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  • Revue n° 551 Mars 1994
  • Actions internationales - L'Australie crée son Centre d'entraînement au maintien de la paix

Actions internationales - L'Australie crée son Centre d'entraînement au maintien de la paix

Pierre Le Peillet, « Actions internationales - L'Australie crée son Centre d'entraînement au maintien de la paix  » Revue n° 551 Mars 1994 - p. 153-154

Depuis le 25 janvier 1993, l’armée australienne possède son propre centre d’entraînement au maintien de la paix (Australian Defence Force Peacekeeping Centre : ADFPKC). Établi au sein du centre d’entraînement à la guerre (Warfare Centre) de la force de défense australienne, sur la base aérienne de Williamtown, près de Newcastle (Nouvelle-Galles du Sud), ce centre ne dispose encore que de très modestes moyens : cinq à six personnes permanentes. La mission qui lui est dévolue n’en est pas moins vaste.

Chargé de recueillir et d’analyser l’expérience accumulée par les Australiens au cours des opérations auxquelles ils ont pris part (1) et d’observer le déroulement et les résultats des autres opérations, le centre doit étudier tous les aspects du maintien de la paix et en dégager la doctrine, les techniques et les tactiques. À partir de cette étude, il élabore un programme d’instruction et apporte son concours aux unités et aux personnels désignés pour participer à de telles opérations. Il organise deux fois par an (en février et en novembre) un séminaire du maintien de la paix auquel participent des officiers de l’état-major, des représentants des ministères concernés, des responsables d’organisations non gouvernementales (ONG) et des officiers désignés pour servir dans une force internationale ou multinationale (2). Le centre représente l’armée australienne aux séminaires, colloques et réunions traitant du maintien de la paix.

Il est par ailleurs appelé à jouer un rôle régional. L’opération du Cambodge a en effet semé dans plusieurs pays d’Asie l’idée d’une coopération pour la préparation aux OMP. En février 1993, la Thaïlande avait proposé la création d’un centre régional du maintien de la paix pour les Nations de l’Asie du Sud-Est. Cette coopération pourrait même s’étendre, comme pour les pays nordiques, à la constitution d’unités mixtes, formées de contingents de plusieurs États. En 1992, le Japon avait suggéré, assez discrètement il est vrai, la création d’une force de maintien de la paix d’Asie du Sud-Est, au sein de laquelle pourraient s’entraîner des unités de la Force de défense japonaise (3). Une telle évolution supposerait toutefois, entre ces États, des liens politiques et militaires encore inexistants. Dans l’immédiat, l’Australie a offert aux pays intéressés de la région (4) des places dans ses stages de Williamtown, dès le début de 1994.

L’intérêt manifesté par l’Australie pour les OMP procède d’une analyse de son ministère de la Défense selon laquelle, d’une part, les opérations de ce type vont probablement se poursuivre à un rythme élevé et d’autre part, une participation importante de l’armée australienne à ces opérations ne peut être que bénéfique pour le pays. Pour le ministère de la Défense (5), « il existe de solides raisons d’accroître de façon substantielle notre niveau de contribution lorsque les [OMP] sont susceptibles de servir des intérêts majeurs, stratégiques ou autres, dans notre région d’intérêt stratégique primordial, par exemple ». L’engagement récent de l’Australie au Cambodge reflète ce point de vue (6). Toutefois, l’Australie considère qu’un accroissement général de sa participation bénéficierait à son image de marque, tant régionale qu’internationale. « La participation au maintien de la paix dans des régions éloignées renforcerait les prétentions que nous pourrions avoir à être étroitement impliqués dans les opérations menées à proximité de notre pays et nous donnerait plus de poids pour réclamer éventuellement un rôle dans une action de maintien de la paix que l’ONU mènerait dans notre région ». Dans la même perspective, l’Australie souhaite augmenter sa représentation militaire (de trois ou quatre personnes) au secrétariat général des Nations unies, afin « d’exercer quelque influence sur la pensée militaire de l’ONU ».

L’Australie ne souhaite cependant pas se trouver engagée dans n’importe quelle opération. Elle décidera cas par cas et refuse de mettre en permanence en attente à la disposition de l’ONU des unités spécialement désignées pour ce service spécifique. Pour des raisons de coût financier (7), mais aussi de moyens en personnels (8), elle a limité à 200 l’effectif de base qu’elle prévoit de consacrer à ces opérations – jouant la qualité plutôt que la quantité, selon son habitude –, tout en se tenant prête à accroître sa participation, notamment dans le cas où l’opération présenterait une importance stratégique pour le pays. « Il y a des limites, dit M. Robert Ray, ministre de la Défense, aux engagements que nous pouvons consentir pour le maintien de la paix, la principale justification pour lever et entraîner des forces armées demeurant la défense de l’Australie ». ♦


(1) L’Australie a pris part, depuis 1947, à 23 Opérations de maintien de la paix (OMP), dont 17 pour le compte de l’ONU et 6 au sein de forces multinationales. Elle a participé également aux guerres de Corée et du Koweït. Aujourd’hui, elle prend part à 3 opérations de l’ONU (Onust, Minurso et Onusom), avec 127 personnes, ainsi qu’à la force multinationale du Sinaï.
(2) Un séminaire se tient du 21 février au 4 mars 1994.
(3) Voir l’article « The challenge of peacekeeping » dans l’ouvrage collectif réalisé par l’armée australienne en 1993, Peacekeeping : challenges for the future, sous la direction du Dr Hugh Smith, directeur du Centre australien d’études de défense.
(4) La Malaysia, l’Indonésie et les îles Fidji, ainsi que la Nouvelle-Zélande, contribuent depuis longtemps aux missions militaires de l’ONU. La Thaïlande, les Philippines et le Japon commencent à y prendre part.
(5) Peacekeeping Policy: the future Australian Defence Force role, plaquette éditée par le ministère australien de la Défense en juin 1993 ; les citations qui suivent proviennent de cette même source.
(6) L’Australie a engagé au Cambodge jusqu’à 622 personnes, constituant, pour l’essentiel, un bataillon de transmissions et une escadrille de six hélicoptères S-70A Black Hawk. Le commandement de la composante militaire de l’Apronuc était assuré par le général australien John Sanderson.
(7) Le détachement d’un premier contingent de 500 hommes à l’Apronuc a causé au ministère australien de la Défense un surcoût de 37,5 millions de dollars (soit près de 150 M de francs) sur lesquels un remboursement de 13,1 M de dollars est escompté de l’ONU.
(8) L’effectif total de la force de défense australienne est d’environ 70 000 hommes, dont 30 000 pour l’armée de terre.

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