Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 478 Juillet 1987
  • Afrique - Afrique australe : les désenclavements sont-ils possibles ? - Au Sénégal, une année charnière

Afrique - Afrique australe : les désenclavements sont-ils possibles ? - Au Sénégal, une année charnière

Bernard Brionne, Bernard Guillerez, « Afrique - Afrique australe : les désenclavements sont-ils possibles ? - Au Sénégal, une année charnière  » Revue n° 478 Juillet 1987 - p. 181-188

Afrique australe : les désenclavements sont-ils possibles ?

L’Afrique du Sud n’a pas pu empêcher la décolonisation de l’Angola et du Mozambique, pas plus que l’éviction de la communauté blanche, en Rhodésie, de la direction des affaires. Elle aurait peut-être eu la possibilité de retarder ces échéances, ou plutôt de prolonger les incertitudes, en intervenant militairement dans ces pays. Elle aurait alors couru le risque d’une internationalisation ouverte des conflits, comme ce fut le cas en Angola. Elle pouvait craindre également, en lançant des forces opérationnelles en dehors de ses frontières, de diminuer le potentiel de défense de son propre territoire contre d’éventuels troubles intérieurs, durant la période de mutation de ses structures internes que la conjoncture l’obligeait à aborder. Son gouvernement ne l’ignorait pas. Enfin, ayant l’espoir que l’influence américaine aurait incité ses voisins, fraîchement libérés, à adopter des régimes « modérés », elle ne voulait pas gêner, par des actions intempestives, les résultats d’un jeu diplomatique dont elle ne pouvait pas prévoir alors qu’il ne lui serait pas favorable.

Pretoria préféra donc agir de manière indirecte et profiter de l’avantage que lui apportait l’interdépendance économique de son environnement, la dépendance de celui-ci à son égard, ainsi que les situations conflictuelles que les rivalités ethniques entretenaient dans les États au pouvoir trop neuf pour être bien implanté et rendu plus vulnérable encore par la durée et l’intensité des luttes qui avaient précédé l’indépendance. Les dirigeants d’Afrique du Sud sont d’autant plus capables d’adapter leur action aux rapports de forces existant chez leurs voisins qu’ils peuvent consulter des immigrants de fraîche date, connaissant à la fois les problèmes de ces États et les acteurs qui s’affrontent pour les résoudre. Ils se sont efforcés notamment, en vue de neutraliser l’aide que les pays voisins pouvaient apporter aux mouvements d’opposition à l’apartheid, mouvements dont les leaders s’étaient réfugiés dans ces pays, d’accentuer leur dépendance à leur égard, en obligeant leur commerce extérieur à continuer de transiter par les ports sud-africains. Ils apportent, dans ce but, un soutien matériel et moral aux guérilleros en lutte contre les autorités qui se sont installées au pouvoir après l’octroi des indépendances et qui, dans le dessein louable d’unifier leurs nations respectives, cherchent à imposer ou à maintenir des régimes à parti unique.

Il reste 89 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.