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  • Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025
  • Défendre notre ciel, du sol à la Très haute altitude (THA)  

Défendre notre ciel, du sol à la Très haute altitude (THA)  

Boris Pomirol, "Défendre notre ciel, du sol à la Très haute altitude (THA)   " Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025

Face à des menaces de plus en plus variées – drones, missiles hypersoniques ou incursions discrètes –, l’armée de l’Air et de l’Espace renforce ses dispositifs de surveillance et d’intervention pour protéger l’espace aérien souverain dans toutes les tranches d’altitudes. Intégrant des moyens interministériels et internationaux, elle s’inscrit en référente de la protection dans la troisième dimension et s’adapte à des scénarios de plus en plus complexes et imprévisibles.

Defending Our Sky—From The Ground to High Altitude Operations

In the face of an ever-increasing variety of threats such as drones, hypersonic missiles and stealth incursions, the Air and Space Force is strengthening its surveillance and intervention capabilities in order to protect sovereign airspace at all altitudes. It brings together inter-ministerial and international resources to be the reference for protection in the third dimension, and adapts to increasingly complex and unpredictable scenarios.

Il suffit d’observer quelques minutes une application grand public de suivi du trafic aérien pour constater que le ciel de France est un incroyable carrefour au cœur de l’Europe. L’année 2024 a notamment vu le trafic aérien commercial atteindre un volume historiquement haut, le pays étant survolé – activités commerciales, de loisir ou étatiques confondues – par 1 500 appareils simultanément lors de pics d’activité.

La maîtrise d’une telle activité emporte nécessairement d’importants enjeux d’exercice de l’autorité de l’État sur son espace aérien, et de protection à la fois des usagers du ciel et des populations survolées face à de possibles agressions ou actes malveillants. C’est le rôle de la Défense aérienne (DA) de la France, confiée depuis maintenant 80 ans à l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE).

Cette mission, qui s’inscrit dans une stratégie nationale et collective de défense, vise donc à faire face à tous types d’atteintes à la souveraineté ou à la sûreté de l’espace aérien. Elle est aujourd’hui assurée par une Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A), à la fois moderne et adaptable au niveau de menace. Dans certaines circonstances, l’AAE peut également être amenée à compléter cette posture face aux enjeux de sécurité particuliers dans la troisième dimension, comme ce fut le cas à l’été 2024 pour garantir la protection des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris. Par ailleurs, l’évolution de la conflictualité en Europe exige également de mettre à jour les réponses à apporter aux menaces militaires.

Une défense aérienne confrontée à une grande diversité de menaces

Quels sont les contours exacts de cette mission ? Tout d’abord, le « ciel français », dans lequel l’État exerce sa souveraineté, s’étend horizontalement au-dessus du territoire et en mer jusqu’à douze milles nautiques des côtes, et verticalement jusqu’aux limites basses de l’espace extra-atmosphérique. En effet, selon le Traité sur l’Espace de 1967, aucun État ne peut revendiquer de souveraineté au-dessus de cette frontière imprécise entre le monde des objets volants et celui des objets orbitants – située aux alentours de 100 km d’altitude.

La protection de cet espace aérien concourt pleinement à la politique de défense nationale, et s’articule depuis les années 1960 avec la dissuasion nucléaire qui en reste la pierre angulaire. Aujourd’hui encore, les menaces existentielles pour la Nation relèvent de la dissuasion, missiles balistiques à longue portée inclus. La défense aérienne empêche un contournement « par le bas » de cette dissuasion par un acteur étatique agissant sous le seuil et protège les Français des autres atteintes à la souveraineté ou à la sûreté. Celles-ci sont régulières, voire quotidiennes, et très diverses. Le dispositif de PPS-A fait notamment face à des violations des règles telles que les pénétrations de zones interdites de survol (492 en 2024), des pertes de contact radio avec le contrôle aérien (121 en 2024), souvent par négligence, ou des interventions pour venir en aide à des équipages en détresse. Il arrive également que notre espace aérien soit approché par des appareils de l’Aviation à long rayon d’action russe, des bombardiers stratégiques venus tester les défenses aériennes otaniennes.

