Auteur : Jean Chauvel

(1897-1979) Diplomate français. À l’issue de la Grande Guerre, qu’il fait comme engagé volontaire, il passe le concours des Affaires étrangères. Son premier poste est la Chine. En novembre 1942, il est le diplomate le plus élevé en grade à démissionner et entre en clandestinité avant de rejoindre Alger, où il devient secrétaire général du ministère, poste qu’il conserve jusqu’en 1949 avec le titre d’Ambassadeur de France. Il est ambassadeur à l’ONU, avant de rejoindre la délégation française à la Conférence de Genève en 1954. Son dernier poste diplomatique est Londres et, après sa retraite en 1962, il continue à être consulté pour les grands moments de politique étrangère.

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N° 253 Janvier 1967 - p. 20-27

La conférence de Manille et ses prolongements - Jean Chauvel

Toute mention de l’Extrême-Orient évoque aujourd’hui l’idée de la guerre du Vietnam. Cette guerre n’est cependant qu’un élément géographiquement mineur de la situation du Pacifique et de l’Asie. Sa considérable importance est due à l’ensemble dans lequel elle s’inscrit, aux dangers que comporte sa durée et aux éventuels développements qu’elle peut prendre. Lire la suite

N° 238 Août/Sept 1965 - p. 1328-1335

L’affaire du Vietnam au printemps 1965 - Jean Chauvel

N° 227 Août/Sept 1964 - p. 1341-1352

La France et l’Amérique latine - Jean Chauvel

Le prochain voyage du Général de Gaulle en Amérique latine attire à nouveau l’attention sur cette région du monde. À la vérité, cette attention avait été sollicitée, ces derniers mois, par divers développements assez vifs qui se sont produits en tel ou tel pays du continent sud-américain. Les coups d’État qui, de temps en temps, affectent la vie politique de l’un ou l’autre ne surprennent pas outre mesure l’observateur étranger ni ne l’émeuvent. Ils apparaissent comme une manifestation habituelle du tempérament des populations qui s’y livrent. D’aucuns, par contre, s’étonnent de voir un ensemble de pays qui, dans un passé non lointain, étaient considérés comme riches et prospères, souffrir des maux de pauvreté au point de s’ouvrir aux entreprises subversives des pays de l’Est relayés par Fidel Castro. Et ils voient les États-Unis, dont l’influence paraissait là déterminante et solidement ancrée, se heurter à une mauvaise volonté que l’assistance généreuse qu’ils dispensent ne parvient pas à désarmer. Lire la suite

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