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  • Revue n° 428 Janvier 1983
  • Afrique - Le Cameroun en Afrique centrale - Le colonel Kadhafi, l'Organisation de l'unité de l'Afrique (OUA) et l'Afrique

Afrique - Le Cameroun en Afrique centrale - Le colonel Kadhafi, l'Organisation de l'unité de l'Afrique (OUA) et l'Afrique

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - Le Cameroun en Afrique centrale - Le colonel Kadhafi, l'Organisation de l'unité de l'Afrique (OUA) et l'Afrique  » Revue n° 428 Janvier 1983 - p. 182-189

Les débouchés de l’Afrique centrale sont plus naturellement situés le long de la côte occidentale du continent que sur la bordure de l’océan Indien ou de la mer Rouge. Cette particularité a des causes géographiques et économiques. Une barrière montagneuse difficile à traverser sépare l’Est du Centre ; en revanche, le bassin des grands fleuves qui prennent leur source au centre est orienté, en général, vers l’Ouest. Par ailleurs, depuis l’époque de la colonisation, les territoires africains commencèrent surtout avec les pays européens ; les échanges étaient plus aisés par l’océan Indien fermé par l’isthme de Suez. De même il était moins onéreux d’utiliser les ports du golfe de Guinée que ceux de la Méditerranée, pour atteindre une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, voire du Sahara.

En Afrique équatoriale, le découpage colonial avait laissé à la France les voies naturelles d’accès à l’Afrique centrale : les bassins du fleuve Congo et de ses tributaires, notamment ceux de l’Oubangui et du Chari, Matadi puis Pointe-Noire devinrent respectivement les ports des vastes territoires belge et français s’étendant de la Rhodésie, au Sud-Est, à la Libye, au Nord-Est, en passant par le Soudan, à l’Est. Les transports, rassemblés par la route, empruntaient ensuite les fleuves jusqu’à la limite de navigabilité, d’où des voies ferrées avaient été construites pour rejoindre l’océan. Cette pratique était économique mais lente, plusieurs ruptures de charge retardant l’écoulement du trafic. Pourtant, tous les travaux publics, le développement des routes et des voies ferrées furent conçus, jusqu’à l’indépendance des États, en fonction de l’existence de ces voies naturelles, bien qu’il eût été plus court de faire transiter les transports par le Cameroun, en dotant ce pays de moyens de communication suffisants.

Ancienne colonie allemande, le Cameroun présentait alors le défaut d’être, dans le système colonial français, un pays placé sous tutelle par la SDN (Société des Nations) puis par l’ONU, avec la perspective d’accéder bientôt à l’indépendance. Le colonisateur entendait donc développer le mieux possible la personnalité camerounaise, en dehors d’un ensemble français dont l’émancipation n’était pas encore prévisible. Ce fut la raison pour laquelle la France, tout en assurant l’entretien des routes desservant le Nord du pays, ne s’est jamais réellement souciée de les raccorder aux réseaux de Bangui et de Fort-Lamy. Elle laissait également évacuer la plus grande partie du coton, produit dans le nord du Cameroun et la région du Tchad proche du Logone, par la Bénoué et le Niger vers le port nigérian de Burutu. Cette dépendance économique présentait l’inconvénient de maintenir, sinon de renforcer, les relations hiérarchiques que les Peulhs camerounais entretenaient avec les Fulani du Nord du Nigeria pour des raisons historiques et surtout religieuses. Dans les années 1950, le projet britannique de prolonger les voies ferrées nigérianes jusqu’à la frontière de la province du Bornou avec le Tchad inquiéta les autorités françaises de Yaoundé. On ressortit alors le vieux projet allemand du Douala-Tchad. De part et d’autre, les études furent vite abandonnées : les perspectives de réalisation étant alors nulles faute d’argent, les deux parties se contentèrent de se neutraliser l’une l’autre.

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Le Cameroun en Afrique centrale

Le colonel Kadhafi, l’OUA et l’Afrique

 
 

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