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  • Revue n° 689 Août/Sept 2006
  • L'Europe et ses moyens de défense

L'Europe et ses moyens de défense

Ipsos, « L'Europe et ses moyens de défense  » Revue n° 689 Août/Sept 2006 - p. 19-29

Présentation des résultats de la cinquième enquête annuelle réalisée par Ipsos en 2006 sur l’Europe et ses moyens de défense, auprès de 5 000 Européens (Allemands, Britanniques, Espagnols, Français et Italiens), et qui montre un intérêt croissant de ces derniers pour la défense et la sécurité.

European defence capabilities

Results of the fifth annual survey conducted by the market research and polling company Ipsos, in 2006, on Europe and its defence capabilities, amongst 5,000 Europeans (British, French, Germans, Italians and Spaniards), which reveals a growing interest in defence and security matters.

Les Européens ont le sentiment de vivre dans un monde de plus en plus menaçant, où la menace du terrorisme international continue de dominer. Dans ces conditions, ils justifient amplement le droit des forces armées de leur pays à intervenir dans les situations les plus diverses. Ils souhaitent voir l’Europe capable d’intervenir militairement, indépendamment des États-Unis ; et ce souhait n’a jamais été aussi fort. Il en résulte une demande réaffirmée de politique européenne de défense et de sécurité ainsi que d’une politique commune de conception et d’achat d’équipements de défense. Bien que ne bénéficiant pas d’une notoriété élevée, l’Agence européenne de défense (AED) est largement soutenue par ceux qui la connaissent.

Un Européen sur deux se déclare en faveur d’un maintien du montant des dépenses consacrées à la technologie et aux équipements militaires des forces armées. Près de 30 % souhaitent qu’elles augmentent, et de l’ordre de 15 % qu’elles diminuent (1).

Un monde menaçant

Les Européens ont le sentiment de vivre dans un monde où les menaces grandissent. Parmi celles évoquées, le terrorisme international continue de dominer.

Plus de 5 Européens sur 10 considèrent que les menaces pour la paix et la sécurité dans le monde se sont accrues depuis l’année dernière. 42 % des interviewés jugent qu’elles n’ont pas évoluées ; et 4 % pensent qu’elles sont aujourd’hui moins importantes.

« Selon vous, les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité dans le monde sont-elles aujourd’hui plus importantes, moins importantes ou ni plus ni moins importantes qu’il y a un an ? »

Graph1
 

Un groupe de menaces est considéré comme majeur par les Européens : le terrorisme international (67 %), la prolifération des armes de destruction massive (65 %) et la montée des extrémismes (62 %) (2).

Bien que toujours située en retrait au regard de ces trois menaces principales, celle qui concerne les conflits potentiels pour les ressources naturelles n’a cessé de progresser depuis 2000 : plus d’un Européen sur deux la considère aujourd’hui comme une menace majeure.

« Pour chacun des éléments suivants, dites-moi s’il représente selon vous une menace très importante, assez importante, peu importante ou ne représente pas de menace pour la paix et la sécurité dans le monde ? »

Graph2

Réponses : « Une menace très importante » (%)

Menaces

2000

2001

2002

2003

2006

Terrorisme international

57

71

74

71

67

Armes nucléaires, chimiques ou bactériologiques de destruction massive

63

70

71

64

65

Montée des extrémismes

51

62

66

62

62

Conflits pour les ressources naturelles

42

40

49

46

53

Déséquilibres riches/pauvres

41

54

52

49

46

 

Des interventions légitimes

Les interventions des forces armées sont jugées légitimes. Dans cet environnement menaçant, les Européens considèrent que les interventions des forces armées de leur pays sont justifiées dans toute une série d’hypothèses. La tendance est très stable depuis 2000.

