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  • Revue n° 345 Juin 1975
  • Institutions internationales - Le Commonwealth et la Communauté économique européenne (CEE) - L'échec de la Conférence de Paris - L'Europe et la Méditerranée - Menaces sur l'Union économique et monétaire

Institutions internationales - Le Commonwealth et la Communauté économique européenne (CEE) - L'échec de la Conférence de Paris - L'Europe et la Méditerranée - Menaces sur l'Union économique et monétaire

René Jacquot, « Institutions internationales - Le Commonwealth et la Communauté économique européenne (CEE) - L'échec de la Conférence de Paris - L'Europe et la Méditerranée - Menaces sur l'Union économique et monétaire  » Revue n° 345 Juin 1975 - p. 165-170

Le succès des Khmers rouges au Cambodge et l’effondrement du Sud-Vietnam sont des événements qui débordent largement de leur cadre géographique. Ils créent une situation nouvelle en Asie continentale, où la lutte d’influence entre Russes et Chinois se présente dès maintenant avec une donnée nouvelle, cependant que la Chine paraît vouloir poser le problème coréen, que la Thaïlande ne cache pas ses inquiétudes, etc. Ils affectent la diplomatie américaine non seulement à l’égard du Pacifique mais dans ceux de ses fondements qui impliquent un engagement plus ou moins direct. La tendance isolationniste qui s’est exprimée au Congrès et qui traduit le sentiment de certains secteurs de l’opinion ne peut pas rester sans répercussions sur le comportement des États-Unis, et peut-être même influera-t-elle sur leur attitude à l’égard de leurs relations internationales. Sans doute le jugement doit-il tenir compte de l’amplification des réactions « immédiates » par le jeu des moyens modernes de l’information, notamment la télévision (qui a fait de chaque téléspectateur un témoin de l’arrivée des forces nord-vietnamiennes à Saïgon) et il est certain que l’opinion se concentrera sur d’autres problèmes, au gré de l’actualité. Bien des réactions, dues à la puissance psychologique de l’image, s’apaiseront. Il n’en demeure pas moins que la victoire communiste au Cambodge et au Vietnam est un événement historique dont les conséquences se développeront pendant longtemps, sans doute comme des ondes de choc. Avec le retrait américain et le rejet probable de toute influence occidentale, l’Indochine va devenir l’un des enjeux et l’un des champs clos de la querelle sino-soviétique. Déjà le 1er mai, le contraste entre le prudent silence de Moscou et la bruyante allégresse de Pékin annonçait un regain d’antagonisme. Jusqu’ici un « jeu à trois » – URSS–Chine–États-Unis – se développait en Asie continentale : il se contracte en un « jeu à deux », encore que l’âpreté de l’affrontement, tout en menaçant de secousses supplémentaires le continent asiatique, constituera peut-être le seul frein à la dégradation de l’influence occidentale en Asie.

Cet échec américain en Indochine ne traduit pas seulement le reflux d’une grande puissance contrainte d’évacuer des régions longtemps présentées comme essentielles. Il referme un cycle historique. Au XVIe siècle les navigateurs portugais avec leurs caravelles avaient ouvert l’Extrême-Orient à 400 ans de suprématie occidentale. Dans le sillage de Vasco de Gama et d’Albuquerque surgirent de vastes empires, notamment britanniques, hollandais, français, établis puis maintenus par la force. Plus tard, l’influence américaine s’y était tantôt greffée, tantôt substituée. Cette ère, déjà presque close après le départ des colonisateurs européens, s’est achevée entre le Mékong et Saïgon sur les images de bannières étoilées hâtivement repliées. Les principaux rôles appartiennent désormais aux deux États géants du continent asiatique : l’URSS, dont les trois quarts du territoire se situent au-delà de l’Oural, et la Chine. Or chacun d’eux, contredisant la thèse marxiste de l’unité des « pays frères », assure détenir seul le pouvoir de déchiffrer l’avenir. Les Russes sont, de surcroît, les derniers Européens enracinés en Asie, Face à face décisif, en fonction duquel l’Occident, tout autant que l’Inde ou le Japon, doit redéfinir sa politique.

Le Commonwealth et la Communauté économique européenne (CEE)

Succès du communisme en Asie (1) et déclin de l’influence occidentale : les deux phénomènes sont complémentaires, encore que le second se soit sans doute produit pour des raisons extérieures au premier, puisqu’il a été déterminé par le retrait britannique des Indes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et qu’il s’est accéléré après la conférence de Bandoeng de 1955. C’est sans doute en fonction de l’affaiblissement de ses positions et de son influence ultramarines que la Grande-Bretagne a été sensible à l’appel de l’Europe. Or, aujourd’hui, son adhésion à la Communauté européenne est remise en question, puisque M. Wilson a décidé de la soumettre à un référendum. Il s’est prononcé pour le « oui », mais son parti s’est, au contraire, prononcé pour le « non ». Cinq ministres travaillistes ont même, le 20 avril, publié le « calendrier » du retrait de leur pays de la CEE. La stratégie proposée par les partisans de l’« indépendance britannique » n’a rien de très original. « Stratégie du retrait » (tel est le titre du document) reconnaît qu’une victoire du « non » au référendum ne suffirait pas à consommer la rupture entre la Grande-Bretagne et les Huit. Après l’annulation, qui serait immédiate, de l’acte d’adhésion à la Communauté économique européenne (CEE) par le Parlement, de nouvelles négociations devraient être engagées d’ici à la fin de l’année avec la Communauté elle-même ainsi qu’avec les pays du Commonwealth et ceux n’appartenant à aucune des deux organisations. L’objectif essentiel serait, pour le gouvernement britannique, de reprendre le contrôle de sa politique économique et industrielle, ainsi que de rétablir la liberté de son commerce avec tous les pays du monde. Les auteurs du manifeste ont en outre voulu dissiper deux craintes assez largement répandues : ils assurent que les Huit seraient contraints de conclure de nouveaux accords commerciaux avec Londres, car leurs exportations vers la Grande-Bretagne sont bien supérieures à leurs importations en provenance de ce pays ; ils affirment que la Convention de Lomé, conclue entre la CEE et quarante-six pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), ne serait nullement compromise, et qu’il deviendrait même possible à la Grande-Bretagne d’étendre les bénéfices de cette convention à beaucoup d’autres Nations en voie de développement.

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Plan de l'article

Le Commonwealth et la Communauté économique européenne (CEE)

L’échec de la Conférence de Paris

L’Europe et la Méditerranée

Menaces sur l’union économique et monétaire

 
 

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