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  • Revue n° 400 Juin 1980
  • Défense à travers la presse

Défense à travers la presse

Bernard Guillerez, « Défense à travers la presse  » Revue n° 400 Juin 1980 - p. 140-143

La tentative avortée du président Carter pour sauver les otages américains n’a pas eu pour seule conséquence la démission du secrétaire d’État Cyrus Vance : elle a un peu plus défait la cohésion du monde libre, déjà divisé sur l’attitude à adopter après l’intervention soviétique en Afghanistan. La presse s’est abondamment fait le reflet de cette crise au sein de l’Alliance Atlantique dont le fonctionnement ne paraît plus aussi assuré qu’auparavant. À tel point qu’on en vient à se rappeler le fameux projet de constitution d’Henri Rochefort : « Art. 1 : Il n’y a plus rien ; art. 2 : Personne n’est chargé de faire appliquer le présent article ».

Certes l’Alliance ne s’est pas entièrement désagrégée mais elle ne paraît plus adaptée à la situation qui prévaut désormais. C’est du moins l’avis de l’éditorialiste du Monde du 16 avril : « Le Pacte atlantique avait été fondé il y a plus de 30 ans sur la constatation d’une situation de fait, la supériorité écrasante des États-Unis dans un monde qui venait de se diviser en deux blocs, et dans un but : empêcher une attaque frontale de l’URSS contre l’Europe occidentale… L’affaiblissement des positions américaines a modifié profondément ce paysage… Le renforcement de la puissance soviétique dissuade de plus en plus les États-Unis de réagir avec autant de force que par le passé, même là où leurs intérêts sont directement menacés. Washington a, jusqu’à présent, remplacé la diplomatie de la canonnière d’autrefois par les sanctions économiques et diplomatiques mais cette approche ne peut avoir quelque efficacité que si d’autres pays s’y rallient. Le paradoxe actuel est que l’Amérique a davantage besoin de ses alliés à un moment où ceux-ci ont toutes raisons de trouver sa politique moins crédible… L’édifice atlantique fondé pour remédier aux tensions de l’après-guerre résiste mal aux tensions des années 1980 ».

Cette analyse se contente de prendre en considération la prudence qu’impose la puissance militaire soviétique même lorsqu’elle s’autorise à lancer des opérations que les chancelleries sont unanimes à réprouver. Dans Le Monde du surlendemain (18 avril) Michel Cicurel aborde le problème sous un angle à la fois différent et complémentaire. À son avis toute mesure de rétorsion économique ne peut que rester sans effet : « Il est plus difficile de priver les Américains de luxe que les Soviétiques de l’essentiel… D’ailleurs les dirigeants américains l’ont bien compris. Les contrats de fourniture de céréales à l’Union soviétique ont été immédiatement rachetés par l’État fédéral. Si le gouvernement des États-Unis avait choisi d’associer ses ressortissants aux conséquences désagréables de l’embargo on aurait pu croire un instant à sa détermination de riposte économique. Au contraire, violant les usages et les pratiques administratives de non-intervention de l’État, l’administration Carter affiche spontanément et publiquement sa conviction que le peuple américain n’est pas disposé à supporter les rigueurs de la guerre économique. Message bien reçu par les alliés des États-Unis et par l’Union soviétique… Les démocraties occidentales, championnes de la paix et de la prospérité, montrent des faiblesses évidentes dans la tension, l’austérité et la guerre ».

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