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  • Revue n° 506 Février 1990
  • Armée de terre - La section de recherche opérationnelle de l'Armée de terre (SROAT)

Armée de terre - La section de recherche opérationnelle de l'Armée de terre (SROAT)

Alain Lavère, « Armée de terre - La section de recherche opérationnelle de l'Armée de terre (SROAT)  » Revue n° 506 Février 1990 - p. 177-179

Depuis 1985, Mars (Modèle d’arbitrage par simulation) arbitre, à la satisfaction de tous, la plupart des exercices d’état-major au niveau de la division. Il s’agit d’un système implanté sur un réseau de micro-ordinateurs et fondé sur une simulation de combat relativement globale. Il a été conçu par la Section de recherche opérationnelle de l’Armée de terre (SROAT) qui se consacre depuis bientôt 30 ans à cette discipline, souvent considérée comme ésotérique, qu’est la Recherche opérationnelle (RO).

C’est en 1940 que l’activité d’une équipe anglaise est désignée pour la première fois par l’expression « operationresearch ». Cette équipe applique l’analyse mathématique à l’optimisation de l’emploi des radars britanniques lors de la bataille d’Angleterre (1940). Les résultats sont spectaculaires. Les Américains en feront dès lors un usage intensif et la recherche opérationnelle sera utilisée dans la plupart des opérations majeures, notamment lors du Débarquement du 6 juin 1944, dont le succès a été qualifié par le général de Gaulle comme « la victoire de l’intelligence organisatrice et scientifique ».

Quatre « univers »

La recherche opérationnelle est souvent décrite comme un ensemble de techniques propres à donner au décideur le plus grand nombre possible d’éléments quantifiés réducteurs d’incertitude.

Aussi, l’approche traditionnelle de la RO se fonde sur un classement des problèmes en quatre univers. L’univers déterministe se caractérise par une difficulté résultant, non de l’incertitude, mais du nombre des données et des solutions possibles. Les problèmes liés au terrain, aux moyens amis, sont à classer dans cette catégorie. Dans l’univers aléatoire, l’incertitude apparaît, mais elle est mesurable. À ce domaine appartiennent, par exemple, les questions concernant l’usure du matériel ou le tir. Quand l’incertitude n’est plus mesurable, l’univers est qualifié d’incertain. C’est celui de la météo ou encore des réactions de la population en situation de crise. Enfin, en univers hostile, le caractère non mesurable de l’incertitude est aggravé par l’existence d’une volonté adverse. C’est le domaine de la prise en compte de l’ennemi.

La démarche du chercheur opérationnel comprend dans ce contexte 3 phases : celle d’analyse du problème ; celle de modélisation consistant à construire un problème voisin à celui posé mais de nature logico-mathématique ; enfin, la phase de résolution du problème précédemment « modélisé ».

Recherche opérationnelle et informatique

Par nature, ces deux disciplines ne peuvent que faire bon ménage. Aussi n’est-il pas étonnant que la SROAT, vers 1960, ait été la première au sein de l’Armée de terre à être équipée d’un ordinateur.

Implantée à l’École militaire et placée sous l’autorité du général chef de la division méthodes et techniques d’action de l’État-major de l’Armée de terre (EMAT), elle est chargée de conseiller l’État-major, les inspections, les directions, les grands commandements, et d’effectuer des études à leur profit en utilisant les techniques de sa spécialité. Elle participe aussi à l’enseignement de celles-ci, à leur promotion et au suivi de la formation et de la gestion des chercheurs opérationnels de l’Armée de terre. La section comprend aujourd’hui 8 officiers brevetés titulaires de diplômes de RO, de 4 sous-officiers et d’une vingtaine d’ingénieurs ou universitaires, appelés de haut niveau, répartis en 5 équipes et un centre de calcul.

Le matériel dont disposent ces spécialistes permet à la SROAT de mener de front une quarantaine d’études, renouvelées par quart chaque année. Elles se concrétisent de plus en plus souvent par la remise aux demandeurs d’un modèle exploitable sur leur propre ordinateur. Ce type de logiciel est apprécié ; il ne coûte presque rien, fonctionne et répond aux besoins dans de nombreux domaines.

Axe de développement

Cependant, les États-majors, aujourd’hui convaincus de l’intérêt de l’approche scientifique, posent de plus en plus de problèmes opérationnels. Pour y apporter des réponses exploitables dans le réel, il est nécessaire de prendre en compte toute leur complexité sans négliger leur contexte, ce qui demande des moyens informatiques importants et de grands logiciels militaires. La SROAT vient de se doter d’un réseau de machines et de stations de travail Sun qui offrent, outre leurs performances propres, la possibilité d’accéder directement aux ordinateurs du Celar (Centre d’électronique de l’armement à Bruz) et du SIG (Système informatique général au Mont Valérien).

Demeure cependant le besoin de disposer d’un arsenal de simulation numérique dont la SROAT ne peut développer qu’une part, ses personnels étant peu nombreux et les mutations importantes. Aussi, la section suggère d’acquérir progressivement de grandes simulations de combat d’origine française ou alliée, puis de les adapter aux besoins propres à l’Armée de terre. À titre d’exemple, la réalisation d’un « war game » d’étude coûte de 100 à 800 années/ingénieurs ; l’adaptation d’un modèle existant n’en demande que 10 à 30.

Dans cette perspective de développement, la SROAT mène actuellement une pré-étude visant à explorer les possibilités offertes par un jeu de guerre américain, afin de développer Super-Mars, successeur de Mars vers 1995. ♦
 

Principales études 1989
 

Jeux

 

Tactique (Mars)

EMAT/EMPL (État-major de l’Armée de terre/Emploi)

Logistique (« Logame »)

1er COMLOG (Commandement de la logistique)

Chimique

EDNBCAT (École de défense nucléaire biologique et chimique de l’Armée de terre)

Systèmes

 

Évaluation situation opérationnelle

1re Armée

Évaluation menace chimique

1re Armée

Analyse nucléaire

1re Armée

Rapport de forces

1re Armée

Simulation réseaux

DCT (Direction centrale des télécommunications)

Franchissement Rhin

DIV. RHIN (Division Rhin)

Modèle artillerie CA

EMAT/ETUD (Études)

Gestion feux artillerie Sol-Sol

EMAT/ETUD

Optimisation structures CLB

EMAT/ETUD

Sélection objectifs prof

EMAT/ETUD

Planification équipements

EMAT/ETUD

Capacité grandes unités

EMAT/CETAT (Centre d’enseignement technique de l’Armée de terre)

Personnels

 

Mobilité personnels active            

DPMAT (Direction du personnel militaire de l’Armée de terre)

Gestion officiers active

DPMAT

Gestion officiers réserve

DPMAT

Gestion personnels informaticiens

BOMA (Bureau organisation méthodes et automatisation)

Soutien

 

Maintenance compos. électro

EMAT/ETUD

Péremption munitions

EMAT/BPF (Bureau planification finances)

Modèle entret. program. mat. majeur

DCMAT (Direction centrale du matériel de l'Armée de terre)

 

Optimisation sch. Dir. Dépôts munitions

DCG (Direction centrale du génie)

 

Alain Lavère

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