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  • Revue n° 142 Décembre 1956
  • Aéronautique - L'aviation militaire française à travers le monde - Progrès et problèmes de l'Aviation commerciale - Performances et présentations

Aéronautique - L'aviation militaire française à travers le monde - Progrès et problèmes de l'Aviation commerciale - Performances et présentations

Jean Bloch, « Aéronautique - L'aviation militaire française à travers le monde - Progrès et problèmes de l'Aviation commerciale - Performances et présentations  » Revue n° 142 Décembre 1956 - p. 1591-1593

L’aviation militaire française à travers le monde

En Égypte comme en Afrique du Nord française, l’Armée de l’air est engagée dans des opérations importantes. Si l’Algérie bénéficie d’unités spécialement adaptées, ce sont en revanche les formations de combat de la métropole qui ont dû faire face, à partir des bases de Chypre à une situation nouvelle en Méditerranée orientale.

En Algérie, l’activité aérienne demeure soutenue et atteint une moyenne de 1 100 sorties par semaine. Ainsi entre Mouzaïaville et Aïn-Sefra des opérations héliportées ont mis en ligne 1 815 hommes et 7 tonnes de matériel. Dans la seule journée du 8 septembre 1956, 4 Sikorsky S-58 ont mis en place en moins de 3 heures, les 710 h qui participèrent à l’opération de Bordj Menaïel.

Le 18 septembre 1956, un soutien efficace apporté aux troupes opérant dans le Djebel-Béchar a forcé les rebelles à décrocher en abandonnant 20 tués et de nombreux blessés. Cette opération a entraîné la découverte de documents importants et de dépôts de vivre.

Le même jour, un certain nombre de hors-la-loi, dont un chef de bande, ont été tués dans les grottes où ils s’étaient réfugiés par des engins SS-11 lancés d’un dispositif installé sur Dassaut 311. Enregistrons ce succès de nos engins spéciaux.

Dans la semaine du 21 au 27 septembre 1956, 1 119 missions ont été effectuées et les bandes rebelles ont subi leurs plus lourdes pertes au Djebel-Foua et dans la région de Mac-Mahon. De même on note 1 167 missions du 28 septembre au 4 octobre 1956 et 1 039 du 5 au 11 octobre 1956.

Les hélicoptères ont transporté 1 169 combattants au cours de cinq opérations, dont un coup de main entièrement héliporté le 8 octobre 1956 à l’Est de Cherchell, une opération le 9 près de Condé-Smendou, une opération d’envergure les 10 et 11 dans la région de Freha (Kabylie).

Pendant la même période, l’aviation stationnée au Maroc accomplissait une centaine de missions par semaine, et celle de Tunisie environ 80.

L’aéronavale remportait de son côté un succès important en permettant l’arraisonnement du bateau-pirate Athos, tandis que l’Armée de l’air participait à l’interception discrète de l’avion d’Air-Maroc qui transportait des chefs fellagha de Rabat pour Tunis.

En Égypte, l’aviation franco-britannique a pris à son compte une foudroyante offensive aérienne destinée à ouvrir à un débarquement classique l’accès de la zone du canal de Suez.

Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1956, le bombardement efficace des quatre bases aériennes de Kabrit, Inchass, El Fayid, Abu Soueir, accompli sans réaction de chasse et face à une DCA médiocrement employée, détruisait au sol une quinzaine d’avions et préparait les attaques du 2, qui mirent hors de combat une centaine d’appareils dont des MiG-15 et MiG-17 Fresco et des bombardiers légers à réaction Il-28 Beagle. À partir du 3 novembre 1956, l’attaque des nœuds ferroviaires et routiers, des casernes et rassemblements de troupes faisait suite au bombardement des émetteurs du Caire d’où partait la trop célèbre Voix des Arabes. Il y a lieu de souligner le souci visible d’épargner les populations civiles, même au prix de risques certains, par avertissement direct des régions menacées.

Notons la mission plus pacifique qui a conduit récemment M. Laforest, secrétaire d’État à l’Air, le général Faure, chef de son état-major particulier (EMP), et M. Dutouquet, chef adjoint de cabinet, en Afrique équatoriale française (AEF), à Madagascar et Djibouti, par Malte, Élisabethville, la Rhodésie et l’Éthiopie, et celle de deux SNCASE SE.2010 Armagnac transportant l’École de l’Air en Amérique du Sud, où le général Bigot et le colonel Dorance ont évoqué les souvenirs de Mermoz et de Santos-Dumont.

Progrès et problèmes de l’aviation commerciale

Comme chaque année, c’est au mois de septembre que l’aéroport de Paris bat ses records d’activité. Ainsi, pour l’ensemble Orly-Le Bourget, on a enregistré :

– Mouvements : 9 751 avions (soit une augmentation de 8,2 %) ;
– Passagers : 232 682 (augmentation : 17,6 %) ;
– Fret : 8 373 tonnes (augmentation : 20,3 %) ;
– Poste : 1 101 t (augmentation : 31,7 %).

