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  • Revue n° 133 Février 1956
  • Otan - Réunions de fin d'année - En Europe - Au Moyen-Orient - Questions militaires

Otan - Réunions de fin d'année - En Europe - Au Moyen-Orient - Questions militaires

Plessis (du), « Otan - Réunions de fin d'année - En Europe - Au Moyen-Orient - Questions militaires  » Revue n° 133 Février 1956 - p. 241-243

Réunions de fin d’année

L’année s’achève pour l’Otan sur les réunions habituelles à Paris de ses instances les plus élevées et dans le climat d’appréhension que suscitent au lendemain de l’échec de Genève, les nouvelles initiatives soviétiques.

Précédant comme de coutume la session ministérielle plénière du Conseil de l’Atlantique Nord, le Comité militaire s’est réuni le 9 décembre 1955, puis a tenu le 13 une séance avec les Représentants permanents du Conseil. L’attention des chefs d’état-major s’est portée particulièrement sur une appréciation du risque que fait courir aux communications de l’Alliance, le développement considérable des armements navals soviétiques.

La XVIIIe session du Conseil présidée par le ministre des Affaires étrangères de l’Islande s’est poursuivie pendant les journées des 15 et 16 décembre 1955, groupant les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et des Finances des quinze États-membres.

Après rapport du Secrétaire général, Lord Ismay, la partie la plus importante du débat a porté sur l’examen de la situation internationale. Le Conseil s’est préoccupé notamment des efforts d’infiltration soviétique dans les pays sous-développés de l’Asie du Sud-Est et du Proche-Orient par le moyen d’offres d’assistance économique, l’octroi de crédits et les contrats de vente d’armes. Plusieurs ministres ont souligné l’urgence des mesures à prendre pour parer à ce débordement des défenses l’Occident par l’aile asiatique et africaine. Les moyens militaires de défense commune ne suffisent plus, « la récente évolution de la situation internationale », reconnaît le communiqué final, « rend plus nécessaire que jamais une étroite coopération entre les pays membres de l’Alliance telle qu’elle est envisagée par l’article 2 ».

Il est de plus en plus évident que seule une véritable communauté politique et économique de l’Occident offre quelque chance de faire face avec succès à une telle recrudescence de la guerre froide.

Les programmes de mise sur pied des forces pour les trois années à venir ont été approuvés avec le souci de doter les nations membres, des armements les plus modernes.

La question de la défense aérienne a tout particulièrement retenu l’attention du Conseil. Le général Gruenther, Commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), faisant valoir le caractère archaïque et inefficace d’un système de défense aérienne basé sur le respect exclusif des souverainetés nationales, a présenté un plan d’intégration de l’ensemble de ces défenses et des systèmes de détection, articulé pour l’ensemble de l’Europe en quatre secteurs étroitement coordonnés, il a préconisé la création d’un réseau de transmissions militaires à l’épreuve du brouillage. Ses recommandations ont été approuvées par le Conseil.

En marge des réunions de celui-ci, ont eu lieu des échanges de vues à trois sur la situation en Moyen-Orient, et des conversations anglo-gréco-turques sur la question de Chypre. Une réunion du Conseil de l’Union européenne occidentale (UEO) tenue le 14 décembre 1955, au Quai d’Orsay, avait eu également à débattre de la question sarroise et à examiner la conformité du plan de réarmement allemand avec les clauses des accords de Paris.

Europe

Dans trois notes identiques remises le 6 décembre 1955 à Vienne, les gouvernements de Londres, de Paris et de Washington reconnaissent la neutralité de l’Autriche en prenant acte de la loi votée le 26 octobre 1955 par le Parlement autrichien ; cette loi impose à l’Autriche une « neutralité perpétuelle » et déclare que l’Autriche ne s’associera jamais à une alliance militaire quelle qu’elle soit et ne permettra pas l’établissement sur son territoire de bases étrangères.

Le gouvernement de Bonn s’efforce toujours de faire échec à toute reconnaissance du gouvernement de la République démocratique allemande (RDA) : devant la prétention soviétique de considérer Berlin-Est comme partie intégrante de l’Allemagne orientale, les trois Occidentaux ont remis une note de protestation officielle.

Des mesures viennent d’être prises pour le démarrage de l’instruction des cadres des nouvelles forces armées allemandes. C’est à Andernach, sur le Rhin, que sera constitué le premier noyau de l’armée de terre ; un centre d’instruction aérienne sera établi près d’Aix-la-Chapelle et Wilhelmshaven sera le centre d’entraînement des marins.

L’aide militaire accordée par les États-Unis aux nations européennes doit, aux termes du projet de l’Administration de l’aide à l’étranger, être considérablement majorée : la loi n’est pas encore passée devant le Congrès.

Moyen-Orient

La réaction soviétique à l’extension du Pacte de Bagdad n’a pas tardé à se faire sentir. La chaîne de défense continue que l’Occident a tenté d’édifier aux limites méridionales de l’URSS entre la Turquie et le Pakistan en encourageant l’alliance de l’Iran à ce pacte, se trouve en fait contournée. Au cours d’un voyage retentissant de plus de quatre semaines à travers l’Inde, la Birmanie et l’Afghanistan, les dirigeants soviétiques, non sans multiplier les appels au neutralisme et les tirades violentes contre l’Occident, ont passé avec ces pays une série d’accords économiques et préparé une voie d’accès vers la mer d’Oman. Ils ont contribué à affaiblir la position du Pakistan, face à l’Afghanistan.

La situation au Moyen-Orient est par ailleurs caractérisée par la persistance de la tension israélo-égyptienne, la violente hostilité manifestée par la Jordanie à son inclusion dans le Pacte de Bagdad et le resserrement des liens militaires entre l’Égypte et l’Arabie saoudite par la nomination d’un chef commun des forces armées : un général égyptien.

L’indépendance du Soudan votée le 14 décembre 1955 a été reconnue par l’Égypte et par la Grande-Bretagne.

Questions militaires

Dans le cadre des préoccupations du Conseil, le Centre technique de défense aérienne de La Haye institué en décembre 1954 est en mesure d’apporter une utile contribution aux problèmes de défense aérienne pour l’ensemble du commandement du général Gruenther.

Le Conseil a également décidé un renforcement des bases aériennes alliées dans le secteur Sud européen par la création en Italie, à Vicence, d’une nouvelle Force aérienne tactique alliée. La 5e ATAF (Allied Tactical Air Force) qui sera mise en place début 1956 sera rattachée au commandement du général Timberlake qui disposait déjà de la 6e ATAF stationnée en Turquie. Deux autres unités, la 2e et la 4e ATAF sont stationnées en Allemagne. Cette nouvelle grande unité aérienne sera composée d’éléments de cinq pays : Italie, Grèce, Turquie, France et États-Unis. Son commandant sera prochainement désigné.

Dans le haut commandement, le vice-amiral américain Glover a été désigné comme adjoint à l’amiral britannique Grantham, commandant en chef à Malte des Forces alliées en Méditerranée.

Le général Lawton Collins, ancien chef d’état-major de l’armée américaine et représentant des États-Unis au Groupe permanent à Washington, sera remplacé dans ce poste par le général Leon W. Johnson de l’USAF. ♦

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