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  • Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025
  • Alliances et partenariats, plus que jamais nécessaires

Alliances et partenariats, plus que jamais nécessaires

Cédric Tranchon, "Alliances et partenariats, plus que jamais nécessaires " Armée de l’Air et de l’Espace - Puissance militaire aérospatiale - Salon du Bourget 2025

Évaluées dans chaque domaine d’intérêt et adaptées à chaque partenaire, l’armée de l’Air et de l’Espace intensifie ses coopérations bilatérales et multilatérales pour consolider son efficacité opérationnelle : connaissance et soutien mutuels, partage d’expérience, développement capacitaire commun et interopérabilité sont essentiels pour garantir la capacité d’agir en coalition et pour renforcer l’influence et le rayonnement de la France et de la puissance militaire aérospatiale française.

Alliances and Partnerships Now More Necessary Than Ever

The Air and Space Force is intensifying its bilateral and multilateral cooperations to consolidate its operational effectiveness: each is evaluated with regard to its area of interest and adapted to each partner. Mutual understanding and support, sharing of experience, common capability development and interoperability are all essential to ensure the capability to operate in coalition and to strengthen the influence and reputation of France and French military aerospace power.

Les relations internationales militaires (RIM) de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) contribuent à sa visibilité et sa crédibilité en appui des opérations aériennes et du développement capacitaire. Elles offrent des opportunités de préparation opérationnelle, d’interopérabilité, de liberté d’accès et d’accompagnement à la montée en puissance des forces aériennes et spatiales partenaires. Elles présentent un panel d’effets variés dans des cadres d’emploi très larges, de la diplomatie aérienne au conflit de haute intensité.

Les évolutions rapides et parfois imprévisibles du contexte international confortent l’importance de partenariats solides et le besoin de réactivité pour adapter nos axes d’efforts et nos actions de coopération. On retiendra notamment, pour l’année écoulée, la poursuite de la transformation du dispositif militaire français en Afrique et les récentes annonces de partenaires africains historiques dont le Tchad et le Sénégal, la poursuite de la guerre en Ukraine ainsi qu’au Proche et Moyen-Orient, la chute du régime syrien et ses conséquences géopolitiques, le changement de présidence aux États-Unis et l’impact de la nouvelle politique américaine dans les différentes zones d’intérêt du monde (en particulier l’Europe et l’Indo-Pacifique) ainsi que dans la conduite des relations bilatérales ou interalliées (Otan/Union européenne – UE).

Pourquoi les Relations internationales militaires (RIM) ?

Les RIM-Air ont pour but d’exploiter les partenariats avec les autres nations pour atteindre les objectifs opérationnels et capacitaires de l’AAE. Dans une approche « gagnant-gagnant » et en cohérence avec les capacités de l’AAE, les relations bilatérales avec ces autres nations favorisent, par ordre de priorité :

• le soutien aux opérations impliquant la France, nationales ou multinationales ;
• la création de points d’appui afin de garantir la liberté de navigation aérienne permettant d’intervenir dans toutes les zones géographiques dont les sites Outre-mer et étranger (OME) ;
• la capacité à agir en coalition dans les zones d’intérêt ;
• le partage d’appréciation de situation ;
• le partage de savoir-faire et le partage de la culture opérationnelle, notamment vers les pays dotés de matériel commun avec nos forces ;
• la préparation de l’avenir par le développement capacitaire.

En marge de ces missions dévolues aux RIM, l’AAE assure également le soutien aux exportations en valorisant les équipements utilisés dans les forces, avec le souci toutefois constant d’éviter une prédation de ses ressources.

Dans cette perspective et en cohérence avec les directives RIM de l’EMA, la chaîne des RI de l’AAE définit et propose les stratégies de partenariats, conçoit les plans de coopération après étude de soutenabilité par les commandements, brigades, directions et services qui conduisent les activités. Elle contribue aussi à la priorisation des exercices ainsi que des manifestations aériennes, et intègre la dimension partenariale dans le cadre de nos projections longue distance, comme les missions de type Pégase (1).

Priorisation des partenariats de l’armée de l’Air et de l’Espace

Géographie

L’espace euro-atlantique reste la priorité absolue et le sanctuaire de notre sécurité collective, dans une logique de complémentarité entre l’Otan, l’UE et les coopérations bilatérales, multilatérales ou ad hoc. Les partenaires impliqués dans la sécurisation du continent demeurent de facto prioritaires, avec des enjeux d’interopérabilité et de développement capacitaire haut de spectre, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne ; de coopération transfrontalière dans le cadre de la Posture permanente de sûreté (PPS)-Air et de la défense aérienne (tous les pays limitrophes de la France), de sécurité des flancs Sud et Est de l’Europe, de dialogue stratégique, de façon nouvelle et prudente, sous l’autorité de l’état-major des Armées/forces nucléaires (EMA/FN) et des Forces aériennes stratégiques (FAS), sur la base des déclarations répétées du président de la République sur la dimension européenne des intérêts vitaux de la France (2), avec les alliés qui le souhaitent.

