Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 143 Janvier 1957
  • Otan - Crise de l'Otan - Affrontement au Moyen-Orient - Europe centrale - Le départ du général Gruenther

Otan - Crise de l'Otan - Affrontement au Moyen-Orient - Europe centrale - Le départ du général Gruenther

Plessis (du), « Otan - Crise de l'Otan - Affrontement au Moyen-Orient - Europe centrale - Le départ du général Gruenther  » Revue n° 143 Janvier 1957 - p. 138-140

Crise de l’Otan

L’organisation atlantique connaît la crise [NDLR 2023 : Suez] la plus sérieuse de son histoire. Trop exclusivement conçue comme une alliance militaire destinée à faire face à une agression ouverte du bloc de l’Est sur le continent européen, elle s’avère impuissante à harmoniser les politiques des États-membres pour enrayer la poussée soviétique dans une région extérieure à l’Europe mais vitale pour elle.

Les divergences d’intérêts se sont affirmées avec éclat durant la crise du Proche-Orient qui continue à peser lourdement sur les destinées de l’Otan.

C’est dans cette situation internationale confuse que vont se réunir les plus hautes instances du Pacte, la session ministérielle du Conseil étant prévue à Paris du 11 au 14 décembre 1956.

Affrontement au Moyen-Orient

L’action militaire déclenchée en Égypte par les forces franco-britanniques a été prématurément interrompue, ainsi que la campagne israélienne dès le 6 novembre 1956 par un cessez-le-feu imposé sous la double pression d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appuyée par le gouvernement de Washington et d’une brutale mise en demeure soviétique adressée à Londres, Paris et Tel-Aviv.

Une force internationale de l’ONU dont la création a été hâtivement décidée se substitue aux contingents français et britanniques dont le retrait progressif a été accepté par les deux gouvernements qui ont été l’objet d’une véritable condamnation morale aux Nations unies.

Bien que les buts poursuivis n’aient pas été atteints, la courte campagne des forces israéliennes qui ont capturé en quelques jours dans la péninsule du Sinaï un matériel de guerre correspondant en gros à l’armement de deux divisions d’infanterie a mis en évidence l’ampleur de l’aide soviétique en armements à l’armée égyptienne et la totale incapacité de celle-ci à les mettre en œuvre.

Le gouvernement de Washington, dans son souci d’éviter une nouvelle Corée et d’empêcher à tout prix une intervention armée, s’est trouvé amené à prendre des positions radicalement opposées aux intérêts de ses alliés occidentaux : comment concilier le maintien de l’alliance atlantique avec le soutien obstiné du monde arabe ?

L’obstruction du canal de Suez dont le déblaiement demandera de longs mois et les sabotages commis en territoire syrien sur le pipeline venant d’Irak portent une atteinte sérieuse au ravitaillement en pétrole de l’Europe occidentale. C’est un élément de faiblesse pour l’Otan, s’ajoutant à la crise des relations entre alliés occidentaux.

Toute éventualité d’intervention armée soviétique au Moyen-Orient n’est pas écartée et la Syrie où s’exerce en fait la dictature pro-soviétique du colonel Sarraj, apparaît de plus en plus comme un satellite de l’Union soviétique, tête de pont possible pour les visées de Moscou.

La solidarité des pays arabes, il est vrai, n’a pas joué au-delà des manifestations verbales, mais le risque d’un embrasement du Moyen-Orient n’est pas exclu devant la cristallisation en cours des deux blocs antagonistes : Égypte-Syrie-Arabie séoudite d’une part, ouvertement soutenues par Moscou, et pays du pacte de Bagdad : Turquie, Iran, Irak, favorables aux Occidentaux.

Europe centrale

La politique occidentale n’est pas la seule à être entachée de contradictions. L’écrasement brutal de la révolte hongroise par les forces soviétiques a eu dans le monde entier un retentissement considérable. L’impuissance de l’ONU à obtenir fût-ce l’envoi d’observateurs a largement discrédité l’organisation internationale. Il semble que l’on assiste à un durcissement soviétique vis-à-vis des satellites qui peut donner à réfléchir aux dirigeants sinon aux masses des pays « neutralistes » qui échappent encore à l’emprise de Moscou.

Le départ du général Gruenther

Après avoir passé officiellement au général Norstad le commandement suprême allié en Europe qu’il exerçait depuis plus de trois années, le général Alfred M. Gruenther a quitté définitivement la France le 21 novembre. Désormais retiré de la vie militaire après 38 années de service, il exercera la présidence de la Croix-Rouge américaine. Son expérience incomparable des questions européennes, ses liens avec le Président Eisenhower, la maîtrise avec laquelle il a animé le SHAPE auquel il s’était voué depuis ses origines, feront de lui, à Washington, le meilleur des ambassadeurs de l’Alliance atlantique. Ses adieux au Conseil de l’Otan et au SHAPE où il laisse d’unanimes regrets ont donné lieu à d’émouvantes manifestations de sympathie. Le gouvernement français a tenu à lui conférer la plus haute distinction qui puisse être accordée à un commandant en chef : au cours d’une prise d’armes dans la cour des Invalides, le 19 novembre, le Président du Conseil, M. Guy Mollet, lui a remis la médaille militaire, en présence des plus hautes personnalités politiques et militaires françaises et étrangères.

Le nouveau commandant suprême allié, le général Lauris Norstad, âgé de 49 ans, est en Europe depuis 1951. Commandant alors les forces aériennes alliées du Centre-Europe, à la création de ce poste, il était, depuis juillet 1953, adjoint au général Gruenther pour l’aviation. Ses premières paroles comme commandant suprême ont été pour affirmer qu’un changement de personne n’impliquait aucun changement de doctrine ni de stratégie et pour proclamer sa foi dans « cette alliance consacrée à la paix et à la prévention de la guerre, unique dans l’histoire… instrument vital pour la paix du monde libre ». ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.