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  • Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025
  • Commandement de l’Espace : enjeux et perspectives

Commandement de l’Espace : enjeux et perspectives

Vincent Aquilina, "Commandement de l’Espace : enjeux et perspectives " Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025

L’Espace est désormais un milieu stratégique et conflictuel. Le Commandement de l’Espace incarne la stratégie spatiale de défense pour garantir l’autonomie française, la liberté d’action dans l’Espace et la sécurité des moyens spatiaux. Surveillance, planification des opérations, lutte contre les menaces hybrides et coopérations duales et internationales structurent cette ambition renforcée par la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030.

Space Command: Challenges and Perspectives

Space is today a strategic environment that invites conflict. Space Command is the embodiment of the space defence strategy which guarantees French autonomy, freedom of action in space and the security of space assets. Surveillance, operational planning, action against hybrid threats and dual and international partnerships are all part of this ambitious aim, supported by the 2024-2030 military programming law.

Créé en septembre 2019, le Commandement de l’Espace (CDE) incarne depuis six ans le volet opérationnel de la Stratégie spatiale de défense (SSD) (1) de juillet 2019. Par son expertise et son rôle d’acteur central des opérations spatiales, le CDE assure la cohérence des actions militaires relatives au milieu spatial. Depuis sa création, le CDE poursuit une montée en puissance dynamique qui s’est concrétisée par l’atteinte de nombreux objectifs techniques, humains ou d’infrastructures. L’évolution du contexte international a montré la pertinence des orientations de la SSD et confirme la crédibilité et la cohérence des actions réalisées depuis six ans. L’accélération des dynamiques de conflictualité a mis en lumière la nécessité d’opérationnaliser plus encore la SSD, afin d’assurer notre liberté d’accès et d’action dans ce milieu, tout en prenant en compte le continuum qui s’affirme de l’air jusqu’à l’Espace en passant par la très haute altitude. Dans le cadre d’une escalade vers un conflit majeur, dans lequel les capacités spatiales seront certainement parmi les premières ciblées, accroître leur résilience et leur réactivité est ainsi une priorité. L’atteinte de ces objectifs pourra s’appuyer sur un processus de développement capacitaire en agilité croissante, porté par l’innovation et la mise en synergie des acteurs industriels historiques, des nouveaux entrants du New Space et des services de l’État. Il s’agira ainsi de poursuivre la diversification entre capacités patrimoniales, partenariales et commerciales, de faire évoluer nos architectures spatiales vers des architectures distribuées et différenciées, intégrant des capacités avec le juste niveau de performance mais également de poursuivre le développement de capacités d’action dans et vers l’Espace afin de protéger et défendre nos intérêts spatiaux.

Mutations du secteur spatial : entre opportunités, risques et menaces

À partir des années 2010, le secteur spatial, jusqu’alors très institutionnel, a progressivement été investi par des acteurs privés, notamment issus du monde du numérique. Ces bouleversements, qui s’inscrivent dans le contexte désormais bien connu de New Space, ont été permis par une miniaturisation des composants ainsi qu’une réduction drastique des coûts de lancement, offrant de nouvelles perspectives, tant sur le plan civil que militaire.

De tels changements ont eu comme conséquence une hausse considérable de l’activité dans l’Espace. Entre 2019 et 2024, le nombre de satellites actifs en orbite a crû de plus de 400 %, passant de 2 000 satellites actifs à plus de 13 000 aujourd’hui, dont 60 % appartiennent à la seule société Starlink (2). Ces évolutions ont été accompagnées de nombreuses recompositions géopolitiques telles que l’affirmation de la Chine (3), le désengagement de la Russie des grands programmes internationaux de coopération scientifique, l’émergence de nouveaux acteurs spatiaux (Émirats arabes unis, Corée du Sud, etc.), la publication de nombreuses stratégies spatiales nationales (Royaume-Uni (4), Italie) et la modification des accords avec certains partenaires européens. Ces diverses mutations ont concouru, d’une part, à l’augmentation des risques, notamment en termes de débris et de congestion des orbites et, d’autre part, à l’émergence des menaces, faisant de l’espace extra-atmosphérique un milieu de conflictualité, reconnu comme tel dès 2017 dans la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale (5). Désormais théâtre de contestation exacerbée, l’Espace est devenu une véritable zone grise : cadre juridique libéral, forte dualité des activités, difficulté à y détecter et à y attribuer les actions suspectes et, donc, à y répondre. Ces caractéristiques favorisent l’émergence de stratégies hybrides, telles que le harcèlement, le déni d’accès, la guerre d’influence et l’activisme normatif et juridique mis en œuvre par nos compétiteurs sur l’ensemble du segment spatial, depuis le sol jusqu’aux satellites en orbite.

