Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 375 Mars 1978
  • Institutions internationales - L'Europe : 8 et 1 - Les espoirs de M. Caramanlis - Relance du dialogue Nord-Sud

Institutions internationales - L'Europe : 8 et 1 - Les espoirs de M. Caramanlis - Relance du dialogue Nord-Sud

René Jacquot, « Institutions internationales - L'Europe : 8 et 1 - Les espoirs de M. Caramanlis - Relance du dialogue Nord-Sud  » Revue n° 375 Mars 1978 - p. 141-144

Depuis longtemps politique intérieure et politique extérieure n’étaient pas apparues aussi liées que depuis que, dans deux grands pays européens – la France et l’Italie – la situation électorale n’exclut pas l’éventualité d’une participation du parti communiste au gouvernement. Les changements survenus au Portugal avaient déjà introduit une donnée nouvelle au sein de l’Otan. La crise italienne et les élections législatives françaises ont dès maintenant, plus directement encore, mis en lumière l’ampleur du changement que représenterait l’entrée de ministres communistes dans le gouvernement, trente ans après leur exclusion, laquelle avait été l’une des conséquences de la cristallisation de la guerre froide.

Il ne s’agit pas ici de formuler un jugement sur ce que signifierait cet événement, mais d’en enregistrer l’éventualité en fonction de ses conséquences prévisibles : ni la Communauté européenne, ni l’Alliance Atlantique ne seraient ce qu’elles ont été jusqu’ici. Ce changement surviendrait dans une période de tensions. Les conflits africains ne paraissent que pouvoir s’aggraver et s’internationaliser encore davantage, et les troubles qui ont ensanglanté Tunis placent « l’après-Bourguiba » sous de sombres auspices, ce qui affecte l’équilibre du Maghreb. Les suites des premiers entretiens Sadate-Beghin se heurtent à de nombreux obstacles, etc. Une nouvelle fois, on observe que les institutions internationales sont absentes du règlement recherché. M. Kur Waldheim enregistre l’évolution des pourparlers égypto-israéliens sans que l’ONU y soit directement (ni même indirectement) impliquée. Les responsables de l’Otan doivent rester silencieux devant les luttes politiques sous peine d’être accusés d’« ingérence ». Aussi bien, une nouvelle fois, seule l’Europe, en tant qu’institution, affirme une certaine existence, en dépit de nombreuses difficultés.

L’Europe : 8 et 1

La négociation sur la pêche ne paraissait pas devoir mettre en cause la solidarité des Neuf, même si les décisions à prendre étaient d’une grande importance économique. Les discussions sur le droit de la mer, dans le cadre de l’ONU, ont été âpres. En 1958 deux membres de l’Otan, la Grande-Bretagne et l’Islande, s’étaient violemment heurtés à propos de la limite des zones de pêche. Aussi le problème n’est-il pas nouveau. Depuis plusieurs mois, les Neuf parlaient de la manière dont il conviendrait de répartir entre eux les droits de pêche dans les deux cents milles communautaires. Ils s’étaient flattés à plusieurs reprises de se trouver tout proches d’un accord. Mais le 30 janvier le ministre britannique, M. Silkin, a déclaré brutalement qu’il ne serait pas possible, cette fois encore, de définir une réglementation interne. Il s’agit, a-t-il ajouté, d’une affaire très compliquée, nécessitant de multiples contacts bilatéraux supplémentaires (c’est-à-dire extérieurs aux procédures normales de la CEE). Il a suggéré de proroger de deux à trois mois le statut provisoire actuel, et de se contenter d’arrêter le mandat de négociations, pour que de nouveaux accords de pêche, valables en 1978, puissent être conclus avec les pays tiers (Norvège, Suède, Espagne, Îles Féroé). L’inconvénient du maintien du statut actuel est double : il rend difficiles les négociations avec les pays tiers, mais surtout, faute d’une politique de conservation des ressources de poissons conçue à l’échelle de la CEE, il laisse peser la menace de mesures nationales unilatérales. En d’autres termes, après un an de discussions, les Neuf, qui avaient décidé de gérer solidairement la zone de deux cents milles s’étendant au large de leurs côtes, ont constaté leur impuissance à définir une politique commune de pêche. Au-delà du dossier économique, la rupture du 30 janvier a une dimension politique : selon le ministre néerlandais de l’Agriculture et de la Pêche, M. Van Der Stee, l’enjeu est de savoir si les Britanniques sont disposés à respecter les traités et à collaborer à une action commune, ou bien si la CEE va vers une situation où toute discussion sera bloquée lorsqu’elle ne sera pas favorable au Royaume-Uni.

Il reste 71 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

L’Europe : 8 et 1

Les espoirs de M. Caramanlis

Relance du dialogue Nord-Sud ?

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.