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Les Guerres stupides de l’histoire

Bruno Fuligni et Bruno Léandri, "Les Guerres stupides de l’histoire " Les Arènes, 2019, 268 pages
<em>Les Guerres stupides de l’histoire</em>

De mémoire d’homme, on s’est déclaré la guerre pour une vache, un cochon, des crabes ; des batailles meurtrières ont été livrées pour un seau de bois, un panier de pommes, des gâteaux impayés, une oreille conservée dans un bocal, des taxes sur le whisky, voire des déjections d’oiseaux de mer. Les Anglais ont attaqué Zanzibar, les Iroquois l’Allemagne, l’Allemagne le Liberia et l’armée australienne fut mise en échec par des troupeaux d’émeus ; le Salvador bombarda le Honduras pour des matchs de football et la Suisse « envahit » le Liechtenstein par erreur écrivent les auteurs bien qu’il ne se soit agi d’aucun envahissement mais d’une simple erreur de parcours, tant est étroit le territoire du duché surtout la nuit.

Telles sont quelques unes des guerres que les deux auteurs jugent particulièrement stupides. Mais au-delà de l’anecdote, ou du fait carrément bizarre, cela montre que le caractère belligène des peuples est bien développé. Certaines des guerres qu’ils décrivent ne sont d’ailleurs pas si anecdotiques que cela et eurent des conséquences géopolitiques durables. Le 12 avril 1204 par exemple lorsque les Croisés, au lieu de se diriger vers la Terre sainte, mirent le siège de Constantinople pour s’emparer de son riche butin, ce fut assurément une tragique erreur. L’Empire byzantin entra ensuite dans une longue période de décadence et la pression des Turcs se fit plus pressante : « Mieux vaut le croissant turc que la croix latine », telle fut la conséquence de l’action des Croisés. La guerre de la Triple Alliance (1865 à 1870) mit aux prises Brésil, Argentine et Uruguay, qui conclurent entre eux une alliance en mai 1865, au Paraguay qui fut littéralement saigné à blanc. Il ne reste au Paraguay qu’un cinquième de sa population masculine (les prisonniers et ceux qui étaient parvenus à fuir ou à se cacher) et moins d’un tiers de sa population totale, ce qui lui vaudra les décennies suivantes l’appellation de « pays des femmes ». Ses villes sont ruinées, ses champs en friche, ce qui reste est pillé par les troupes d’occupation. Après la fixation des nouvelles frontières, il perd de larges tronçons de son territoire au profit des vainqueurs, mais bizarrement n’est pas dépecé.

La guerre du Chaco, qui opposa cette fois le Paraguay à la Bolivie à partir de 1930, en fut une conséquence directe. Les deux pays se disputaient une bande de terre isolée, inhabitée en dehors de rares tribus indiennes dans le sous-sol de laquelle de grandes compagnies pétrolières, anglo-saxonnes, soupçonnaient l’existence de gisements pétroliers. Le Paraguay au terme d’une longue série d’escarmouches, des reculs et d’avancées pathétiques finit par jeter l’éponge et perdit le Chaco, le tiers de son territoire en 1935 où l’on ne découvrit pas une goutte d’huile.

Les auteurs ne consacrent que deux pages à la deuxième guerre balkanique qui avait succédé à la première (octobre à mai 1913). Puis dans la nuit du 29 au 30 juin 1913, la Bulgarie a attaqué ses anciens alliés, les Grecs et Serbes, pour s’emparer d’une partie de leur territoire qu’elle estimait lui devoir revenir.

Cette deuxième guerre balkanique n’aura duré qu’un mois. Stupide à plus d’un titre, elle oblige la Russie à choisir un allié privilégié dans la région, la Serbie, ce qui explique son soutien indéfectible lors de la crise de Sarajevo en 1914. C’est le déclenchement de la Première Guerre mondiale, que la Bulgarie, frustrée fera contre ses anciens alliés : autrement dit avec les empires centraux, c’est-à-dire aux côtés de l’Empire ottoman qu’elle avait combattu en 1912 et qui l’avait attaqué en 1913.

D’autres exemples comme le bombardement du Vatican à deux reprises par le régime mussolinien en 1943, incident longtemps gardé secret ou l’invasion partielle de San Marino ne méritent pas le non de guerre. Il en est encore plus de même du blocus imposé dans la nuit du 12 au 13 octobre 1962 à Monaco, mais il vrai que l’on abuse depuis du terme de « guerre commerciale ». D’autres conflits apparemment anecdotiques se sont traduits par des changements de pouvoir. Telles furent les escarmouches qui opposèrent, le 24 décembre 1985, d’où « la guerre de Noël » le Mali à la Haute-Volta, devenue le Burkina Faso au sujet de la bande désertique d’Agacher, située au Nord du Burkina Faso. En décembre 1986, la Cour Internationale de Justice (CIJ), ordonna le partage du territoire en deux, spoliait de bon sens par laquelle il ait fallu commencer ? Que de conflits identiques ont d’ailleurs été évités du fait de la CIJ. Les auteurs ont sélectionné 50 conflits qu’ils jugent « inutiles » de nature très diverse, une liste qui varie considérablement selon les lieux et les époques.

Eugène BergDate de publication : 20 août 2019    

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