Ainsi, les menaces vis-à-vis des moyens spatiaux sont protéiformes, réversibles ou irréversibles – guerre électronique, cyberattaques, armes à énergie dirigée, missiles antisatellites, destruction orbitale, attaque sur le segment sol, etc.

De la stratégie spatiale de défense au Commandement de l’Espace

À la lumière des mutations précédemment décrites, le président de la République déclare le 13 juillet 2018 que l’Espace est désormais un enjeu de sécurité nationale (6).

Après avoir exprimé en septembre 2018 la préoccupation française face aux nouvelles menaces spatiales, en révélant notamment les activités du satellite espion russe Luch-Olymp à proximité du satellite de télécommunications franco-italien Athena-Fidus, la ministre des Armées d’alors, Florence Parly, présente, en juillet 2019, la SSD et en annonce les objectifs : renforcer l’autonomie stratégique de la France dans l’Espace et assurer sa liberté d’accès et d’action dans ce milieu.

Le Commandement de l’Espace : une incarnation de la stratégie spatiale de défense

Répondant aux principes d’efficacité opérationnelle et d’adaptation de la gouvernance spatiale actés dans la SSD, le CDE est officiellement créé le 3 septembre 2019. Organisme à vocation interarmées rattaché organiquement au chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) et fonctionnellement au chef d’état-major des armées (Cema), auprès duquel il assure un rôle de conseiller Espace, le CDE est intégrateur de l’expertise spatiale au sein des armées et responsable des opérations spatiales militaires.

Le CDE est chargé de planifier et de conduire l’action militaire dans l’Espace, ainsi que de contribuer à l’efficacité opérationnelle du soutien spatial au profit des armées (imagerie, écoute, aide à la navigation et télécommunications), d’assurer la surveillance de l’Espace et de concourir à la diffusion de l’alerte aux populations en cas de danger spatial identifié. Il recueille les besoins des armées et contribue à la mise en œuvre de la stratégie d’acquisition capacitaire. Par ailleurs, il participe à l’élaboration et à l’entretien des coopérations européennes et internationales liées au spatial de défense.

Pour remplir les missions qui lui sont confiées, le CDE s’appuie sur une Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 ambitieuse, permettant de consolider les capacités spatiales de renseignement et d’appui spatial aux opérations, de surveillance de l’Espace et d’action dans et vers l’Espace. Par ailleurs, ces efforts financiers visent à la mise en place d’un outil de C2 (Command & Control) spatial, dont la première brique est attendue avant la fin de l’année 2025.

Aujourd’hui, le CDE dispose d’un état-major à Paris et d’unités à Toulouse et à Creil. Comptant 219 personnes à sa création, l’effectif théorique du CDE est actuellement de 400 postes. À l’horizon 2030, la LPM prévoit un CDE à 470 postes, majoritairement basés à Toulouse, au sein d’un nouveau bâtiment dont la livraison est prévue à l’automne 2025, localisé à proximité immédiate du Centre national d’études spatiales (Cnes) et du Centre d’excellence spatiale de l’Otan (NATO Center of Excellence – CoE).

Le Commandement de l’Espace, six ans après

Six ans après sa création, le CDE a rendu tangible une partie des ambitions initiales de la SSD. Dans le domaine de l’appui spatial aux opérations, un renouvellement de l’ensemble des capacités orbitales a été conduit, notamment avec le lancement des trois satellites d’observation Composante spatiale optique (CSO) ; du triplet de satellites d’écoute électromagnétique CERES ; des satellites de télécommunication SYRACUSE 4A et 4B. En matière d’action dans l’Espace, le programme à effet majeur ARES (Action et résilience spatiale) a été lancé et ses incréments successifs permettront d’atteindre une première capacité opérationnelle à l’automne 2025 avec la livraison d’une première brique du système de C2 spatial.

