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  • Revue n° 163 Novembre 1958
  • Du 13 mai au 28 septembre

Du 13 mai au 28 septembre

Thierry Maulnier, « Du 13 mai au 28 septembre  » Revue n° 163 Novembre 1958 - p. 1655-1663

Du putsh d'Alger (13 mai) au référendum (28 mai) sur le projet de nouvelle Constitution (Ve République) et le maintien dans la Communauté française ou l'indépendance pour les colonies.

LES partisans du « non » ont accueilli avec une amère consternation les résultats du référendum du 28 septembre. Qu’une journée qui, à tout le moins, éloigne pour un temps appréciable de la France le péril de la guerre civile et lui assure la possibilité d’être gouvernée, qui fait prévaloir de façon décisive en Algérie, auprès de la population musulmane, l’attraction de la France sur celle du F.L.N., qui apporte la libre adhésion à la communauté franco-africaine de tous les territoires d’Outre-Mer à l’exception d’un seul, soit accueillie par certains intellectuels français comme un jour de défaite, voilà qui permet de mesurer le degré de perversion ou d’inversion du sens national où ces intellectuels en sont venus. Mais enfin, ils n’ont pas été suivis, ou plutôt le parti communiste, qu’ils suivaient eux-mêmes, ne l’a pas été. Mieux : il a été lâché par un million et demi au moins de ceux qui, depuis plus de dix ans, avaient formé autour de lui un bloc à peu près impossible à entamer, et c’est sa plus grande défaite en Europe occidentale depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Quant à l’opinion occidentale, qui avait donné la prise qu’on sait, depuis des années, à la propagande acharnée dirigée contre nous, qui avait accueilli avec crainte et avec désapprobation l’explosion du 13 mai, avec des réticences inquiètes la venue du général de Gaulle, elle est stupéfaite par l’étendue de la victoire, et, rassurée désormais plutôt qu’anxieuse ; elle admet que la France s’est engagée de nouveau sur les chemins montants, et qu’il va falloir de nouveau compter avec elle.

« Le plus grand événement dans l’histoire de l’après-guerre depuis la mort de Staline », a écrit un journal américain. Je pense, quant à moi, que le sursaut français peut être infiniment plus important dans ses conséquences pour le destin du monde libre que la mort de Staline, dont on attendait des changements qui ne sont pas venus. Car si nous ne gâchons pas les chances, désormais immenses, de rassembler, autour d’une France à nouveau confiante dans un avenir de grandeur et résolue à le bâtir tout en restant fortement liée à ses alliés atlantiques, un grand ensemble politique sur lequel viendra buter en Afrique l’offensive soviéto-panarabe, c’est tout le déterminisme, qu’on nous disait fatal, de l’effritement occidental qui peut se trouver brisé. L’Occident est plus fort si la France est plus forte. La chaîne des événements qui ont commencé le 13 mai pour trouver leur conclusion le 28 septembre a dès maintenant, c’est-à-dire avant qu’on puisse en mesurer toutes les conséquences, sensiblement modifié, à l’avantage des défenseurs d’une civilisation qui est la nôtre, les données de la partie qui se déroule sur l’échiquier du monde.

Il serait sans doute faux de dire que le 28 septembre quatre sur cinq des Français métropolitains ont approuvé le 13 mai. Mais il est incontestable qu’ils ont approuvé un état de choses et des perspectives d’avenir qui en découlaient directement, qui n’existeraient pas s’il n’avait pas existé. Ils en ont avalisé les conséquences. L’instinct national s’est, chez la grande majorité des Français, révélé à cet égard un juge plus sûr que le formalisme légal, que l’apriorisme juridique de tels partisans du non prêts à jeter la France dans le chaos et à perdre l’Afrique pour une raison de principe : le caractère « insurrectionnel » du mouvement algérien. Il a senti, cet instinct national, qu’un événement politique ne pouvait être jugé indépendamment des circonstances où il se produit et des effets qu’il engendre. Si le sursaut national né le 13 mai et du 13 mai devait être condamné (et la chance française du siècle avec lui) parce qu’il a comporté dans son origine une atteinte au principe de la discipline militaire, le refus de la défaite affirmé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle, avec ses conséquences, devrait être, en bonne logique, condamné lui aussi.

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