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  • Revue n° 141 Novembre 1956
  • Otan - La crise de Suez - Au conseil de l'Otan et de l'UEO - Questions militaires

Otan - La crise de Suez - Au conseil de l'Otan et de l'UEO - Questions militaires

Plessis (du), « Otan - La crise de Suez - Au conseil de l'Otan et de l'UEO - Questions militaires  » Revue n° 141 Novembre 1956 - p. 1413-1415

La crise de Suez

Les principaux contacts diplomatiques pris au cours du mois de septembre ont eu pour objet le règlement de la crise de Suez.

Une nouvelle conférence s’est tenue à Londres pour promouvoir une association des usagers du Canal : parallèlement, la Grande-Bretagne et la France, soucieuses d’obtenir la caution des Nations unies au principe de gestion internationale du canal, ont saisi le Conseil de sécurité, en date du 23 septembre 1956, de la situation créée par l’action unilatérale du gouvernement égyptien. On en revient ainsi, après deux mois, à une procédure qui avait été jugée trop lente au début du conflit. Le gouvernement du Caire avait adressé de son côté, dès le 17 septembre 1956, une contre-requête soulignant la menace que faisait courir à sa propre souveraineté et à la paix du monde l’action des gouvernements de Londres et de Paris.

Quoi qu’il en soit, les débats de New York sur la crise de Suez ont mis à jour les divergences de vues qui séparent Paris et Londres de Washington et portent atteinte au crédit des organisations internationales comme moyen de résoudre les conflits.

Le principal bénéficiaire de l’état de choses présent est l’Union soviétique devenue pratiquement puissance méditerranéenne : le fait nouveau que constitue la présence à Suez d’un important contingent de pilotes soviétiques donnera à Moscou un motif permanent d’intervention dans une partie du monde qui lui était jusqu’alors restée relativement fermée. Les contacts de plus en plus étroits entre Paris et Londres ont amené les deux gouvernements à décider le maintien du dispositif de protection mis en place conjointement en Méditerranée orientale.

Au Conseil de l’Otan et de l’Union européenne occidentale (UEO)

Aucun communiqué n’a été publié sur la réunion du Conseil de l’Otan du 5 septembre 1956 à laquelle assistaient plusieurs ministres, dont M. Selwyn Lloyd, président de la conférence de Londres. Même absence de publicité autour d’une réunion du Conseil de l’UEO tenue à l’échelon ministériel, le 15 septembre 1956 à Paris, à l’initiative de la République fédérale allemande (RFA) et dont l’objet était l’étude des incidences politiques des plans de défense de l’Europe.

Face aux difficultés nouvelles en Méditerranée et dans le Proche-Orient, une tendance apparaît quant à un resserrement politique européen : la création d’une zone de libre-échange en Europe devient une possibilité favorablement envisagée par la Grande-Bretagne et la liquidation du contentieux franco-sarrois, obtenue à la suite d’une rencontre du chancelier Adenauer et du président du Conseil français, le 29 septembre 1956, autorise quelque espoir de « relance européenne ».

Une réunion exceptionnelle des représentants permanents de l’Otan s’est tenue également le 28 septembre 1956, au lendemain de la décision annoncée à Bonn d’une renonciation au projet de service militaire de dix-huit mois. Devant l’ampleur de l’opposition parlementaire au projet gouvernemental, le chancelier Adenauer a jugé plus opportun d’y renoncer et de limiter à un an la durée du service militaire. Cette situation ne manque pas de préoccuper les autorités de l’Otan, les chefs militaires, comme le rappelait le général Gruenther, Commandant suprême allié en Europe (SACEUR), à Oslo le 18 août 1956, s’étant toujours prononcés sur la nécessité d’un service de deux ans dans tous les pays Otan.

On sait que la présidence du Conseil de l’Atlantique-Nord est assurée chaque année par l’un des pays membres, en suivant l’ordre alphabétique. Assurée depuis un an par l’Islande, elle passe, à compter du 18 septembre 1956, au ministre des Affaires étrangères d’Italie, M. Gaëtano Martino. Cette personnalité, qui est également membre du Comité des Trois chargé de préparer une mise en œuvre des dispositions non militaires du traité, a rencontré récemment à Paris le sénateur Walter George, envoyé spécial du président Eisenhower auprès de l’Otan.

Questions militaires

Des cérémonies intimes se sont déroulées successivement à Fontainebleau et à Rocquencourt, au Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE) pour les adieux du maréchal Juin qui a quitté le commandement en chef des forces alliées Centre-Europe. Le général Gruenther a donné lecture d’un message adressé par le président Eisenhower au maréchal Juin pour reconnaître les éminents services qu’il a rendus à la cause du monde libre. La prise de commandement du général d’armée Valluy a eu lieu quelques jours plus tard à Fontainebleau, le 3 octobre 1956.

Une réunion du Comité militaire doit avoir lieu dans le courant d’octobre à Washington : ce sera la 14e session de cet organisme qui comprend les chefs d’état-major de tous les pays membres.

Des manœuvres de la division portugaise se sont déroulées du 23 au 29 septembre 1956 dans la région de Santa-Margherita, au Sud-Est de Lisbonne, en présence du maréchal Montgomery et des représentants militaires nationaux au SHAPE, qui étaient les invités du gouvernement portugais.

Comme chaque année, un exercice de défense aérienne Whip Saw intéressant l’ensemble du commandement allié en Europe, a eu lieu du 26 au 29 septembre 1956. Des unités de toutes les forces aériennes affectées au SACEUR y prenaient part, ainsi que les organisations nationales de défense aérienne belge, française, néerlandaise et britannique. La coordination des opérations nationales de défense aérienne était, pour la première fois, assurée par le SHAPE. Des éléments du Tactical Air Command des États-Unis y ont également participé en partant de bases américaines vers la France, l’Italie et l’Allemagne de l’Ouest.

Deux manœuvres navales ont été également organisées, l’une par le Commandement allié Atlantique (SACLANT) du 4 au 8 septembre 1956, consistant en un exercice de cadres sur toute la zone de l’Atlantique, l’autre en mer du Nord, dans la deuxième quinzaine d’août, par le commandement allié de la Manche. Dirigée par l’amiral néerlandais commandant le secteur du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) et mettant en jeu une cinquantaine de navires anglais, français, américains, belges, néerlandais, norvégiens, cette manœuvre a donné lieu notamment à des opérations de défense contre les ruines, qui se sont prolongées pendant un mois. ♦

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