L’association de la France à la démarche britannique ne préjugeait pas d’un choix séparé de chacun des deux pays ou d’un choix commun. Aussi a-t-il été décidé de procéder avec Boeing à la mise sur pied de projets de contrats distincts mais interdépendants, ce qui a tout de même entraîné des économies en raison de l’existence simultanée de deux contrats.

Pour ce qui concerne la France, le contrat initial, signé le 26 février 1987, prévoyait l’acquisition de trois systèmes complets et de leur environnement, avec une option sur deux systèmes supplémentaires. Il comprenait l’achat :

– de trois aéronefs et leurs équipements de mission totalement intégrés, sans les matériels de télécommunication qui sont achetés séparément selon la procédure FMS (Foreign Military Sales) ;
– du lot de rechanges initiaux avec clause de garantie de disponibilité des avions pendant trente mois à partir de la livraison du premier ;
– des équipements de soutien, avec leurs lots de rechanges initiaux ;
– d’un simulateur de mission.