Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 383 Décembre 1978
  • Outre-mer - Rhodésie : le jeu serré de deux renards - La coopération militaire française en Afrique : un facteur d'équilibre

Outre-mer - Rhodésie : le jeu serré de deux renards - La coopération militaire française en Afrique : un facteur d'équilibre

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Outre-mer - Rhodésie : le jeu serré de deux renards - La coopération militaire française en Afrique : un facteur d'équilibre  » Revue n° 383 Décembre 1978 - p. 160-166

La fin de l’année 1978 aurait dû être une date importante pour la Namibie et la Rhodésie, puisque ces deux territoires devaient accéder, à cette date, à une indépendance sanctionnée par des élections au suffrage universel. En ce qui concerne la première, on sait que Pretoria a rejeté le plan de surveillance et d’assistance militaire présenté par le secrétaire général de l’ONU et que des élections se dérouleront bien avant la fin de l’année mais sans contrôle international. Cette position dure a été atténuée, le 19 octobre 1978, par l’annonce faite par M. Botha, le nouveau Premier ministre sud-africain, que son gouvernement acceptait l’organisation d’élections sous contrôle de l’ONU entre mars et juin 1979, sans renoncer pour autant à désigner, le 4 décembre, une assemblée que M. Mudge, le leader de l’Alliance démocratique de la Turnhalle (DTA), espère voir dotée de pouvoirs constituants. La décision sud-africaine, prise après consultation des cinq pays occidentaux membres du Conseil de sécurité, qui ont consenti à amender dans le sens exigé par Pretoria les recommandations de M. Waldheim sur l’organisation du scrutin, reste ambiguë car on ignore avec qui le Finlandais Maatti Ahtisaari, délégué de l’ONU, devra collaborer : un Gouvernement issu d’une assemblée constituante et vraisemblablement dirigé par M. Mudge ou l’administrateur sud-africain actuellement détenteur du pouvoir exécutif ?

Il est peu probable que la SWAPO (South-West Africa’s People Organization) donne son agrément à un compromis qui n’a d’autre raison d’être que d’éviter une nouvelle condamnation de l’Afrique du Sud par l’Assemblée générale de l’ONU, condamnation qui serait sans doute assortie de sanctions économiques. Le groupe africain de l’ONU s’est déjà déclaré opposé à une interprétation limitative des propositions de M. Waldheim. Il est possible, à la suite du rapprochement de l’Angola et du Zaïre, de la reprise progressive des relations diplomatiques du régime de M. Neto avec le monde occidental, de la nécessité de sortir du marasme économique où se trouve plongé le pays depuis son indépendance, que Luanda, qui a libéré les prisonniers de guerre sud-africains, soit amené à modérer les prétentions du mouvement dirigé par M. Nujoma.

En Rhodésie, comme on le sait, le problème se présente de manière différente puisque les guérilleros, qui s’opposent au régime multiracial mis en place par M. Ian Smith, comprennent deux mouvements distincts, la ZAPU (Zimbabwe African People’s Union) de M. Nkomo, basée en Zambie, et une fraction de la ZANU (Zimbabwe African National Union), dirigée par M. Mugabe et installée au Mozambique. Les militants modérés de ce dernier mouvement, sous la direction de M. Sithole, appuient le Gouvernement intérimaire de Salisbury. Des rivalités personnelles, ethniques et doctrinales séparent donc les deux branches du « Front patriotique » qui fut constitué dans le seul but d’être reconnu par l’OUA (Organisation de l’unité africaine) comme mouvement de libération unique du Zimbabwe. De même qu’en Namibie une SWAPO légale se livre à des activités politiques non-violentes au moins dans la capitale, Salisbury a autorisé la ZANU à tenir des réunions sur le territoire national. Jusqu’en septembre 1978, M. Smith s’est efforcé d’attirer dans son camp M. Nkomo. L’armée rhodésienne, commandée par le général Peter Walls, a continué à s’attaquer exclusivement aux bases de la ZANU et s’est même heurtée en septembre aux forces du Mozambique, sans grande réaction internationale, il faut le reconnaître. Le chef Chirau, dirigeant de la ZUPO (Zimbabwe United People’s Organisation) et membre du Gouvernement intérimaire, a rencontré secrètement à Londres le président de la ZAPU.

Il reste 83 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Rhodésie : Le jeu serré de deux renards

La coopération militaire française en Afrique : un facteur d’équilibre

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.