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  • 6e étape – 1er juillet 2021 - Tours–Châteauroux : de la ville de garnison de la IIIe République au rock & roll

6e étape – 1er juillet 2021 - Tours–Châteauroux : de la ville de garnison de la IIIe République au rock & roll


Caserne Baraguay d'Hilliers, Tours

Tours a joué un rôle important dans l’histoire militaire de la France notamment en accueillant temporairement le gouvernement à chaque fois dans des conditions dramatiques. À l’automne 1870, après la capitulation de l’Empereur Napoléon III et la chute de l’Empire, une délégation gouvernementale s’installe provisoirement dans la ville pour poursuivre la lutte contre les Prussiens mais est obligée de se replier sur Bordeaux avant de regagner Versailles. Du 10 au 15 juin 1940, le gouvernement de Paul Reynaud s’y installe avant de rejoindre Bordeaux.

Tours a connu une très importante garnison après la guerre de 1870. Toutefois, une première caserne dans le château fut affectée à la troupe à partir de 1729 avant d’être modernisée en 1829. Sous le Second Empire, la ville devint un centre militaire plus conséquent avec le siège du 5e Corps d’armée. Le réarmement après la défaite contre la Prusse se traduisit pour la ville par la construction de plusieurs casernements. Au point que la cité tourangelle abritât dans 7 casernes jusqu’à 7 000 soldats, soit un habitant sur dix. Les terrains militaires occupaient ainsi 30 hectares intra-muros. Après-guerre, le poids de la présence militaire diminua régulièrement jusqu’au départ de l’École du Train pour Bourges. À ce jour, Tours accueille désormais les Directions des ressources humaines (DRH) des trois armées.

Au nord de la ville, une école de pilotage est créée en novembre 1915 avant d’être cédée aux Américains qui la louent jusqu’en avril 1919. Le terrain devient le 1er janvier 1934 la BA 131 puis BA 109, avant d’être occupée par les Allemands. En 1953, l’aérodrome devient mixte et s’ouvre aux activités civiles. Le 6 mars 1961, l’École de Chasse qui était jusqu’alors implantée à Meknès (Maroc) s’y installe et la Base devient BA 105. À la suite des restructurations imposées par les réformes de 2008, la formation des pilotes de chasse a été transférée à Cognac et il n’y a plus d’Alpha Jet décollant de Tours.

Château de Montrichard
 

Longeant la vallée du Cher, le peloton passe à Montrichard au pied d’une forteresse du XIe siècle. La petite ville avait une entreprise spécialisée dans les caisses spéciales et conteneurs destinés à l’armement, Lhotellier-Montrichard. Celle-ci a été rachetée en 1999 par Daher, une société créée à Marseille en 1863. La crise de l’aéronautique, suite à la pandémie de la Covid-19, a fragilisé les sites de production autour de Montrichard, inquiétant ses employés.

Au cœur de l’Indre, les coureurs traverseront Valençay où le souvenir des maquis de 1944 reste vivace, la ville recevant la Croix de guerre 1945 témoignant des souffrances endurées.

Après une longue ligne droite, la caravane du Tours longera la cité de Brassioux, à quelques kilomètres de l’arrivée à Châteauroux. Peu pourront imaginer qu’il s’agissait d’une ville américaine construite en quelques mois à partir de 1951, selon les normes militaires de l’époque et qui abritait une partie des 7 000 familles de militaires des États-Unis installées en plein cœur du Berry.

Dès 1915, une école d’aviation militaire s’implante à Châteauroux. Le développement du site se poursuit après-guerre et Marcel Bloch (devenu Dassault) y installe en 1936 une usine d’assemblage. Après-guerre, dans le cadre de la montée en puissance de l’Otan, les Américains s’installent sur les deux sites de la Martinerie et de Déols. En 1952, la piste bétonnée de Déols est achevée et la montée en puissance en fait une des bases les plus importantes en Europe, changeant également la physionomie de la ville de Châteauroux qui voit débarquer les militaires américains. C’est une époque de pleine prospérité, un âge d’or pour la région qui bénéficie de la manne des dollars que déversent les Américains, sans compter les très nombreux emplois proposés aux Berrichons. Le départ des aviateurs américains suite à la décision du général de Gaulle de 1966 est un drame pour cette région qui a mis des décennies à s’en remettre. Si la partie aéronautique de Déols a continué avec une diversification tournée vers l’aéronautique civile, le camp de la Martinerie a alors été occupé par des unités du matériel puis par le 517e Régiment du Train, spécialisé dans le transport lourd. Un bataillon de l’ENSOA (École nationale des sous-officiers d’active) de Saint-Maixent y a été installé quelques années. La dissolution du 517e le 30 juin 2012 a marqué la fin de la présence militaire à Châteauroux, entraînant un plan de reconversion du camp qui a pris une décennie et qui n’est pas encore totalement finalisé.

Soldats français dans les tranchées, portant l’uniforme mis au point par Balsan
 

Châteauroux a également occupé une place importante dans l’industrie textile à des fins militaires. La manufacture royale du château du Parc est créée en 1751. Elle est rachetée en 1856 par Jean-Pierre Balsan et celle-ci va produire à partir de 1912 du drap cardé « bleu horizon » et qui va donc constituer l’ossature de l’uniforme du Poilu. Balsan, désormais associée au groupe Mark et Balsan depuis 2018 continue à produire des équipements spécialisés et des tenues militaires. ♦

Publié le 01 juillet 2021

Jérôme Pellistrandi

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