Le conflit en Ukraine caractérise également les enjeux de solidarité stratégique et renforce la nécessité de soutenir le développement des capacités européennes – Boussole stratégique (3), Coopération structurée permanente (CSP), Fonds européen de défense (FED), Facilité européenne pour la paix (FEP), défense sol/air, coalitions capacitaires et, plus récemment, les garanties de sécurité (GdS). L’AAE reste en soutien de l’Ukraine en 2025 (4).

L’AAE française joue un rôle crucial au sein de l’Otan. En tant que membre fondateur de l’Alliance depuis 1949, la France contribue de manière significative aux missions et opérations de l’Alliance atlantique, notamment à la police du ciel et à son intégration au Système Otan de défense aérienne et antimissile intégrée (NATO Integrated Air and Missile Defence System – NATINAMDS). Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, l’AAE renforce la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance par des déploiements fréquents de chasseurs dans les Pays baltes (mission enhanced Air Policing – eAP), le déploiement d’un système sol-air moyenne portée MAMBA en Roumanie et diverses missions aériennes de réassurance et d’Air Shielding. De plus, l’AAE joue un rôle clé dans la montée en puissance de l’Alliance dans le domaine spatial, en participant à la définition des politiques spatiales de l’Otan et en collaborant avec certains alliés pour développer des capacités communes. En 2026, l’AAE prendra notamment l’alerte Alert Readiness Framework (ARF) pour la partie Commandement et Contrôle (C2) de la composante aérienne, démontrant ainsi son engagement et sa capacité à diriger des opérations majeures au sein de l’Alliance.

Concernant les États-Unis, le changement de présidence pourrait faire entrer à court ou moyen terme notre relation bilatérale dans une logique plus transactionnelle. Ce partenaire reste pour autant le plus important pour la France et l’AAE préparera dès cette année sa participation aux célébrations de 2026 pour le 250e anniversaire de l’indépendance américaine.

La relation avec le Royaume-Uni sera également mise à l’honneur en 2025 avec le 15e anniversaire du traité de Lancaster House et les travaux en cours pour la signature d’un nouveau traité « Lancaster House 2.0 » d’ici l’automne 2025. Le volet aérien des travaux de planification opérationnelle sur les garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine sera aussi travaillé autour d’un cœur franco-britannique.

Espace particulièrement contesté et zone de transit de menaces vers l’Europe (terrorisme, immigration clandestine, trafic d’armes…), le bassin méditerranéen porte des enjeux importants d’appréciation de situation et de liberté de circulation et d’action, pour laquelle des points d’appui doivent être consolidés. Le renforcement de nos interactions avec certaines armées de l’air dans cet espace sera recherché.

Notre présence en Afrique de l’Ouest et centrale continue de s’adapter et les armées françaises évoluent aussi bien en termes de format que de visibilité. Le désengagement des forces françaises au Mali, au Burkina Faso et au Niger est achevé depuis fin 2023. Plus récemment, le retrait du Tchad a débuté en décembre 2024 et s’est officiellement achevé le 31 janvier dernier, tandis que celui du Sénégal a débuté en février et est prévu de s’achever en août. La France reste présente en Côte d’Ivoire, qui constitue désormais le partenaire principal de la région, mais y poursuivra toutefois la réduction des effectifs de ses forces de présence. À la fin de l’année 2025, ne resteront comme points d’appui permanents en Afrique de l’Ouest et centrale que la Côte d’Ivoire et le Gabon.

Le constat d’une perte progressive d’influence de la France et l’ouverture de plus en plus affichée des partenaires africains vers des compétiteurs stratégiques requièrent un changement de posture en profondeur. La transformation du dispositif militaire français en Afrique qui en découle inclut un choix plus exigeant de nos partenariats et la mise en œuvre d’options à géométrie variable, adaptées en fonction des attentes et des intérêts de nos partenaires comme des nôtres. Les enjeux pour l’AAE sont de rester capable de produire des effets dans toutes les lignes d’engagement stratégiques du chef d’état-major des Armées (Cema), en intégrant l’évolution en cours de notre dispositif de forces prépositionnées. Nos coopérations s’inscrivent donc désormais dans une approche d’accompagnement en s’assurant de l’acceptabilité de notre présence et la préservation de nos intérêts. L’AAE contribue notamment depuis 2024 à cette nouvelle coopération en Afrique sous le prisme des actions de Solidarité stratégique (Solstrat). La priorité pour l’AAE sera de maintenir une liberté d’accès et d’appui dans ce continent. Il faudra donc en premier lieu préserver nos derniers points d’appui Air historiques, préserver notre capacité d’accès et de circulation depuis la France avec nos partenaires privilégiés et étudier de nouvelles opportunités de partenariat, notamment en collaboration avec les forces de présence ou souveraineté (Forces françaises à Djibouti – FFDJ, Forces armées stationnées en zone sud de l’océan Indien – FAZSOI), afin de remodeler nos partenariats en Afrique et d’étendre notre liberté d’accès. L’accès à Madagascar reste à ce titre primordial pour notre souveraineté dans l’océan Indien.

