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  • Revue n° 446 Août/Sept 1984
  • Défense dans le monde - Les réserves de l'URSS - (III) Le fonctionnement du système

Défense dans le monde - Les réserves de l'URSS - (III) Le fonctionnement du système

Claude Monier, « Défense dans le monde - Les réserves de l'URSS - (III) Le fonctionnement du système  » Revue n° 446 Août/Sept 1984 - p. 153-153

Les informations ouvertes sur le sujet demeurent assez rares et il est bien difficile à l’heure actuelle de savoir comment le système fonctionne réellement et comment se déroulerait dans les faits une mobilisation. Il est de notoriété publique que les 3 mobilisations partielles auxquelles ont procédé les Soviétiques au cours des 25 dernières années (invasion de la Tchécoslovaquie en 1968, invasion de l’Afghanistan en 1979 et crise polonaise en 1981) n’ont pas été sans leur poser de sérieux problèmes de tous ordres, logistiques notamment. Mais il convient sans doute de ne pas trop généraliser à partir de l’analyse d’opérations somme toute bien particulières et qui demeurent très éloignées des conditions qui pourraient préluder au déclenchement d’une guerre mondiale.

Une chaîne hiérarchique militaire et administrative spécialisée

Trois échelons sont plus spécifiquement concernés par les réserves et la mobilisation.

La direction principale « organisation – mobilisation » de l’État-major général (EMG) paraît être chargée des problèmes d’organisation des unités, de gestion du potentiel mobilisable et d’instruction des réserves.

Les régions militaires, au nombre de 16, dont « la mobilisation constitue l’une des tâches les plus importantes » (Encyclopédie militaire soviétique, vol. 2, p. 271, Moscou, 1976), et qui relèvent pour cette question de la direction « organisation – mobilisation » de l’état-major général, ont la responsabilité générale du recensement, de l’incorporation, de l’instruction et de la mobilisation des réservistes dans leur zone d’attribution.

Les commissariats militaires (Voyennyy Komissariat, contracté en Voyenkomat) placés à chaque niveau administratif civil (République, Oblast, Raion, ville…) assurent le suivi dans une zone donnée et sous la responsabilité du commandement de la Région militaire (RM), de tout ce qui (hommes ou matériels) pourrait contribuer directement ou indirectement à l’effort militaire.

Travaillant en liaison avec les organes locaux du parti et de l’administration civile, les commissariats militaires sont plus spécifiquement chargés (Encyclopédie militaire soviétique, p. 269) :

– de la préparation et de l’exécution des mesures de mobilisation des troupes,
– du recensement des personnes et des ressources économiques au profit des forces armées,
– de la préparation des jeunes au service militaire,
– de l’appel sous les drapeaux et des convocations aux périodes d’instruction,
– de l’exécution des autres mesures concernant la défense prévues dans la loi sur le service militaire ou ordonnées par le conseil des ministres.

Dans la perspective d’une guerre, chaque Voyenkomat se voit probablement affecter un certain nombre d’unités à compléter ou à mobiliser à partir de ressources se trouvant dans sa région. Il dispose pour cela des personnels de réserve ainsi que des matériels civils et militaires préalablement recensés.

Ces agences de l’administration militaire constituent donc réellement les chevilles ouvrières de la mobilisation. Leur nombre très important (plus de 30 pour la seule ville de Moscou), leur implantation dans les zones les plus reculées du pays, les liens étroits qu’elles entretiennent avec le parti et l’administration civile leur confèrent une position privilégiée dans la société soviétique et une réelle efficacité.

Le déroulement de la mobilisation

D’une manière générale le rappel rapide et discret d’un volume important de réservistes serait facilité en URSS par :

– le réseau des Voyenkomats,
– l’encadrement strict de la population,
– les restrictions permanentes à la liberté de circulation (passeport intérieur),
– le recours à des procédures de rappel simples et radicales (coureur, récupération directe au domicile des intéressés ou sur le lieu de travail, militarisation des entreprises de transport, etc.).

Le plan de mobilisation, dont on a déjà dit qu’il concernerait plus particulièrement les forces terrestres et la défense civile, devrait permettre selon Harriet et William Fast Scott (The Armed Forces of the USSR, 2de édition, Westview Press, Colorado, États-Unis, 1981) de « mobiliser 2 à 3 millions d’hommes dans les premières 24 heures et autant dans les 48h suivantes, ce qui reviendrait approximativement à un doublement de l’effectif du temps de paix en 3 jours » (selon l’Encyclopédie militaire soviétique, « une semaine après le déclenchement de l’attaque allemande du 21 juin 1941, 5,3 M de réservistes avaient été rappelés et 96 grandes unités mises sur pied », vol. 5, p. 343, 1978).

Il s’agirait là d’une 1re phase que les dirigeants soviétiques s’efforceraient de tenir secrète aussi longtemps que possible et qui toucherait principalement des réservistes de la 1re catégorie (instruits) destinés au recomplètement des unités maintenues en sous-effectif en période normale.

Une 2e phase davantage étalée dans le temps pourrait consister en la convocation et l’incorporation de réservistes des 2 catégories. Ces derniers permettraient de créer alors (à partir de matériels déstockés ou produits de façon accélérée) des unités nouvelles, qui, après entraînement, seraient destinées à soutenir et à remplacer les premières.

En conclusion, les réserves en URSS constituent donc un appoint déterminant et indispensable aux forces d’active et l’issue d’un conflit dépendra pour une large part de leur qualité et de la rapidité avec laquelle elles pourront être massivement mobilisées, recyclées et engagées.

Les responsables soviétiques ont conçu une organisation appropriée, simple et fiable, dont le fonctionnement est grandement facilité par la structure de la société soviétique.

Son efficacité réelle en cas de crise grave reste cependant à démontrer car elle n’a jamais été expérimentée en vraie grandeur à l’échelon national depuis la dernière guerre.

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