Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 508 Avril 1990
  • Afrique - Soudan : après sept mois de régime militaire - Le Sénégal en butte à l'adversité

Afrique - Soudan : après sept mois de régime militaire - Le Sénégal en butte à l'adversité

Bernard Brionne, Bernard Guillerez, « Afrique - Soudan : après sept mois de régime militaire - Le Sénégal en butte à l'adversité  » Revue n° 508 Avril 1990 - p. 197-204

Le Soudan est un État à tradition démocratique et parlementaire, mais où le heurt des tendances, parce qu’elles se fondent sur des particularismes ethniques ou religieux, prend une telle intensité que l’armée se croit obligée d’intervenir périodiquement, au moins pour calmer le jeu sinon pour bloquer, au nom d’éventuels opposants, une évolution que ses dirigeants jugent trop hasardeuse. Il n’est jamais facile de comprendre les motivations des auteurs d’un coup d’État militaire, au Soudan pas plus qu’ailleurs. Ceux qui l’ont inspiré, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays concerné, sont quelquefois surpris de la direction que les nouveaux dirigeants impriment à la politique nationale, tant les exigences de la vie collective contraignent les chefs à l’occultation de leur opinion en période d’activité normale. Lorsque cette opinion doit se concrétiser en une action politique, cela risque d’éveiller d’autres tendances et de provoquer des difficultés de commandement, si les contradicteurs disposent d’une audience, nationale ou internationale, ce qui est rarement le cas. Pourtant, au Soudan, l’armée avait été tellement associée aux rivalités partisanes et avait subi tellement d’épurations que les partis politiques, ainsi que les gouvernements des États voisins, Égypte, Arabie saoudite, Libye et même Éthiopie, croyaient en connaître les moindres arcanes. Apparemment, il n’en était rien : le comportement actuel de ses chefs, parvenus au pouvoir, est déconcertant pour tout le monde, sans doute même aussi pour leurs subordonnés.

Le coup d’État du général Omar Hassan el Bechir a été déclenché le 30 juin 1989. Depuis le début de l’année, la situation politique, déjà difficile, s’était peu à peu détériorée jusqu’à devenir impossible à dominer par les moyens parlementaires. Le gouvernement de M. Sadek el Mahdi était confronté à deux éléments de crise : impossibilité de mettre fin à la rébellion du Sud sans suspendre l’application de la charia sur l’ensemble du territoire, impossibilité d’imposer cette mesure au pays tant la position des « Frères musulmans » était devenue forte dans l’administration et tant leurs directives influençaient l’opinion des militants des deux partis traditionnels du Nord.

Ces deux formations, issues de sectes religieuses, se sont partagé l’exercice du pouvoir après la constitution de l’État et ont assis l’indépendance du pays, convoité par l’Égypte, sur une base parlementaire. Ils n’ont jamais pu disposer d’une audience vraiment nationale, puisqu’ils agissaient l’un et l’autre sur une fraction minoritaire de la population. De toute manière, le Sud non musulman, depuis l’indépendance (1956), disposait aussi de plusieurs partis qui exprimaient son désir d’autonomie et la personnalité de chaque tribu qui le compose. Le jeu politique fut troublé, dès 1956, par les interférences d’un parti communiste, à vocation nationale, qui recrutait dans les milieux urbains très importants au Soudan et par une influence trop exclusive de l’URSS. Les luttes partisanes disparurent, en 1969, lorsque le général Nimayri prit le pouvoir. Les marxistes et les coopérants soviétiques furent évincés en 1971. Le gouvernement militaire tenta alors d’imiter d’autres pays africains en établissant un régime à parti unique. Faute de disposer d’une idéologie assimilable par le plus grand nombre, l’union socialiste soudanaise ainsi formée n’empêcha pas le renouveau d’activité des formations traditionnelles. Elle fut amenée insensiblement à s’appuyer sur les « Frères musulmans », la seule force qui aspirât alors à diffuser sa doctrine sur l’ensemble du pays et qui n’hésitait pas à programmer l’islamisation progressive du Sud. La pression intégriste fut telle que le général Nimayri finit par imposer l’application de la charia sur tout le territoire national.

Il reste 86 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.