Au Proche et Moyen-Orient, les coopérations Air sont dynamiques, mais exigeantes. Les partenaires de la zone sont des clients importants du secteur de l’aéronautique militaire, à la fois pour les Bases industrielles et technologiques de défense (BITD) française et étrangères. Aujourd’hui, les partenaires s’ouvrent sans retenue à des compétiteurs stratégiques davantage concurrentiels. Les conséquences du conflit mené par Israël depuis fin 2023, la chute du régime syrien fin 2024 et le changement de politique aux États-Unis depuis janvier 2025 devront conduire à une certaine prudence. Les enjeux pour l’AAE restent pour l’heure inchangés et consistent à d’abord contribuer à la stabilité régionale en garantissant une présence et une influence dans ce carrefour stratégique (via les accords de défense notamment) ; garantir ensuite une stratégie d’accès et de rebond vers l’Indo-Pacifique grâce à une fréquentation régulière de points d’appui stables ; et, enfin soutenir les armées de l’air partenaires par l’accompagnement opérationnel dans une logique « gagnant-gagnant ». Ainsi, les liens seront consolidés avec nos principaux partenaires dans la zone.

La zone indo-pacifique reste le théâtre d’une montée des tensions, principalement dans la péninsule nord-coréenne (menace nucléaire), en mer de Chine du Sud et autour de la question de Taïwan (publication chinoise de la ligne à 10 traits, élection d’un président pro-indépendance). La Corée du Sud connaît également une crise politique depuis fin 2024 pouvant fragiliser les équilibres géopolitiques notamment vis-à-vis de son adversaire nord-coréen qui n’a jamais été en aussi bonne position dans la région depuis la fin de la guerre froide, avec le soutien de Moscou. La montée des tensions États-Unis–Chine est également préoccupante et conduit à une réaffirmation d’alliance (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité – QUAD entre les États-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde). Cette zone est aussi prioritaire pour les États-Unis, notre premier partenaire. La région présente donc des équilibres fragiles qui affectent potentiellement notre souveraineté nationale sur nos territoires d’outre-mer et nécessitent de maintenir une présence régulière de l’AAE. La France reste une nation du Pacifique : il convient ainsi de sauvegarder d’abord nos intérêts nationaux sur les emprises d’outre-mer, en agissant en appui ou en complémentarité de nos forces de souveraineté lors d’exercices ou d’opérations dans la zone du Pacifique sud. L’entretien de notre capacité de projection de puissance contribuera également à renforcer notre crédibilité militaire indispensable à la construction de partenariats solides. À ce titre, les déploiements d’envergure de type Pégase (Projection d’envergure en Asie du Sud-Est) continueront d’être programmés. Ils auront même vocation, à compter de 2025, à rayonner à 360° et plus seulement vers l’Asie du Sud-Est. Dans ce cadre, nos relations bilatérales rechercheront la consolidation de nos points d’appui et l’interopérabilité avec nos partenaires principaux. Le travail de développement des points d’appui et d’interopérabilité s’appuie sur l’optimisation des flottes similaires (Rafale, Multi-Role Tanker Transport – MRTT, A400M, H225) en valorisant les travaux des User Teams lorsqu’ils existent.

Enfin, l’Amérique latine est le théâtre d’une montée de l’influence chinoise. La place importante du Brésil au sein des BRICS offre également une opportunité de coopération et d’influence aux compétiteurs principaux de la France et ses alliés dans cette région. Les enjeux pour l’AAE sont de garantir la liberté d’accès, de circulation et d’action pour nos aéronefs, de sauvegarder nos intérêts nationaux (territoires et département d’outre-mer ainsi que le Centre spatial guyanais de Kourou) et d’être en permanence en mesure de renforcer si besoin nos forces prépositionnées (appui renseignement, projection A400M en cas de catastrophe naturelle, dispositif de sécurité pour les lancements spatiaux). Le développement de la relation bilatérale avec le Brésil, partenaire historique dans la zone et limitrophe avec la Guyane française, sera recherché. Une attention sera également portée sur les prospects en cours ou à venir dans la zone.

