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  • Revue n° 131 Décembre 1955
  • Tactique de la guerre atomique

Tactique de la guerre atomique

P., « Tactique de la guerre atomique  » Revue n° 131 Décembre 1955 - p. 645-646
Auteur(s) de l'ouvrage : Lieutenant-colonel Ferdinand Otto Miksche (préface de l’ingénieur-général Combaux, traduction du capitaine de vaisseau en retraite René Jouan) Éditions Payot, 1955 ; 216 pages

Après une introduction dense mettant en relief les enseignements des derniers conflits, le lieutenant-colonel Miskche (Professeur à l’Institut des hautes études militaires de l’armée portugaise) aborde l’exposé de la guerre atomique et certains aspects de cet angoissant problème, dans la seule hypothèse de l’emploi des armes nucléaires de type A, c’est-à-dire excluant celui des armes thermonucléaires.

Dans un premier chapitre intitulé « Tactique atomique », l’auteur montre la supériorité manifeste conférée à la défensive par l’utilisation des armes nucléaires de type A, celle-ci retirant d’un dispositif préalablement enterré, soutenu par un feu atomique préalablement mis en place, de considérables avantages sur un ennemi contraint de se déployer pour attaquer, donc non abrité, et, de ce fait, infiniment plus vulnérable.

Retour aux tranchées se demande-t-il ?

Il faut savoir gré au colonel Miksche d’avoir osé soulever cet aspect jusqu’ici négligé de la guerre atomique. Sans doute va-t-il à l’encontre de la théorie de la dispersion, de la fluidité et de la mobilité dans les grands espaces. Mais pour autant, a-t-on le droit de le tenir pour secondaire quand il est unanimement reconnu que l’abri enterré constitue de loin la meilleure protection contre le danger atomique.

Il fait ensuite très judicieusement remarquer que le combattant, celui des divisions, n’est pas intéressant pour l’engin atomique ; ce dernier, plutôt que le menu fretin, aimera mieux se réserver les belles pièces des arrières rapprochés (de 20 à 150 km) où la destruction de centres de communications bien choisis paralysera l’avant sans rémission, et ceci d’autant plus, qu’il est vain de penser qu’il est possible de sauver par la dispersion le système des communications et transports routiers. Au-delà de 150 km l’engin stratégique complétera cette œuvre de paralysie menée par l’aviation tactique et les engins autopropulsés.

Quelle forme pourrait donc revêtir la bataille ?

Dans la défensive, un système de lignes successives distantes de 5 à 6 km, avec tranchées profondes et abris enterrés pour les hommes et le matériel, unités dispersées, isolées, mais pouvant combattre de façon autonome.

Les contre-attaques, pour éviter les dangers auxquels s’exposent les concentrations, seront faites à « petite échelle », et conduites à la manière d’une « contre-infiltration ».

Quant aux réserves, leur emploi achoppe immédiatement sur le problème « contraction-dispersion » qui est loin d’être résolu.

Cette contradiction est encore plus accentuée dans l’offensive, et, pour la caractériser l’auteur emploie le terme de « concentration dispersée ». Peut-on avouer plus clairement, cruel embarras et impuissance à résoudre ?

Et le colonel Miksche ajoute : « Contre un adversaire abrité et dispersé, l’assaillant avançant en terrain découvert est incomparablement plus vulnérable », en outre l’offensive « doit se développer à partir d’une profondeur considérable » or, « sans concentration l’attaque ne peut posséder de pouvoir pénétrant ».

Telle est la conclusion désenchantée à laquelle aboutit notre auteur lequel dit encore : « la question de savoir comment forcer les défenses de l’ennemi avec les forces terrestres demeure largement ouverte, et l’on peut se demander quel sera l’aspect général d’une guerre future, si les fronts terrestres se stabilisent ». Pour l’heure, le lieutenant-colonel Miksche n’aperçoit en vue que la stabilisation.

Rendons grâce enfin au lieutenant-colonel Miksche d’avoir osé effleurer l’élément capital, le seul que personne n’ose ou ne veuille considérer, le seul qui s’élève vraiment au-dessus de tous les autres, qui est la clef du problème atomique et le guide de l’esprit angoissé : le facteur psychologique ; car toutes ces unités dispersées dans le vide démoralisant d’un champ de bataille où le combattant n’a pas de voisin, devraient se mouvoir et combattre dans l’hallucinante épouvante des explosions atomiques ; et ces combinaisons tactiques ne peuvent satisfaire la raison que si les hommes sont remplacés par de parfaits robots avec cœur et âme électroniques insensibles à la terreur. Mais, si au lieu du robot impassible, c’est l’homme, avec son pauvre cœur d’homme que nous considérons, qu’en advient-il des procédés de combat envisagés ?

Et après avoir jeté un regard sur ce que pourraient être, les paniques, les cohues, les réactions de l’instinct de conservation aussi bien aux Armées que dans la population civile, sur les « hordes » des « migrations non organisées », sur la démoralisation des arrières, le colonel Miksche poursuit : « Les soldats devront agir comme des robots, automatiquement. Si l’on permet à leur esprit de s’écarter de la tâche en cours, les effroyables conditions d’une guerre future peuvent fort, bien les démoraliser. »

Or, il n’est au pouvoir d’aucune puissance humaine d’apaiser ou de prévenir les folies collectives de l’ère atomique.

Le problème de la guerre atomique demeure sans solution.

Serait-ce le commencement de la sagesse… ou d’une autre politique ? ♦

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