Renforçant l’idée d’un lien fort dans l’opinion entre problèmes de défense et de sécurité, la quasi-totalité d’entre eux estime que l’intervention des forces armées de leur pays dans des missions de secours en cas de catastrophe naturelle est amplement justifiée (96 %). Et plus de 9 personnes interrogées sur 10 continuent de légitimer l’intervention pour la défense du territoire national.

« Pour chacun des cas suivants, dites-moi si vous jugez qu’il justifie que des forces armées (de votre pays) interviennent ? »

Graph3

Réponses : « Oui » (%)

Interventions

2000

2001

2002

2003

2006

Catastrophes naturelles

95

94

94

95

96

Défense du territoire national

90

91

91

91

92

Maintien ou rétablissement de la paix avec les Nations unies

85

86

84

82

84

Stopper la guerre civile

82

83

83

78

81

Lutte contre le terrorisme

 

84

84

79

80

Protection des ressortissants

79

81

80

79

79

Agression

65

73

67

66

65

 

Une Europe autonome

La capacité d’intervention indépendamment des États-Unis : le souhait de voir l’Europe pouvoir décider d’intervenir indépendamment des États-Unis n’a jamais été aussi fort.

La proportion d’Européens qui considèrent que l’Europe devrait avoir la capacité de décider de faire intervenir ses forces de défense sans l’appui des États-Unis n’a cessé de croître depuis 2000. Ce sentiment est aujourd’hui partagé par 80 % des Européens et progresse de la manière la plus forte en Espagne (+ 7 points).

« Selon vous, l’Europe devrait-elle pouvoir décider de faire intervenir ses forces de défense sans l’appui des États-Unis ? »

Graph4

Réponses : « Oui » (%)

Pays

2000

2001

2002

2003

2006

France

76

78

80

81

87

Allemagne

72

72

76

84

84

Royaume-Uni

76

77

81

79

83

Espagne

59

68

71

71

78

Italie

64

59

59

71

66

Europe

70

71

74

78

80

 

Des moyens adaptés

Les Européens sont aujourd’hui plus nombreux à penser que l’Europe a les moyens d’intervenir indépendamment des États-Unis. Les Français et les Britanniques sont les plus largement convaincus que l’Europe a les moyens en matière d’équipement et de technologie de défense d’utiliser ses forces armées sans l’appui des États-Unis. Ce sentiment n’a cessé de croître globalement en Europe au cours des années, tout particulièrement en France et en Grande-Bretagne (3).

« Selon vous, l’Europe a-t-elle les moyens en matière de technologie et d’équipements de défense, de décider de faire intervenir ses forces armées sans l’appui des États-Unis ? »

Graph5

Réponses : « Certainement » + « Probablement » (%)

Pays

2000

2001

2002

2003

2006

France

61

62

59

66

75

Royaume-Uni

54

67

58

62

73

Allemagne

58

59

61

64

67

Espagne

43

56

52

49

57

Italie

42

46

46

46

47

Europe

53

58

55

58

65

 

PESD

Une politique européenne commune de défense est toujours souhaitée globalement par une large majorité d’Européens (82 %) tout comme au sein de chacun des pays enquêtés.

Les Allemands (90 %) demeurent les soutiens les plus solides de cette politique. L’Espagne (83 %, + 5 points) se hisse cette année au niveau de la France à cet égard.

« Selon vous, une politique européenne commune de défense est-elle aujourd’hui… »

Graph6

Réponses : « Essentielle » + « Souhaitable » (%)

Pays

2000

2001

2002

2003

2006

Allemagne

87

88

88

90

90

Espagne

78

82

84

78

83

France

83

87

85

83

82

Italie

75

82

86

81

78

Royaume-Uni

78

78

78

73

75

Europe

81

84

84

82

82

 

Industrie d’armement

Les Européens souhaitent se donner les moyens de développer cette politique de défense commune. Cela devrait notamment passer par les éléments suivants :

- Une industrie de la technologie et des équipements de défense performante apparaît comme un des moyens de mettre en œuvre cette politique commune de défense. Cette opinion a progressé depuis 2003 au sein de tous les pays, à l’exception de l’Italie ; 85 % des Européens partagent aujourd’hui ce point de vue.