Dans le domaine opérationnel, le CDE organise depuis 2020 l’exercice AsterX (7), seul exercice en Europe qui permette d’entraîner les opérateurs du CDE et ceux de nations partenaires aux opérations spatiales militaires. D’autres cadres multilatéraux permettent d’accroître l’échange d’informations et l’interopérabilité avec nos principaux partenaires internationaux dans le domaine de la maîtrise de l’Espace, tels que la Combined Space Operations (CSpO) ou la participation à Olympic Defender (OOD, opération spatiale permanente américaine), respectivement rejoints par la France en 2021 et 2024.

Enfin, la génération d’expertise est un maillon indispensable pour assurer la montée en puissance du CDE. Ainsi, la création d’une Académie spatiale de défense, la mise en œuvre d’un Centre de formation aux opérations spatiales militaires (CFOSM) et le détachement d’officiers au sein des centres de maintien à poste du Cnes permettent au personnel du CDE de gagner en autonomie dans les futures opérations spatiales militaires. À la rentrée 2025, l’ensemble de cette expertise sera concentré à Toulouse, au sein de la Base aérienne (BA) 101, première base aérienne à vocation spatiale (BAVS) qui sera inaugurée à l’été 2025.

Enjeux opérationnels et capacitaires pour le spatial de défense français

Les orientations de la stratégie spatiale de défense ont permis à la France de mettre en œuvre une feuille de route capacitaire ambitieuse et cohérente au regard de la conflictualité décomplexée que l’on observe depuis quelques années dans le domaine spatial. Face aux mutations de notre temps, des évolutions géostratégiques, de la transformation, voire du retournement de certaines alliances, l’objectif est désormais d’accélérer la mise en œuvre de la SSD, pour permettre aux armées françaises de faire face à un conflit majeur, avec comme objectifs de détenir des capacités de renseignement et d’appui spatial aux opérations plus résilientes et plus réactives, ainsi que de développer des modes d’action gradués et diversifiés dans et vers l’Espace, en cohérence avec les objectifs fixés aux armées.

L’action dans et vers l’Espace : faire face aux nouveaux défis de la conflictualité

Le développement de capacités d’action Espace-Espace, portées par des démonstrateurs puis des capacités opérationnelles de satellites patrouilleurs-guetteurs (Toutatis, Yoda, Egide), vecteurs de découragement, principalement via leur prépositionnement à proximité de nos satellites d’intérêt (interposition), équipés d’effecteurs (laser, brouilleur, chimique, etc.) constitue le cœur de l’opérationnalisation du concept de « défense active » décrite dans la SSD.

Six ans après, face à la multiplication des menaces et surtout l’augmentation significative des capacités antisatellites adverses, une urgence émerge en faveur de capacités pour agir depuis le sol vers l’Espace. Ces capacités sont d’ailleurs largement déjà développées par les compétiteurs russe et chinois. Les modes d’action doivent être en mesure de s’appuyer sur un large panel de technologies.

L’appui spatial aux opérations : poursuivre la diversification des capacités

Le conflit en Ukraine a mis en évidence l’apport des constellations de satellites et des services commerciaux qui sont apparus comme un facteur décisif de résilience et de supériorité opérationnelle. En effet, le taux de revisite offert par certaines constellations commerciales d’observation, jusqu’à douze fois au-dessus d’un même point en 24 heures, permet d’accélérer la boucle « orientation-observation-décision-action » (OODA).

Par conséquent, afin d’accroître l’efficacité opérationnelle des capacités d’appui spatial aux opérations, il est essentiel de poursuivre la diversification entre capacités patrimoniales, partenariales et commerciales, en prenant notamment le virage des constellations de satellites en orbites basses voire très basses, dans un esprit de continuum avec la très haute altitude et de prise en considération des enjeux aérospatiaux dans leur entièreté. Un tel virage permettra aussi d’accroître la résilience de nos capacités spatiales, moins vulnérables aux menaces car plus nombreuses.