Le mois de septembre 1956 a dépassé les 280 000 passagers. Le 1er du mois, le chiffre des 10 000 en un jour a été dépassé pour la première fois. Sur le seul aéroport d’Orly on a observé en septembre les trafics maxima suivants :

– 211 749 passagers pour le mois ;
– 47 135 passagers en une semaine ;
– 7 550 passagers en une journée.

Une statistique portant sur les neuf premiers mois de 1956 fait apparaître : 1 842 529 passagers, 30 769 t de fret et 8 919 t de poste.

Le trafic passagers pendant ce temps a été supérieur à celui de toute l’année 1954 et le trafic de fret dépasse dès maintenant celui de toute l’année 1955.

C’est toujours à Orly que l’augmentation relative est la plus élevée pour les mouvements et les passagers. C’est au contraire Le Bourget qui enregistre la plus grande augmentation de fret : 33 % contre 20,5 % à Orly.

La Sud-Aviation SE-210 Caravelle, espoir de notre aviation commerciale, continue ses démonstrations. Le n° 1 a dépassé 500 heures de vol et accompli une liaison Paris-Nice en 1 h 16, puis a inauguré la nouvelle piste de Clermont-Ferrand–Aulnat, longue de 1 700 m avec une aisance remarquable. 165 heures de vol effectuées en août attestent aussi sa parfaite mise au point.

L’avion géant Bristol Britannia a fait des vols de démonstration transatlantiques très réussis, et paraît s’orienter vers des services et touristes d plus lents que ceux qu’assureront les Bœing 707 ou DC-8 mais moins coûteux.

La société Bœing annonce que 143 de ses 707 sont en commande, tandis que Douglas confirme 115 DC-8, soit un total de 249 quadriréacteurs transatlantiques.

Le succès même du réacteur va poser le problème de l’amortissement en 3 ou 4 ans des DC-7 et Lockheed L-1049 Super Constellation que leurs caractéristiques de rayon d’action et d’altitude élevée de navigation rendront moins faciles à déclasser en moyens courriers que leurs prédécesseurs.

À l’opposé, dans la gamme des performances, la SABENA, utilisant 2 hélicoptères Sikorsky S-58 a relié Paris à Bruxelles en 1 h 16.

Performances et présentations

C’est après avoir dépassé la prodigieuse vitesse de 3 500 km/h que le capitaine M.G. Apt a trouvé la mort dans la rupture en vol du Bell X2. Les enregistreurs récupérés livreront sans doute le secret de la catastrophe, au moins à quelques spécialistes.

Quant au record américain sur base de 15 km, il est précisé que l’avion Vought F-8 Crusader était armé et chargé de son poids de munitions. Le parcours de la base, à 12 000 m d’altitude, exigeait moins de 34’’ tandis que le demi-tour simple imposait au pilote d’effectuer sur un rayon de plus de 13 km un parcours supplémentaire de 40 km, en désaxant l’avion de plus de 26 km, voire de 90 km si le pilote doit le ramener sur l’axe. La durée totale du vol, avec la base parcourue dans les deux sens, a été de 32 minutes ; le poids au départ était de 10,8 t et la poussée de 6,8 t avec postcombustion (allumée seulement à partir de 10 000 m et coupée au retour).

Déjà les États-Unis annoncent pour 1958 le prototype de bombardement léger Martin XB-68, qui dépasserait Mach 2 et 20 000 m d’altitude.

Dans les moins de 1 000 kg, les pilotes tchèques Novak et Stastny, avec des L-40 Meta Sokol de 105 et 160 CV, ont battu des records du monde de distance (4 430 km en ligne droite et 3 113 km en circuit fermé) et de vitesse (286 km/h sur 500 km ; 285 sur 1 000 km et 279 sur 2 000 km).

L’aviation française s’est associée aux fêtes brésiliennes en l’honneur de Santos-Dumont, du 16 au 23 octobre, avec la présence du Nord 2501, du Hurel Dubois HD 321 et de l’hélicoptère Djinn. Elle a pris part brillamment au meeting de Munich le 14 octobre 1956 avec un « bébé Jodel » (Jodel D9) aux couleurs allemandes, le planeur Breguet 901 de Gérard Pierre, le Dassault Mystère IV de Jacqueline Auriol, le SNCASO SO-4050 Vautour de Richard, deux Alouette et la parachutiste Odette Rousseau.

Le Fouga Magister rappelé d’urgence aux États-Unis a effectué, en 5 jours, 24 h de vol aux mains de 15 pilotes différents ; le Morane 760 Paris y effectuait également des essais. Le Nord 2506, version d’assaut du 2501, et le Breguet 1050 Alizé chasseur de sous-marins poursuivent activement leur mise au point tandis que le réacteur « Atar volant » effectue des vols libres, sans voilure. ♦

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