« Selon vous, est-il essentiel, important, secondaire ou inutile que l’Europe dispose d’une industrie de la technologie et des équipements de défense performante ? »

Graph7

Réponses : « Essentiel » + « Important » (%)

Pays

2000

2001

2002

2003

2006

Allemagne

87

88

87

89

91

Royaume-Uni

88

91

90

83

87

France

83

85

80

78

84

Espagne

75

77

80

72

82

Italie

77

85

82

80

77

Europe

83

86

84

81

85

 

- Une politique commune de conception et d’achat d’équipements de défense est préférée à des politiques nationales par plus de 7 Européens sur 10 (71 %).

Cette tendance est totalement cohérente avec le soutien continu de l’opinion publique pour la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) tel que mesuré par exemple dans les enquêtes régulières de l’Eurobaromètre.

C’est en Allemagne que le soutien est le plus marqué (83 %). Il est partagé par la majorité des interviewés de chaque pays, y compris en Grande-Bretagne.

« En matière de conception et d’achat de technologies et d’équipements de défense, souhaitez-vous qu’à l’avenir les pays européens décident d’une politique commune ou que chaque pays conduise sa propre politique en la matière ? »

Graph8

- Une Agence européenne de défense.

Bien que ne bénéficiant pas d’une notoriété importante (seul un quart des Européens disent la connaître), l’Agence européenne de défense bénéficie d’un large soutien auprès de ceux qui en ont entendu parler (84 %), et ce dans tous les pays interrogés.

« Une Agence européenne de défense, qui a notamment pour rôle de soutenir l’effort fait par les États membres pour améliorer les capacités de défense européennes et pour poursuivre la PESD, a été créée en 2004. En avez-vous entendu parler ? »

Graph9

« Êtes-vous tout à fait favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou tout à fait opposé à cette Agence européenne de défense ? »

Graph10

NDLR. D’après le rapport du C2SD et pour rester dans cette idée de coopération, on peut rajouter le fait que pour l’Allemagne, la France et l’Italie, seule une petite minorité des personnes interrogées souhaitent exclusivement des forces armées nationales. La large majorité voudrait que les armées nationales continuent à exister parallèlement à une sorte de force européenne de réaction mixte.

Maintenir ces dépenses

50 % des Européens préfèrent un maintien des dépenses consacrées à la technologie et aux équipements militaires des forces armées. Après un accroissement important du soutien à l’idée d’une augmentation des dépenses notamment suscité par les événements du 11 septembre, l’opinion publique européenne penche aujourd’hui plus largement pour un maintien des dépenses dans le domaine (50 %). La proportion d’Européens favorables à un accroissement des dépenses reste toutefois significativement supérieure (près de 30 %) à ceux qui préféreraient voir ces dépenses diminuer (de l’ordre de 15 %).

« Souhaitez-vous qu’au cours des prochaines années, les dépenses consacrées à la technologie et aux équipements militaires des forces armées (de votre pays) augmentent, restent les mêmes ou diminuent ? »

Graph11


(1) Cinquième vague de l’enquête réalisée pour EADS depuis quatre ans auprès d’un échantillon de près de 5 000 personnes âgées de dix-huit ans et plus.
(2) NDLR. Si l’on se réfère au rapport « Opinion publique et défense européenne en Allemagne, en France et en Italie » (www.cedoc.defense.gouv.fr) qui expose les résultats du sondage réalisé par le SOWI, le CeMiss et le C2SD en 2002, on constate qu’une autre menace est considérée comme majeure par les trois pays : le crime organisé, qui arrive au second rang des éléments qui font peur, après l’attentat terroriste.
(3) L’économie de la défense 2006, ministère de la Défense/Conseil économique de la défense, 2006, 548 pages.

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