La surveillance de l’Espace : accroître l’autonomie nationale

En matière de surveillance de l’Espace, malgré l’excellence du système radar militaire rénové Graves, les armées demeurent dépendantes des données américaines diffusées via le catalogue public Space-Track. Cette dépendance pourrait limiter à terme l’autonomie d’action de la France dans le milieu spatial. La Chine et la Russie bénéficient, quant à elles, d’un réseau de capteurs de surveillance de l’Espace dense et géographiquement étendu, hérité notamment, pour le cas russe, de son dispositif de défense anti-missiles.

Du fait des menaces croissantes visant le milieu spatial, le processus de diversification des sources de données de situation spatiale a été lancé. Il s’appuiera sur de nouvelles solutions partenariales et commerciales, tout en poursuivant le développement de nouvelles capacités patrimoniales, en capitalisant notamment sur l’expertise acquise via Graves. L’objectif est de disposer d’une appréciation de situation toujours plus précise, plus résiliente et plus réactive.

Revisiter le modèle industriel : une orientation de la stratégie spatiale de défense à poursuivre

La revisite du modèle industriel prônée par la SSD se poursuit aujourd’hui avec la recherche d’une intégration toujours plus efficiente des innovations technologiques et d’usage apportées par le New Space. Tout en préservant nos points forts patrimoniaux (observation et télécommunications), l’objectif est de pouvoir bénéficier de manière plus réactive et plus rapide, de capacités au juste niveau de performance, à coûts maîtrisés, plus nombreuses et donc plus résilientes, caractéristiques essentielles d’un conflit de haute intensité.

Conformément aux orientations de la SSD, il convient de poursuivre la revisite du modèle industriel spatial national. L’atteinte d’un tel objectif pourra s’appuyer sur un processus plus agile et innovant de développement ou d’achat de capacités, où acteurs industriels historiques et nouveaux entrants du New Space pourront agir de concert au service de la capacité spatiale militaire.

* * *

Depuis 2019, le Commandement de l’Espace poursuit une montée en puissance dynamique qui se matérialisera dans quelques semaines par l’inauguration de la première BAVS et par la déclaration d’une capacité opérationnelle initiale, fruit de plusieurs années d’engagement sans faille des femmes et des hommes qui composent, collectivement, le spatial de défense. Six ans après, les orientations de la stratégie spatiale de défense se révèlent particulièrement pertinentes et son caractère avant-gardiste doit être aujourd’hui salué. Les prochaines étapes seront déterminantes et permettront de doter les armées françaises de capacités spatiales résilientes et réactives, en mesure d’assurer la supériorité opérationnelle dans, vers et depuis l’Espace.♦

(1) Ministère des Armées (Minarm), Stratégie spatiale de défense, 70 pages, juillet 2019 (https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/194000642.pdf).
(2) Entreprise détenue par le multimilliardaire Elon Musk, proche du président des États-Unis Donald Trump, connu pour être le dirigeant de l’entreprise Tesla (voitures électriques), SpaceX (fabrique et lancement de fusées et d’engins spatiaux) et du réseau social X (ex-Twitter).
(3) Avec 65 lancements en 2024, la Chine se place au deuxième rang, après les États-Unis (157 tirs).
(4) National Space Strategy, 2021, 53 pages (https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1034313/national-space-strategy.pdf).
(5) Revue stratégique de défense et de sécurité nationale, 2017 (https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/2017-revue_strategique_dsn_cle4b3beb.pdf).
(6) Macron Emmanuel, « Déclaration sur la politique de défense et les opérations militaires extérieures », 13 juillet 2018 (https://www.vie-publique.fr/discours/206352-emmanuel-macron-13072018-politique-de-defense-opex).
(7) Commandement de l’Espace (CDE), « AsterX 2025 : ensemble pour défendre l’espace », 17 mars 2025 (https://www.defense.gouv.fr/cde_1/actualites/asterx-2025-ensemble-defendre-lespace).

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