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Dans l’ancien bureau du Président d’Air France — 2, rue Marbeuf — avant le transfert, en 1965, du Siège Social à Maine-Montparnasse — une fresque du réseau peinte au lendemain de la reprise des lignes en 1946, ornait le mur principal. Devant cette fresque, bien des photos officielles ont été prises, comme celle du 2 février 1956 qui fixe l’instant où les trois Présidents de Boeing, de la SNCASE et d’Air France procèdent à l’échange de signatures au bas du contrat d’achat portant sur 10 Boeing et 21 Caravelle, première tranche qui engageait Air France dans la reconversion de sa flotte. Or sur cette fresque est représentée une ligne qui, de New York, pique au sud vers la Martinique et là se scinde en deux tronçons, un vers la côte ferme du Venezuela, un autre vers la Guadeloupe, puis la Guyane. Effectivement, l’artiste avait représenté le réseau tel qu’au moment de son travail, entre 1946 et 1947, il était exploité pour desservir les Antilles françaises : aucun appareil en service, DC 4 ou Constellation, n’avait alors un rayon d’action suffisant (avec charge marchande valable) pour franchir les grandes étapes de l’Atlantique Central, même avec l’appui sur les Açores ; le détour par l’Atlantique Nord — par Shannon, Gander et New York — avait donc été adopté. De New York, l’avion poursuivait son vol vers les Antilles, y assurant cette liaison (relativement) rapide et régulière qui répondait à une nécessité politique et économique évidente : il s’agissait d’une ligne d’unité territoriale. Lire la suite
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