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  • Revue n° 275 Février 1969
  • La recherche scientifique et industrielle au Japon

La recherche scientifique et industrielle au Japon

M. Fabre de la Ripelle, « La recherche scientifique et industrielle au Japon  » Revue n° 275 Février 1969 - p. 274-289

Le Japon est devenu à la mode depuis quelques années ; il s’y mêle un certain intérêt pour les choses d’Extrême-Orient, un certain snobisme dans les salons, et un peu d’anxiété dans les milieux industriels qui voient ce pays grignoter peu à peu leurs positions non seulement sur les marchés extérieurs mais même dans leur propre pays. La prise de conscience de ce que représente le Japon a débuté quelques années avant les Olympiades de Tokyo en 1964, période de développement rapide et d’investissement industriel. À l’âge du Jet, Tokyo ne se trouve plus qu’à 19 heures de Paris et les Jeux Olympiques diffusés en direct par télévision via un satellite relais ont largement contribué à la prise de connaissance de ce qu’est le Japon moderne. Un effort tout particulier sur le tourisme qui a conduit à organiser de nombreux congrès scientifiques internationaux permit par ailleurs à beaucoup d’étrangers de se rendre compte sur place de l’expansion incroyable qu’a connue ce pays depuis vingt ans, c’est-à-dire depuis la fin de la guerre du Pacifique qui le laissa exsangue, complètement détruit et ruiné.

Une richesse cependant lui restait, celle qui l’avait conduit à réaliser peu avant la guerre une flotte de qualité et une aviation dont les Américains eurent à souffrir : une élite scientifique et technique. Cette élite avait été formée dans les universités japonaises dont les départements de technologie représentent une pépinière d’ingénieurs de valeur lesquels se retrouvèrent sans emploi après la guerre par suite du démantèlement de l’industrie militaire et des arsenaux. C’est à cette « libération » de nombreux techniciens militaires et à leur reconversion dans le secteur civil qu’est due la relance rapide de l’économie et de l’industrie japonaises. À titre d’exemple, parmi les plus célèbres industries créées à l’initiative d’anciens ingénieurs militaires, on peut citer : la Société Sony, connue pour ses recherches en électronique et la qualité de ses produits et qui a notamment réalisé la première des téléviseurs transistorisés miniatures et des videotapes pour amateurs, la Société Nikon, qui fabrique les meilleurs appareils japonais de photographie et dont l’origine remonte à la reconversion d’une industrie chargée de fournir à la marine ses instruments d’optique (1), le Japan Electron Optical Laboratory (JEOL) qui construit des microscopes électroniques mondialement appréciés, sans oublier la firme Honda qui s’est acquise une réputation internationale pour la qualité de ses motocyclettes et plus récemment pour ses petites voitures de sport.

Ainsi la démobilisation a-t-elle été paradoxalement un facteur déterminant de l’expansion rapide, non seulement de secteurs pouvant être considérés comme particulièrement avancés comme l’électronique ou l’optique, mais aussi de la grosse industrie et notamment de l’industrie sidérurgique où beaucoup d’ingénieurs militaires introduits dans les cadres après l’armistice occupent actuellement des postes clés.

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