Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Brèves
  • Pierre Simonet, compagnon de la Libération, est mort

Pierre Simonet, compagnon de la Libération, est mort


Pierre Simonet (Ordre de la Libération)

Il était l’un des trois derniers compagnons de la Libération. Pierre Simonet est mort ce jeudi 5 novembre, à l’âge de 99 ans. Né le 27 octobre 1921 à Hanoï, c’est à l’âge de 5 ans que Pierre Simonet découvrit la France. Adolescent lors de l’appel de Pétain à cesser le combat, il choisit de rejoindre le général de Gaulle et de poursuivre la lutte en Angleterre. Lui qui était trop jeune en 1939 pour être mobilisé. Il devint, avec les Compagnons de la Libération, un héros de la Résistance.

De la persévérance d’un jeune homme

Étudiant en classe préparatoire spéciale de Mathématiques au lycée Montaigne de Bordeaux, Pierre Simonet découvre la ferveur patriotique durant l’année 1939-1940. Il était âgé de 17 ans au début du second conflit mondial. N’étant pas majeur au début de la guerre, il n’est pas mobilisé. Il s’engage néanmoins durant cette année 1939-1940 en participant à des défilés de soutien aux alliés, et en allant porter assistance dans les hôpitaux. Le 17 juin 1940, Pierre Simonet entend le discours de Philippe Pétain à la radio. Pour lui, il fut hors de question de cesser les combats. Apprenant que le général de Gaulle s’en alla pour Londres, poursuivre les combats depuis l’outre-Manche, le jeune Simonet décida, coûte que coûte, de le rejoindre.

Après plusieurs tentatives désespérées, au départ de plusieurs aéroports (Bordeaux, Tarbes), ou ports (Bayonne) pour gagner l’Angleterre ; le 24 juin 1940, le jeune Simonet parvient, dans une ultime tentative, à embarquer à bord d’un cargo britannique, le Baron Kinnaird, qui faisait cap vers Liverpool depuis Saint-Jean-de-Luz. Il rejoint alors officiellement la Résistance aux côtés du général de Gaulle. Il s’engage, depuis Liverpool, au sein des Forces françaises libres (FFL) le 1er juillet 1940.

Un héros de la Résistance, qui s’illustra par sa bravoure

Grâce à son parcours d’études en Mathématiques, Simonet est affecté dans l’artillerie FFL, alors en cours de construction. Le 29 août 1940, il fit partie du corps expéditionnaire chargé de rallier, à Dakar, l’Afrique occidentale française (AOF) à la France libre. C’est après « l’échec de Dakar » que Pierre Simonet connut ses premiers combats, et particulièrement les conditions arides du désert dans la campagne de Syrie entre juin et juillet 1941.

À la suite de ces combats, le 1er Régiment d’artillerie (RA) des FFL est officiellement créé. Incorporé à sa 2e batterie, il est nommé brigadier, chargé des transmissions et des observations. Il s’aguerrit aux conditions difficiles aux combats dans les zones désertiques.

Sentinelle du Désert, Pierre Simonet combattit à la bataille de Bir-Hakeim, lors de laquelle il s’illustra à son poste de téléphoniste et observateur, démontrant son sang-froid. Il reçut alors, à 21 ans, ces deux premières citations. Il participa également aux batailles d’El-Alamein en octobre 1942, puis de Takrouna en 1943. Lui qui ne put rejoindre, de prime abord, l’aviation, la rejoint enfin à partir de la campagne d’Italie en avril 1944. Affecté au peloton d’observation aérienne du 1er RA des FFL, Simonet poursuit avec courage et audace ses missions d’observation aérienne. Il participa, en Italie, à 43 missions de guerre. Il vécut, de son cockpit, la libération de Rome, en brisant les lignes ennemies durant l’offensive alliée du 8 mai 1944.

Après le débarquement en Provence du 16 août 1944, il est décisif dans ses missions d’observations qui se poursuivent, en France, vers le nord. En 1945, il est nommé sous-lieutenant et continue ses missions d’observations. Il raconta plus tard être passé, avec son avion, sous la Tour Eiffel lors de la libération de Paris.

Il a effectué, au total, 137 missions de guerre en Italie et en France entre 1944 et 1945, avec 250 heures de vol. Il se vit alors décerner 5 citations et sa désignation comme Compagnon de la Libération par décret le 27 décembre 1945.

Un homme au service de la France et des organisations internationales

Après la guerre, Pierre Simonet revint à la vie civile. Il entra au service de la France en intégrant l’École nationale de la France d’Outre-mer, lui qui était originaire d’Indochine. Administrateur, il sert en Indochine à l’aube des années 1950. Il suit, par la suite, une formation à l’École d’Application de l’INSEE et devint économiste statisticien. Il termina sa carrière d’administrateur au Cameroun.

Dès 1958, il rejoint les organisations internationales, d’abord à la FAO (Organisaiton des Nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation), puis conseiller économique pour l’ONU en Iran. Il termina sa carrière en France, à l’OCDE (Organisation pour la coopération et de développement économique), puis au Fonds monétaire international (FMI), comme conseiller de 1964 à 1980.

Pierre Simonet est mort à Toulon, le 5 novembre 2020. Seuls deux Compagnons de la Libération sont aujourd’hui encore vivants : Hubert Germain et Daniel Cordier.

Publié le 06 novembre 2020

Partagez...

  • Accéder aux brèves

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.