Capacités

Le succès à l’export des matériels aéronautiques français (Rafale, mais aussi A400M, MRTT, H225) structure fortement la coopération Air. Découlant de décisions politiques, elles conduisent potentiellement à des partenariats de portée stratégique qui génèrent nécessairement beaucoup d’attentes de nos partenaires dans l’accompagnement lié à la montée en puissance de leurs capacités et la coopération opérationnelle. Ainsi, les RIM contribuent à appuyer les programmes d’armement majeurs – soutien aux exportations (Soutex), notamment avec l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne – et cherchent à fédérer de nouvelles coopérations capacitaires comme le domaine spatial ou depuis plus récemment de la défense sol-air (DSA). En marge du développement de projets capacitaires communs, la simple détention de matériels communs, alimentée par la bonne dynamique des exportations des matériels de guerre, ouvre également des partenariats privilégiés dans le cadre des User Teams multilatérales et de l’accompagnement bilatéral post-Soutex, notamment Rafale. Le domaine de la DSA française (SAMP/T, VL MICA, GM200…) connaît aussi en 2025 un regain d’intérêt de la part de partenaires jusqu’alors attachés à une BITD étrangère. Ces pays seront à suivre et à accompagner dans le cadre du Soutex le cas échéant, dans la limite de nos capacités et le respect de nos priorités opérationnelles. Enfin, les RIM bilatérales et multilatérales doivent aussi permettre d’éviter l’éviction de la France de « bulles d’équipements » au format d’échange propriétaire de type F-35 en développant des interactions favorables au maintien de l’interopérabilité – notamment en format FRUKUS (France, Royaume-Uni, États-Unis) et avec les partenaires italiens, néerlandais, suisses, belges… – en se projetant sur les programmes et évolutions à venir via les réseaux de type Cloud de combat (Scaf/TEMPEST, par exemple).

L’Espace

Le domaine spatial est inscrit dans la stratégie de coopération de l’AAE. De manière peut-être encore plus évidente que pour le milieu aérien, tous les milieux et champs bénéficient de l’Espace. Compte tenu de son caractère transverse, son pilotage nécessite de tenir compte de la pluralité des organisations retenues chez nos partenaires pour leur domaine spatial de défense. La relation bilatérale avec Washington revêt dans ce domaine une importance particulière pour le développement de notre expertise (volet formation et entraînement), comme dans la conduite des opérations. Les autres partenariats bilatéraux ainsi qu’une grande majorité de nos partenaires européens ouvrent, à divers degrés, des perspectives positives de coopération opérationnelle, prioritairement dans la surveillance de l’Espace, ainsi que de formation et d’entraînement portée par l’Académie spatiale de défense. Les forums multilatéraux, à l’instar de l’initiative Combine Space Operations (CSpO, entre l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis), ceux de l’Union européenne et de l’Otan constituent aussi des axes de notre coopération spatiale.

Conclusion : renforcer l’influence et le rayonnement de la France et de l’AAE

Les RIM contribuent à renforcer l’influence et le rayonnement de la France et de l’AAE. Le pilotage des postes permanents à l’étranger doit être en cohérence avec les priorités des partenariats de l’AAE, notamment au sein du réseau diplomatique des missions de défense. De même, le choix et les modalités de mise en œuvre des formations ouvertes aux partenaires, en coordination avec l’École de l’Air et de l’Espace, doivent s’inscrire dans une vision de moyen à long terme, visant, d’une part, à transférer la culture et le savoir-faire opérationnels de l’AAE là où c’est son intérêt et, d’autre part, à créer des liens avec de futurs décideurs et à contrer la concurrence croissante de nos compétiteurs. ♦


(1) Ministère des Armées, « Mission PÉGASE » (https://www.defense.gouv.fr/operations/operations/mission-pegase).
(2) Macron Emmanuel, « Discours sur la stratégie de défense et de dissuasion devant les stagiaires de la 27e promotion de l’École de Guerre », 7 février 2020 (https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/02/07/discours-du-president-emmanuel-macron-sur-la-strategie-de-defense-et-de-dissuasion-devant-les-stagiaires-de-la-27eme-promotion-de-lecole-de-guerre).
(3) Conseil de l’Union européenne, Une boussole stratégique en matière de sécurité et de défense - Pour une Union européenne qui protège ses citoyens, ses valeurs et ses intérêts, et qui contribue à la paix et à la sécurité internationales, mai 2022, 47 pages (https://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-7371-2022-COR-1/fr/pdf).
(4) Ministère des Armées, « Guerre en Ukraine : le dossier » (https://www.defense.gouv.fr/ministere/dossiers-evenementiels-thematiques-du-ministere-armees/guerre-ukraine-dossier).

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Juin 2025
n° 881

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