Pour relever le défi, il s’agit donc de disposer d’une défense permanente, offrant de la profondeur et un maximum de préavis pour contrer les menaces avant qu’elles n’atteignent la France. C’est la raison pour laquelle le dispositif de DA national est pleinement interopérable avec l’Otan et intégré depuis 2015 au NATO Integrated Air and Missile Defense System (NATINAMDS). En outre, des accords bilatéraux ont été établis avec chacun des pays frontaliers de la métropole pour assurer la continuité du suivi et des mesures aux passages de frontières. De la même façon, le caractère intrinsèquement interministériel de la mission de police du ciel donne de la profondeur, puisque son efficacité réside à la fois dans le partage des informations entre services de l’État (aviation civile, douanes, services de renseignement, etc.), et dans la poursuite au sol, par les forces de sécurité intérieure et la justice, des actions entreprises en vol.

La défense aérienne est donc une mission exigeante pour laquelle il s’agit de disposer d’un dispositif adapté à ces enjeux, s’appuyant sur un réseau de détection, une chaîne de commandement capable d’apprécier la situation en temps réel et de faire appliquer les mesures nécessaires par des moyens en alerte.

Une « police du ciel » permanente et sans cesse mise à jour

En France, la PPS-A matérialise cette véritable « police du ciel » ; elle mobilise en permanence 450 aviateurs. Elle relève du Premier ministre, qui en confie la responsabilité au Commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes, lui-même appuyé par une chaîne de Command and Control (C2) mise en œuvre par le Centre air de planification et de conduite des opérations aériennes et de la défense aérienne (CAPCODA), sur la base aérienne de Lyon-Mont-Verdun. C’est là qu’est élaborée la situation aérienne, appelée Recognized Air Picture (RAP) dans le vocabulaire otanien, nourrie par les détections d’aéronefs issues du réseau de 76 radars civils et militaires nationaux, et complétée par les informations sur ces vols provenant de tout type de sources : étatiques (gendarmerie, police, douanes, Affaires étrangères, etc.), privées (compagnies ou aéroports notamment) ou internationales (pays frontaliers, alliés ou de départ). La Haute autorité de défense aérienne (HADA) peut alors apprécier cette situation et décider des actions à mener pour gérer au mieux le vol concerné. Elle dispose pour cela d’un panel de mesures « actives » allant de la prise d’informations complémentaires, par le contrôle aérien militaire ou par un aéronef intercepteur, à la contrainte sur l’itinéraire de l’appareil, voire à sa destruction dans un cas extrême. Pour ce faire, l’AAE maintient en permanence des avions de chasse et des hélicoptères armés en alerte, prêts à intervenir en quelques minutes. Leur nombre et leur disposition peuvent à tout moment être adaptés à la conjoncture sécuritaire.

Ce dispositif, dont la réactivité est indispensable au succès de la mission, bénéficie de moyens modernes et continuellement mis à jour par l’AAE. Au travers du programme Système de commandement et de conduite des opérations aériennes (SCCOA), le réseau de radars fixes est porté au dernier standard constitué par la gamme Ground Master (GM 200 et GM 400), et les moyens de contrôle sont également améliorés. La chaîne C2 nationale bénéficiera bientôt de l’Air Command and Control System (ACCS), modernisant ainsi ses capacités. Du côté des effecteurs, les prochains standards du Rafale, le futur Hélicoptère interarmées léger (HIL) Guépard et leurs armements prennent en compte les besoins opérationnels de la mission de police du ciel.

Ces besoins sont, du reste, appelés à évoluer. En effet, l’exploitation de l’espace aérien national ne cesse de s’étendre. Les nombreux projets de ballons, aéronefs ou missiles voués à circuler dans les espaces aériens de Très haute altitude (THA) aujourd’hui quasi-inexploités (20 à 100 km environ) (1), exigent de l’AAE qu’elle adapte ses capacités de détection, d’identification et d’intervention pour être en mesure de traiter de potentielles menaces pour la souveraineté ou la sûreté à ces altitudes. Des essais de capacités de détection et de destruction de ballons devraient être menés au cours de l’année 2025.

