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  • Revue n° 402 Août/Sept 1980
  • Afrique - Afrique du Sud : le prix de l'immobilisme - Réformes politiques et économiques en Côte d'Ivoire et en Algérie

Afrique - Afrique du Sud : le prix de l'immobilisme - Réformes politiques et économiques en Côte d'Ivoire et en Algérie

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - Afrique du Sud : le prix de l'immobilisme - Réformes politiques et économiques en Côte d'Ivoire et en Algérie  » Revue n° 402 Août/Sept 1980 - p. 170-176

Les mois de mai et juin 1980 ont été marqués, sur tout le territoire sud-africain, par des troubles, 4 ans après les journées sanglantes de Soweto. Ces troubles ont pris plusieurs formes : manifestations pacifiques du Conseil des Églises, regroupant toutes les confessions à l’exception des diverses tendances de l’Église réformée hollandaise, grève des étudiants métis et indiens réclamant l’égalité des chances, grèves des ouvriers noirs dans plusieurs entreprises des provinces du Cap, du Natal et du Transvaal, sabotage des usines de transformation de la houille en pétrole. De ces diverses manifestations d’opposition, deux sont à retenir, car elles témoignent d’une grave évolution des relations interraciales et de l’utilisation d’une méthode de sabotage économique bien adaptée aux conditions générales du pays. La concomitance de ces manifestations ne paraît pas fortuite, mais deux événements ont semblé avoir justifié leur succès populaire : l’anniversaire des troubles de Soweto et la refonte du projet de réforme constitutionnelle qui non seulement n’a plus rien de commun avec le schéma initial mais aussi accentue ce que ce dernier comportait de discrimination à l’égard des noirs urbanisés.

La réforme prévue par le gouvernement de M. Vorster visait apparemment un double objectif : faire participer les divers groupes de la population, constitués en « Nations », à l’exercice du pouvoir central, débarrasser ce dernier du contrôle exclusif du parlement issu de la communauté blanche afin de lui donner la possibilité de gouverner pour l’ensemble du pays. Ce projet permettait donc de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement de Pretoria. Soumis au seul jeu parlementaire de la fraction privilégiée et minoritaire de la population, il lui était difficile de s’attaquer aux problèmes qu’il avait à résoudre et qui concernaient surtout le droit à l’existence politique des autres fractions du peuple sud-africain. La réforme proposée présentait l’avantage de respecter les principes sacro-saints du « développement séparé » tout en ouvrant une perspective d’évolution graduelle vers un système multiracial dont les composantes auraient été mieux équilibrées qu’aujourd’hui. En effet, entourée de 9 bantoustans rendus viables qui auraient rassemblé les éléments de la population désirant demeurer dans le cadre de leur milieu traditionnel, la « métropole » sud-africaine aurait associé à l’exercice du pouvoir les diverses « Nations » qui la composent et qui regroupent les Blancs, les Métis, les Indiens et les « Noirs urbanisés », c’est-à-dire les Noirs qui sont coupés depuis plusieurs générations de leur milieu d’origine. Ce système aurait été critiqué au départ par les partisans de l’application immédiate du principe « un homme, un vote » mais, s’il avait été mis en œuvre avec sincérité, il aurait pu rallier la partie importante de l’opinion mondiale qui, tout en condamnant l’apartheid, n’entend pas, par une évolution trop brutale, contraindre à l’exil des familles afrikaners ou britishers n’ayant jamais connu d’autre patrie que cette terre d’Afrique. Après tout, le système préconisé n’était pas tellement éloigné de l’organisation des nationalités en Union soviétique. Il présentait même un avantage sur celle-ci : il n’aurait pas conduit à l’uniformisation des tendances politiques dans le creuset d’un parti unique et multinational.

La réforme Vorster n’a pas été poursuivie, semble-t-il, pour deux raisons : le parti national n’a pas voulu perdre, même au profit d’un de ses membres, la sécurité que lui donne le contrôle qu’il exerce sans partage sur le pouvoir central ; la définition des critères permettant de départager la population noire des villes entre « traditionnalistes » et « assimilés » paraissait difficile à établir, du moins pour qu’elle permît de limiter le nombre des Africains admis à la « nationalité » afin que le système pût fonctionner au départ de manière harmonieuse. Comme l’idée de réforme constitutionnelle avait été lancée et avait soulevé quelques espoirs, son étude fut confiée à une commission parlementaire présidée par le ministre de l’Intérieur, M. Alwyn Schlebush. En mai 1980, cette commission a remis au Parlement le texte qu’elle propose. Il ne reste pratiquement rien du projet initial : plus de gouvernements ni de parlements « nationaux » ; le Sénat serait supprimé ; l’Assemblée nationale, jusqu’ici exclusivement blanche, comprendrait 20 membres nommés pour représenter les autres communautés ; un Conseil présidentiel, dirigé par un vice-président de la République, serait composé de 60 membres nommés et choisis parmi les dirigeants des communautés, blanche, métisse, indienne et chinoise ; il n’aurait qu’un caractère consultatif. Un autre « Conseil », comprenant des représentants des « noirs urbanisés », serait consulté, à l’occasion, par le Conseil présidentiel auquel il ne participerait pas.

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Afrique du Sud : le prix de l’immobilisme

Réformes politiques et économiques en Côte d’Ivoire et en Algérie

 
 

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