 9 février, à la fin de l’occupation de l’Alsace par le IIIe Reich. La ville de Colmar est, quant à elle, libérée le 3 février. Pour la première armée de Lattre, c’est un succès précieux qui permet aux troupes françaises, non seulement de contribuer directement à la libération du territoire national mais de se préparer à entrer sur le sol du IIIe Reich et donc de donner à la France une place à la table des vainqueurs et une zone d’occupation en Allemagne.

Toutefois, Colmar libéré ne signifiait pas la fin de la présence nazie en métropole. Il ne faut pas oublier qu’il y avait toujours les poches de résistance le long de l’Atlantique et à Dunkerque. Hitler avait ordonné à ses troupes de se maintenir dans les grands ports et de combattre jusqu’à la fin, ce qui fut fait, démontrant ainsi le fanatisme nazi. Le 7 septembre 1944, le commandement allié avait décidé de ne plus attaquer ces forteresses où des dizaines de milliers de combattants allemands s’étaient réfugiés. Les prises de Cherbourg, puis de Saint-Malo, libéré le 14 août, et Brest le 19 septembre, avaient été très coûteuses pour les forces américaines. Il fallait désormais maintenir le siège en attendant la capitulation du Reich. Les forces françaises intégrant notamment les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) furent assignées à ces campagnes rudes et difficiles en raison de la résistance très agressive des Allemands.

Si la poche de Royan-Pointe de Grave fut libérée par une offensive française entre le 14 et le 20 avril, il fallut attendre que le Reich capitule le 8 mai pour que les différents commandants en chefs allemands entament des négociations de capitulation. Dunkerque se rendit le 9 mai, Lorient le 10 mai, Saint-Nazaire le 11 et La Rochelle, le 9. Durant tous ces derniers mois de la guerre, une partie de la population civile française n’avait pu sortir de ces poches et avait donc enduré l’occupation jusqu’à la fin. Il en fut de même pour les îles anglo-normandes occupées depuis l’été 1940 et qui ne furent libérées que le 9 mai.

Le 80e anniversaire de la libération de Colmar marque une nouvelle étape dans le processus mémoriel autour de l’année 1945. Après Auschwitz la semaine dernière, ces anniversaires participent à l’obligation de transmission de la mémoire historique, alors que, bien sûr, les ultimes témoins disparaissent peu à peu mais que le révisionnisme et la manipulation à des fins idéologiques de l’histoire se font de plus en plus pressants. Colmar libéré mettait ainsi un point final à une période entamée en 1870 avec l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine mosellane par Bismarck, au nom de l’unité allemande. ♦

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