Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Brèves
  • 2e étape - 27 juin 2021 - Perros-Guirec–Mûr-de-Bretagne : Entre mer et terre

2e étape - 27 juin 2021 - Perros-Guirec–Mûr-de-Bretagne : Entre mer et terre


Île aux Moines (Erwan Le Cornec/Géos-AEL)

La côte de Granit rose est somptueuse mais sauvage et peu propice aux grandes infrastructures portuaires, mais la vie maritime y a été intense et le reste aujourd’hui avec la pêche côtière et la plaisance. Au large de la Cité des Géraniums – Perros-Guirec – les Sept Îles montent la garde face à la Manche et autrefois face aux incursions anglaises. L’Île aux Moines, la plus grande, possède un fort sur son flanc ouest édifié par un disciple de Vauban, Jean-Simon Garangeau.

L’idée démarra en 1694 et les travaux furent exécutés de 1740 à 1746. Cette côte découpée offrait des abris et a permis ainsi d’établir des réseaux d’exfiltration vers l’Angleterre notamment pour les pilotes alliés abattus sur le territoire français. Au mépris de leur vie, les Bretons mirent sur pied des filières amenant les rescapés vers le rivage et les transportant de nuit vers des vedettes britanniques ou des sous-marins.

Les Allemands pour se protéger construisirent de nombreux blockhaus participant au Mur de l’Atlantique. À Lannion, ils bétonnèrent une piste de 1 400 m sur l’aérodrome pour y déployer la Luftwaffe.

Quartier de Lannion
 

Lannion après-guerre a participé directement à l’essor des télécommunications avec l’implantation du CNET (Centre national d’études des télécommunications) en 1959 dans les landes sauvages de Pleumeur Bodou. La France avait alors pris beaucoup de retard comme le démontrait le fameux sketch de Fernand Raynaud et son 22 à Asnières. Sous l’impulsion de Pierre Marzin (1905-1994), le développement des laboratoires du CNET et des industries des télécommunications y fut spectaculaire. En 1962, le radôme de Pleumeur Bodou permit d’établir la première liaison satellitaire vers les États-Unis. C’est aussi à Lannion que fut conçu le Minitel.

Vue sur le village de Plouguiel
 

Longeant la côte, le peloton passera dans les rues de Plouguiel. Cette commune entre les champs et la rivière du Jaudy vit l’installation d’une base d’hydravions durant la Première Guerre mondiale armée en partie par les États-Unis afin de lutter contre les sous-marins allemands. De l’autre côté de la rivière, la cité de Saint-Yves et d’Ernest Renan-Tréguier abrita dans son ancien séminaire un hôpital militaire. Dans son cimetière, un carré militaire regroupe des sépultures de soldats français et alliés mais aussi allemands (85 dépouilles) décédés malgré les soins apportés par les religieuses.

Paimpol, ville de la pêche à la morue dans les eaux froides de Terre-Neuve, a eu pendant longtemps une école d’hydrographie. Le 18 juin, 17 élèves purent embarquer en direction de l’Angleterre et 50 le lendemain, désireux de poursuivre la lutte contre les Allemands. La plupart s’engagèrent dès leur arrivée au Royaume-Uni dans les FNFL (Forces navales françaises libres) et au moins vingt d’entre eux sont devenus officiers sur les navires de la France combattante.

La caserne Charner
 

Avant de rentrer dans les terres et d’attaquer les côtes amenant à Mûr-de-Bretagne, la course passera par Saint-Brieuc, la préfecture du département des Côtes d’Armor longtemps appelé Côtes du Nord. Et de ce fait, la ville eut une garnison avec notamment la caserne des Ursulines construite en 1625. Désacralisée à la Révolution, elle fut affectée à la troupe et hébergea le 271e Régiment de ligne. L’ancien séminaire, le Guébriand, devient casernement en 1905 après la Loi de séparation. Il est détruit dans les années 1960. La Caserne Charner est construite en 1875 et abritera notamment le 71e Régiment d’infanterie. Désaffectée, elle abrite désormais l’école de musique de la ville mais aussi la DMD 22 (Délégation militaire départementale), seule entité militaire présente sur le département avec le sémaphore de Ploumanach armé par la Marine. ♦

Publié le 27 juin 2021

Jérôme Pellistrandi

Partagez...

  • Accéder aux brèves

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.