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  • Revue n° 141 Novembre 1956
  • Militaire - L'Armée autrichienne - À propos de l'Armée de l'Allemagne occidentale

Militaire - L'Armée autrichienne - À propos de l'Armée de l'Allemagne occidentale

E.-J. Baude, « Militaire - L'Armée autrichienne - À propos de l'Armée de l'Allemagne occidentale  » Revue n° 141 Novembre 1956 - p. 1415-1417

L’armée autrichienne

À peine libérée, l’Autriche a songé à se reconstituer une armée.

Dès le 13 mai 1956 le gouvernement autrichien a créé un ministère de la Défense nationale dont le titulaire est M. Ferdinand Graf. Deux mois plus tard, le 26 juillet 1956, il publiait les décrets de nominations aux trois grands commandements militaires terrestres :

– Gruppenkommando n° 1 à Vienne (3 brigades) ;
– Gruppenkommando n° 2 à Graz (2 brigades) ;
– Gruppenkommando n° 3 à Salzbourg (3 brigades).

Lorsque la mise sur pied sera terminée, l’armée de terre comptera trois groupes de 3 brigades chacun, soit au total 9 brigades dont 4 de campagne, 4 de montagne et 1 spécialisée.

Chaque brigade est composée de 2 à 3 bataillons d’infanterie partiellement motorisés, de 1 bataillon de chasseurs entièrement motorisé et d’unités (de l’importance de 1 compagnie) de chars, d’artillerie, de transmissions et du génie. Au total 4 000 hommes environ.

En outre, chaque groupe disposera de un régiment de chars.

Actuellement, les brigades sont au nombre de 8 et ne comptent que 2 bataillons et des embryons d’unités de chars, d’artillerie et de génie. Les états-majors de groupe et de brigade seront tous constitués d’ici la fin de l’année.

L’armement est hétéroclite : d’origine américaine et russe (chars M24 américain et T-34 russe, artillerie et armes d’infanterie américaines ; radars soviétiques, matériels du génie américains). Le Gouvernement a l’intention de le moderniser et de l’unifier.

L’instruction est centralisée à l’échelon brigade dans un seul centre d’instruction toutes armes : infanterie, artillerie, blindée et génie.

La durée du service actif est de 9 mois et les engagements sont au minimum de 15 mois. L’incorporation des appelés est prévue deux fois par an. La première classe appelée sous les drapeaux est la classe 1957 dont 33 000 h ont été reconnus aptes au service : 11 000 ont signé un engagement de 15 mois et serviront en grande partie dans des unités techniques où l’instruction est plus longue. L’incorporation de cette classe a commencé le 15 octobre 1956 (12 000 h) ; le reliquat sera incorporé au printemps prochain.

L’armée (Bundesheer) comptera alors un effectif de 40 000 h.

Les officiers ont été recrutés : les plus jeunes parmi ceux ayant servi dans la Wehrmacht et les plus âgés parmi ceux ayant servi dans l’armée autrichienne entre 1919 et 1937. Un peu plus de 600 sont actuellement en service.

L’inspecteur général de l’armée autrichienne est le colonel Erwin Fusseneger, ancien officier des chasseurs tyroliens.

Le chef de la section opérations-plan est le général major Emil Liebitzky (il dirigeait l’office de la Défense nationale, qui a été remplacé par le ministère de la Défense nationale le 18 mai 1958) qui fit toute la guerre 1914-1918 dans l’artillerie. Il avait quitté l’armée en 1938, en raison de son hostilité au régime nazi et n’avait pas été incorporé dans la Wehrmacht. En 1945, il était chargé des pensions militaires au ministère des Finances. Il avait participé à l’organisation de la gendarmerie autrichienne.

Le gouvernement autrichien envisage la création d’une armée territoriale en utilisant les classes anciennes n’ayant accompli aucun service militaire.

Le budget de la Défense nationale autrichienne a été fixé, pour l’année en cours, à 3 milliards de shillings (soit 42 Md de francs environ), ce qui représente seulement 3 % du revenu national.

À propos de l’armée de l’Allemagne occidentale (RFA)

L’organisation du haut commandement de l’armée allemande occidentale doit, à la demande d’un groupe parlementaire, être définie lors des prochains débats parlementaires à la Chambre des députés (Landtag).

Le projet gouvernemental prévoit que le commandement des trois armées (terre, air, mer) sera coordonné par une Direction des forces armées sans que ces armées lui soient subordonnées.

Le Parti social-démocrate (PSD), appuyé par d’autres formations politiques, demande la création de cinq secrétariats d’État subordonnés au ministère de la Défense nationale et la nomination d’un inspecteur général des forces armées. À côté de ces cinq secrétaires d’État, il propose de créer des postes d’adjoint politique, de chef de l’administration militaire, de chef de la technique et de l’armement, de chef de la défense territoriale. Car, actuellement, le ministre de la Défense arbitre toutes les questions techniques sans lui-même être technicien.

Les commandants des régions militaires ont été désignés et sont installés dans les chefs-lieux de leur région :

1re région à Kiel-Wik ;
2e région à Hanovre-Buchholz ;
3e région à Düsseldorf ;
4e région à Mayenne ;
5e région à Boblingen (Wurtemberg) ;
6e région à Munich.

L’effectif de l’armée fédérale doit atteindre 95 000 h à la fin de l’année. En septembre, il n’était encore que de 58 000 h dont 17 000 sous-officiers, 7 000 officiers et 73 généraux ; 30 000 engagés appartiennent à de jeunes classes n’ayant jamais accompli de service militaire.

L’incorporation de 50 000 recrues de la classe 1957 et des classes plus anciennes est prévue en avril 1957. Ces jeunes gens doivent comparaître en décembre devant un conseil de révision. Le cas des objecteurs de conscience sera examiné par une commission spéciale mais les intéressés auront le droit d’interjeter appel. Leur association a annoncé qu’elle ouvrira prochainement dans les grandes villes des bureaux de consultation. En outre, l’intégration dans les cadres de la Bundeswehr d’anciens membres des SS (officiers et sous-officiers) provoque des discussions passionnées entre le ministère de la Défense et une partie de l’opinion publique ; sur 1 300 anciens officiers des Waffen SS qui ont déposé une demande d’engagement dans la Bundeswehr, 33 seulement ont été retenus jusqu’ici.

Le personnel civil est en cours de recrutement ; il porte sur 20 000 personnes et fait l’objet d’une sélection sévère.

Les polémiques sur l’organisation générale de l’armée continuent dans les différentes sphères politiques, certaines soutenant l’inutilité d’une grande armée dotée d’un armement classique.

La presse allemande a souligné, il y a quelques semaines, les déclarations d’un général britannique en visite à Bonn : « Les Occidentaux attendent de l’Allemagne occidentale une armée de 12 divisions ; leur composition et leur armement sont une affaire purement allemande et l’effectif de 500 000 h ne doit pas être considéré comme intangible ». ♦

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