À l’autre extrémité, au plus près du sol, l’exploitation croissante de petits drones pose des enjeux de maîtrise de l’activité en très basse altitude. Dans ce cas bien distinct des précédents, où l’acte malveillant peut relever autant de la sécurité publique que de la sûreté aérienne, l’AAE n’a pas la prétention d’être en mesure d’intervenir en tous lieux. Elle souhaite toutefois capitaliser sur la dynamique de développement interministériel de la Lutte anti-drones (LAD) des dernières protections de grands événements pour mettre en place une surveillance nationale de cette activité (2).

Le DPSA des JOP 2024 : l’AAE au cœur de la gestion interministérielle du ciel français

En effet, dès que la situation sécuritaire et la sensibilité d’un site ou d’un événement l’exigent, les moyens permanents de la PPS-A sont renforcés, sur décision du Premier ministre, par des Dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA). Il s’agit alors de déployer localement et temporairement une couverture supplémentaire par des moyens de défense aérienne, qui peut comprendre des moyens de détection (ex : radars mobiles), des systèmes de défense sol-air (ex : SAMP/T Mamba), des capacités de détection, identification et neutralisation de drones, voire des aéronefs intercepteurs supplémentaires.

Le DPSA mis en œuvre durant les JOP en a été l’exemple le plus ambitieux et exigeant, par le volume des sites à protéger – et par conséquent le volume de moyens à mettre en œuvre – comme par sa durée (53 jours). Par ailleurs, alors que l’activité aérienne est réduite aux seuls vols indispensables lors de la protection d’un sommet de chefs d’État, il s’agissait durant les JOP de concilier le maintien de vols commerciaux, de loisirs, voire étatiques, avec une protection maximale. Il en était de même pour les drones de l’organisation ou des forces de sécurité, alors que le risque d’attaque malveillante par ce moyen était considéré comme majeur.

Pour ce faire, l’AAE et les autres services concernés ont œuvré durant trois années pour définir l’organisation de l’espace aérien, les conditions d’acceptabilité de vols au sein des zones réglementées ou interdites, les limites, ainsi que les modalités de planification, de validation et de contrôle de cette activité par les chaînes compétentes. Ainsi un inédit Centre de coordination civilo-militaire des opérations aériennes (C3MOA) a été déployé durant les compétitions, associant en un lieu unique l’ensemble des acteurs privés et publics impliqués sous la direction de l’AAE. Cette coordination ad hoc a permis d’autoriser plus de 7 800 vols habités dans les zones interdites, alors que 90 interceptions étaient menées sur des aéronefs pour des vérifications mettant en évidence 25 infractions. Pour autant, face aux enjeux sécuritaires inédits de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet 2024, la décision exceptionnelle fut prise de fermer l’espace aérien dans un cylindre de 80 milles nautiques autour de Paris, seul moyen de garantir un niveau de sécurité maximal. L’anticipation et la communication de cette mesure aux acteurs de l’aviation commerciale dès l’automne 2023 ont permis aux compagnies aériennes d’en limiter les conséquences opérationnelles et économiques.

Enfin, le dispositif de lutte anti-drones déployé a été lui aussi totalement inédit, rassemblant des moyens des armées (notamment les systèmes Bassalt, Milad et Parade), des forces de sécurité intérieure (systèmes Radiant et moyens légers) et de certains alliés européens (Grande-Bretagne et Allemagne). La mise en place d’un applicatif de gestion de l’activité dûment validée par les autorités, associé à un autre permettant de fusionner les détections de drones de l’ensemble de ces systèmes avec les informations sur cette activité autorisée, a permis d’établir une situation aérienne drones (Recognized UAV Picture – RUP) sur les zones d’intérêt. Ainsi, la chaîne C2 dédiée à la LAD a pu détecter plus de 400 vols non autorisés, ayant donné lieu à 175 poursuites de télépilotes interpellés ou identifiés, au sein d’une activité de plus de 3 000 vols licites.

Cette capacité à adapter la défense du ciel français à des circonstances en tous points exceptionnelles, en coordonnant et fédérant les acteurs interministériels, internationaux et du secteur privé, a confirmé le rôle de référent de l’AAE dans la gestion et la maîtrise de la troisième dimension. Néanmoins, elle doit aujourd’hui mettre en œuvre cette expertise pour faire face à un nouveau défi, la mise à jour de sa défense contre une menace militaire de haute intensité redevenant une hypothèse crédible.

