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  • 1917 : des grèves plus que de véritables mutineries (T 895)

1917 : des grèves plus que de véritables mutineries (T 895)

André Bach, « 1917 : des grèves plus que de véritables mutineries (T 895)  », RDN, 23 mai 2017 - 6 pages

Le général André Bach, saint-cyrien de la promotion Lieutenant-colonel Driant (1965-1967) vient de nous quitter à l’âge de 73 ans. Après une riche carrière opérationnelle, il avait pris la direction du Service historique de l’armée de terre (SHAT) en 1997 (aujourd’hui fusionné au sein du SHD). Spécialiste de la première guerre mondiale, ses travaux sur les mutineries de 1917 en ont profondément bouleversé la connaissance et apporté une appréciation plus conforme à la réalité des faits et sans une lecture idéologique trop fréquente de ces événements.

1917: strikes more than real mutinies

General André Bach, Saint-cyrien of the promotion Lcl Driant (1965-67) has just left us at the age of 73 years. After a rich operational career, he took over the leadership of the Army Historical Service (SHAT) in 1997 (now merged into the SHD). A specialist in World War I, his work on the mutinies of 1917 profoundly changed the knowledge and made an appreciation more in line with the facts and without an ideological reading too frequent events.

Note préliminaire : Cet article reprend l’interview du général Bach par Laurent Henninger publiée dans le magazine Science & Vie – Guerres & Histoire n° 36, d’avril 2017 : la RDN remercie la rédaction de G&H pour cette facilité.

Ces mouvements débutent au printemps 1917, après l’échec sanglant de l’offensive ordonnée par le général Nivelle dans le secteur du Chemin des Dames, lorsque le commandement décide de repartir à l’attaque au mois de mai. Des refus collectifs de monter au front et d’attaquer éclatent alors et se propagent pendant huit semaines. Soixante-huit des cent-dix divisions françaises sont touchées, parfois de manière très parcellaire. Le calme ne revient progressivement que par l’action du général Pétain, nommé commandant en chef en remplacement de Nivelle. En se montrant, après une première phase de répression, habile politique et plus à l’écoute des revendications des hommes, Pétain sait, en un peu plus d’un mois, mettre fin à cette crise d’une extrême gravité.

Les « mutins » : des citoyens-soldats mécontents

Ce mouvement est un mélange de révolte, de désobéissance, de grèves, de mutineries et d’agitation. D’ailleurs, ma réflexion sur cette question n’a cessé d’évoluer, au fil des archives que j’ai découvert, car c’est une situation aussi complexe que fluide, et sur laquelle il convient d’éviter les sentences trop abruptes. Malgré tout, je pense que la caractérisation la plus proche de la réalité est celle de « grèves » de soldats, au sens exact employé dans le monde du travail, c’est-à-dire un arrêt, un refus de travail dans le but de négocier une amélioration de sa condition (de travail, de salaire, de vie, etc.) avec une hiérarchie. Les « mutins de 1917 » sont en réalité bien plus des grévistes que d’authentiques mutins. Certes, les slogans « braillés » par les hommes, simples à crier en foule, étaient : « À bas la guerre ! », « La paix ou la révolution ! », « Vive la Russie ! ». Mais les porte-parole des « mutins », dans leurs dialogues avec les officiers, réclament du repos, des permissions plus régulières et équitables, et une meilleure considération. En même temps, s’ils refusent d’attaquer sans satisfaction de leurs revendications, ils assurent qu’ils tiendront le front défensivement. C’est une attitude qu’on peut qualifier de quasi syndicaliste et en aucune façon cela ne fait d’eux des traîtres.

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