Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 491 Octobre 1988
  • Afrique - Angola-Namibie : fin des tensions ? - La persistance des périls ?

Afrique - Angola-Namibie : fin des tensions ? - La persistance des périls ?

Bernard Brionne, Bernard Guillerez, « Afrique - Angola-Namibie : fin des tensions ? - La persistance des périls ?  » Revue n° 491 Octobre 1988 - p. 189-196

En juin et en juillet, nous avions pu constater que si l’URSS, dans plusieurs parties du continent africain, s’avérait capable d’amender sa politique sans avoir eu à discuter au préalable avec les États-Unis et de la rendre plus réaliste, dans le cas de l’Angola et dans plusieurs secteurs « chauds », son désengagement relatif était lié aux résultats d’une négociation globale avec Washington. Moscou désirait s’assurer auprès du gouvernement américain qu’une évolution de sa politique n’aurait que des conséquences limitées pour les équipes qu’il avait protégées jusqu’ici et qu’il ne désirait pas voir éliminer, même s’il leur conseillait d’adopter, sur le plan régional, une attitude réservée ou conciliante. Le pouvoir soviétique, tout en cherchant à profiter au maximum des avantages que pourrait lui procurer la détente internationale, n’entendrait pas pour autant tolérer que soient désavouées publiquement les équipes « dogmatiques » grâce auxquelles une implantation du « socialisme scientifique » a pu atteindre quelque profondeur. Ce dernier point est important à souligner : en Afrique plus qu’ailleurs, la pérennité de la présence soviétique se fonde, dans un premier temps qui peut être long, sur la fidélité des dirigeants communistes à des personnalités quelque peu charismatiques plus qu’à l’authenticité de la doctrine appliquée ou répandue localement, étant bien entendu que, dans les pays en voie de développement, Moscou veut continuer à créer, par tous les moyens, les conditions économiques et sociales qui permettront l’enracinement réel d’une structure socialiste. Dans presque tous les cas, cette volonté implique que les pays concernés ne se ferment pas à l’influence occidentale dont l’aide accélérera l’évolution de la société dans le sens souhaité. Une politique aussi délicate ne saurait être menée si les exécutants locaux et leurs partenaires lointains ne sont pas unis par une foi solide qui sous-entend une compréhension et une fidélité réciproques.

La politique de détente ne pouvait se déployer à un meilleur moment. En période électorale, le parti qui détient le pouvoir aux États-Unis souhaitait qu’un succès diplomatique vint renforcer la position de son candidat, même s’il devait s’avérer sans lendemain. Du côté russe, un règlement, même artificiel et provisoire, d’une tension dans une partie du monde signifiait que les économies budgétaires réalisées à cette occasion favoriseraient l’amélioration des conditions de vie dans les républiques socialistes soviétiques, amélioration promise par les nouveaux dirigeants. Toutefois une détente, fondée sur des concessions réciproques aux effets calculés pour être relatifs, n’aura jamais un caractère définitif ; elle laisse la possibilité, à Washington comme à Moscou, d’en revenir rapidement aux affrontements d’intérêt des deux blocs idéologiquement opposés, pour peu que l’opinion américaine se raidisse ou que la fraction la plus dure du parti communiste soviétique oblige son secrétaire général à moins d’accommodement ou le contraigne à l’effacement.

La façon dont fut réglé le différend entre l’Angola et l’Afrique du Sud offre un bel exemple de l’élaboration d’une solution spectaculaire mais précaire. Dès le début des négociations, les positions des deux grandes puissances étaient ambiguës. L’URSS paraissait concéder aux États-Unis le soin d’arbitrer un conflit régional ; donc, elle semblait lui reconnaître une position privilégiée dans cette région d’Afrique. En réalité, elle laissait les Américains discuter avec une puissance de second plan, mais elle se réservait le pouvoir, en s’efforçant d’obtenir par ailleurs des compensations de Washington, d’amener Cuba à se montrer parfois plus, parfois moins compréhensif. De leur côté, les Américains menaient un jeu aussi subtil à l’égard de l’URSS. Ils profitaient de ce que celle-ci désirait maintenir à Luanda les seuls gouvernants qui lui fussent favorables pour faire peser la menace de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) qu’ils continuent à aider dans sa lutte ; même ambiguïté envers Pretoria. Les efforts déployés par les forces cubaines depuis le début des négociations obligent l’Afrique du Sud à intervenir davantage sur le territoire angolais si ses dirigeants veulent maintenir une pression efficace de l’UNITA sur le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Washington ne contrarie pas mais, avec l’aide de Londres, continue à se montrer un allié conditionnel et occasionnel d’une diplomatie sud-africaine par ailleurs très isolée. L’accord, signé début août à Genève entre Luanda, La Havane et Pretoria, ne règle donc ni le problème de la guerre civile en Angola, ni celui de l’indépendance namibienne. Chacune des parties en cause, après l’évacuation des forces sud-africaines d’Angola et l’engagement de Cuba de présenter, avant cette évacuation, le calendrier du repli de ses propres troupes, conserve ses principaux atouts pour des négociations ultérieures dont le cours pourra être différé ou rompu à tout moment.

Il reste 80 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Angola-Namibie : fin des tensions ?

La persistance des périls

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.