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  • Revue n° 751 Juin 2012
  • Mali : vive la Coloniale !

Mali : vive la Coloniale !

Claude Le Borgne, « Mali : vive la Coloniale !  » Revue n° 751 Juin 2012 - p. 78-82

C’est une pérégrination historique et sociologique que propose l’auteur pour prendre la mesure des troubles actuels qui affectent le Sahel, sous la pression des revendications Touareg qui révèlent la sage iner­tie des équilibres qui ont structuré l’empire africain français et dévoile les premiers effets pervers de la tran­sition libyenne. 

Mali: vive La Coloniale!

The author proposes to a historical and sociological peregrination, to take the measure of current turmoils affecting Sahel under the pressure of the Tuareg claim. Such claim reveals the wise inertia of balance, that have structured the French African empire and have unveiled the first perverted effects of the Libyan transition.

Les empires ont du bon. Leur mérite est de maintenir en paix, sous leur rude férule, des peuples belliqueux. L’empire austro-hongrois et l’Empire ottoman en sont deux beaux exemples. L’un et l’autre n’ont pas survécu à la Grande Guerre. On connaît la suite, en Yougoslavie pour le premier, un peu partout dans les Orients pour le deuxième. Il en est un troisième, dont un anticolonialisme primaire empêche qu’on reconnaisse les bienfaits, l’empire africain de la France. Sans doute la décolonisation douce – sauf en Algérie – qui a présidé à son démembrement a-t-elle longtemps occulté ce que celui-ci recelait de braises sous la cendre : populations diverses, dialectes innombrables, frontières tracées au cordeau au mitan de tribus homogènes, pasteurs et agriculteurs, nomades et sédentaires, Noirs et Blancs, animistes, chrétiens et musulmans. La paix surprenante qui, bon an mal an, a régné sur notre empire défunt est-elle en passe d’être rompue ? Les récents incidents au Mali incitent à le redouter. Voyons voir !

Le Sahel sud-saharien, zone de transition entre savane et grand désert, qui court du rivage atlantique au centre de l’Afrique à travers Mauritanie, Mali, Niger et Tchad, est particulièrement exposé aux troubles attendus. L’ensemble est partagé entre trois ethnies de culture nomade : les Maures à l’Ouest, formidables guerriers arabo-berbères * que nous eûmes bien du mal à rallier à notre cause, ce qui ne fut accompli qu’en 1934 ; les Touareg (dans l’indécision où nous place l’écriture de ce mot curieusement arabe, nous écrirons Touareg au pluriel et Targui au singulier) au centre, berbères bon teint dont les talents de dresseurs de chameaux, les coutumes originales, la tiédeur musulmane et le motif cruciforme de leur artisanat ont nourri un temps les illusions du Père de Foucault et leur ont permis de voler aux Maures le vedettariat médiatique ; à l’est enfin, les Toubous, dont l’ascétisme bédouin vaut, paraît-il, celui des Maures.

Des troubles annoncés, la Mauritanie s’est bien sortie et il convient de rendre hommage à l’œuvre de son premier président, Mokhtar ould Daddah, réussissant à faire cohabiter Bidhanes (« hommes blancs » ainsi qu’ils se nomment) et Noirs alors qu’historiquement les premiers dominaient les seconds sans partage. Certes, le torchon a brûlé entre ces deux « couleurs » et, par contrecoup, entre Maures et Sénégalais, en avril 1989. Mais c’est dans le nord du pays, ex-colonie espagnole, qu’une tentative sécessionniste s’est concrétisée ; le problème créé, bien malencontreusement, par le Front Polisario (acronyme significatif de son origine coloniale : Front pour la Libération du Sahara espagnol et du Rio del Oro) dès l’année 1973 n’est toujours pas résolu.

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