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  • Revue n° 535 Octobre 1992
  • Armée de terre - Une nouvelle réserve pour une nouvelle Armée de terre

Armée de terre - Une nouvelle réserve pour une nouvelle Armée de terre

Jean Rivière, « Armée de terre - Une nouvelle réserve pour une nouvelle Armée de terre  » Revue n° 535 Octobre 1992 - p. 177-178

Conçue hier encore sur le principe de disponibilité immédiate et de la mobilisation, l’Armée de terre se prépare à faire peau neuve. Plus que jamais, la réserve est concernée par cette mutation.

Toutes les armées du monde disposent de forces de réserve. Pour les pays occidentaux, leur volume, comparé à celui des forces d’active, est au minimum équivalent (Espagne, Canada, Australie, France), souvent légèrement supérieur (États-Unis, Grande-Bretagne, Italie), voire de deux à trois fois supérieur (Pays-Bas, Allemagne).

La capacité opérationnelle de ces forces est variable selon les pays mais, comme pour celles des forces d’active, elle repose sur trois facteurs interactifs qui sont d’abord la qualité des hommes, ensuite la fiabilité des matériels et enfin le niveau d’entraînement. Quel que soit le modèle retenu, armée totalement professionnalisée ou faisant appel à la conscription, la qualité des hommes est généralement favorisée par le volontariat. Ce dernier est lié au climat général (considération, intégration) et aux mesures proposées pour compenser les astreintes (rémunérations, essentiellement).

S’agissant des matériels, parmi les meilleures solutions figure celle qui consiste à doter les forces de réserve d’équipements identiques à ceux des forces d’active. L’utilisation de matériels anciens et l’appel à la réquisition, procédés encore très largement répandus, sont rarement générateurs d’efficacité et peu propices à susciter la motivation.

Enfin les résultats à attendre de l’instruction et de l’entraînement dépendent beaucoup de l’effort consenti par les personnels d’active au profit de leurs camarades de réserve. Dans cette logique l’efficience de l’amalgame « active-réserve » est de nature à valider l’efficacité et la crédibilité du système de montée en puissance des forces.

France : la nouvelle donne

En France, pour des raisons diverses, toutes ces conditions n’étaient pas, jusqu’à présent, simultanément réunies. La plus importante était que notre Armée de terre était globalement conçue pour faire face à la menace prioritaire, celle constituée par l’éventualité d’une attaque massive et brusquée déclenchée par les forces du Pacte de Varsovie. Dans cette configuration, nos forces ne devenaient pleinement opérationnelles qu’après l’exécution de mesures de mobilisation (montée en puissance des formations logistiques notamment) qu’il fallait donc mener sous le signe de l’urgence.

Or, en quelques mois, l’environnement stratégique s’est considérablement modifié et nous oblige, non pas à revoir nos missions, qui globalement demeurent inchangées, mais à en réévaluer le poids relatif et à faire évoluer les capacités de nos forces.

Dans cet esprit, le corps de manœuvre sera complété par une deuxième grande composante, les forces de défense terrestre du territoire, aux missions élargies, aux structures modernisées et disposant, dès le temps de paix, de forces d’active dans la Circonscription militaire de défense (CMD). Dans ce contexte rénové, qui tient également compte de la mise en œuvre de la Disponibilité opérationnelle différenciée (DOD), le rôle des réserves prend une dimension accrue justifiant pleinement la création d’un nouveau concept.

Le nouveau concept

Il a été ébauché récemment par le secrétaire d’État à la Défense. Il envisage de répartir les réservistes en trois catégories, disponibles (actuellement FCR), volontaires et spécialistes, susceptibles de mieux répondre aux besoins d’une armée de terre moderne. Sa mise en œuvre devrait s’accompagner de compensations financières destinées à rétribuer avec équité l’investissement personnel et volontaire des intéressés. En corollaire, il est envisagé de rénover le cadre juridique actuel, qui régit le statut et l’emploi des réservistes. Enfin, une nouvelle gestion, qui intégrera davantage que par le passé la notion de ressource utile, viendra compléter cette nécessaire modernisation.

Les études menées aujourd’hui sur ce nouveau concept pour les réserves sont conduites en étroite cohérence avec les réflexions présidant à l’élaboration de notre futur outil de défense. Si, en effet, jusqu’à présent, l’appel à la réserve était essentiellement prévu lors d’une montée en puissance globale des forces, il faut désormais étudier les conditions de participation des réservistes volontaires à des actions humanitaires, voire, dans certains cas et dans certains postes, au règlement local d’une crise.

Plus que par le passé, l’appel à la réserve va constituer un élément indispensable de notre appareil de défense. L’exécution harmonieuse des missions imparties à l’Armée de terre commande de dépasser la vision conventionnelle ou un peu théorique du rôle joué jusqu’à présent par le réserviste. La décennie 1990 ouvre, dans ce domaine, une ère nouvelle. À la notion désormais vieillie de « réserviste convoqué » doit se substituer progressivement celle de « réserviste activé », volontaire, disponible, intégré à sa fonction opérationnelle, et en prise avec le futur. ♦

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