Le retour de la défense aérienne du ciel national

Si la défense aérienne française n’a jamais perdu de vue la possibilité de devoir réagir face à des appareils militaires, quelques démonstrations de force des bombardiers stratégiques russes approchant l’espace aérien national faisant office de piqûres de rappel, il convient d’admettre que la menace étatique a perdu de son acuité au cours des trente dernières années. Cependant, le contexte international évolue rapidement. L’emploi désinhibé de la force et le retour de la guerre en Europe, concomitants avec une remise en cause du droit international et des discours fragilisant le caractère dissuasif de la défense collective de l’Otan, laissent entrevoir la possibilité de scénarios où la France pourrait faire l’objet d’attaques visant à contourner la stratégie de dissuasion nucléaire, notamment par les airs.

Face à ce retour de la haute intensité, il s’agit pour l’armée de l’Air et de l’Espace de s’assurer que ses plans de défense sont adaptés au nouveau contexte. En effet, la France dispose d’un plan militaire de défense aérienne, qui s’articule avec les autres plans de défense nationaux et s’intègre à celui de la défense aérienne de l’Otan. Ce plan national, mis à jour en 2024, prévoit les réponses possibles à différents scénarios, en adaptant la posture de défense à des stades d’alerte, notamment les moyens mis en œuvre, les couches du dispositif et sa profondeur, pouvant aller bien au-delà de l’espace aérien national et de ses approches immédiates. Il est également décliné en plans de niveau opératif, spécifiques aux zones ou régions à défendre.

Cette planification permet également d’anticiper l’évolution de la menace militaire, et d’analyser les besoins capacitaires pour y faire face. Les progrès sur la faible visibilité au radar des appareils, le développement de missiles ou planeurs hypersoniques et manœuvrants ou, au contraire, l’usage de ballons évoluant en THA à très faible vitesse, sont autant de défis à relever avec la Direction générale de l’armement (DGA) et les industriels français pour les futurs programmes d’armement, qu’ils concernent la détection (radars, successeur de l’actuel Système de détection et de commandement aéroporté [AWACS] Boeing E-3F), les avions de chasse et leurs armements (prochains standards du Rafale) ou les systèmes de défense sol-air (Mamba NG notamment). Par ailleurs, les enseignements de cette planification touchent aussi les formats d’équipements de l’AAE nécessaires pour atteindre les objectifs.

Enfin, cette remontée en puissance des menaces militaires exige également de réétudier certaines mesures passives et dispositions à prendre pour la sauvegarde des moyens de défense aérienne, à l’image des décollages sur alerte et de la dispersion des appareils que pratiquaient nos anciens durant la guerre froide, et que certaines nations du nord de l’Europe pratiquent encore. Pour cela, l’AAE mise sur son agilité, qu’elle décline dans le concept French Agile Combat Employment (French ACE), et ne s’interdit pas de recourir aux aérodromes civils pour diluer ses moyens ou d’étudier les techniques de déception permettant d’épuiser l’adversaire, comme les maquettes de systèmes d’armes.

* * *

Ainsi, les aviateurs confirment quotidiennement leur engagement au service de la protection du ciel français, faisant face en permanence à toutes les remises en cause de la souveraineté de l’espace aérien national et aux atteintes à sa sûreté. Capables d’adapter leur dispositif aux circonstances les plus exceptionnelles du temps de paix et d’y intégrer l’ensemble des acteurs du secteur aérien, ils font de l’armée de l’Air et de l’Espace le référent de la protection dans la troisième dimension. Ils se tiennent également prêts à défendre la France face aux aviations militaires adverses d’aujourd’hui et de demain.♦

(1) Voir dans ce Cahier, l’article « Les enjeux liés à la Très haute altitude (THA) » du général Rougier, p. 53-59.
(2) Voir dans ce Cahier, l’article « Retour d’expérience et défis de la lutte anti-drone » du même auteur, p. 85-89.

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