L’Armée de terre utilise actuellement des systèmes d’information nombreux et performants mais la technologie assez ancienne de certains limite les possibilités d’interopérabilité et de communication. Des lourdeurs en découlent, comme des saisies multiples ou des échanges de données difficiles, voire impossibles. De plus, l’information n’est pas toujours disponible pour tous ceux qui en auraient besoin.

Pour remédier à ces insuffisances, la démarche entreprise par l’Armée de terre consiste, en s’appuyant sur les nouvelles techniques, à intégrer tous les projets actuels dans un vaste système caractérisé par un traitement distribué de l’information et une organisation en réseaux qui faciliteront la communication à tous les échelons. Avant la fin du siècle, une chaîne complète de traitement concernant notamment le personnel, les équipements, la logistique et le commandement des forces mettra en relation étroite états-majors, directions et régiments. Elle garantira ainsi la capacité de réaction rapide de l’Armée de terre par une meilleure maîtrise de cette ressource stratégique que constitue « l’information ». Cet objectif et les restructurations en cours ont nécessité une révision totale de l’organisation de l’ensemble du domaine.

La rénovation de l’organisation

L’application des premières mesures qui sous-tendent le projet « 1997 » de l’Armée de terre et la mise en place de l’organisation « Armées 2000 » ont conduit à une révision profonde des structures de l’informatique. Ainsi a été créée une nouvelle fonction appelée « Télécommunications et systèmes d’information » (TSI) : elle doit permettre non seulement d’avoir une vision globale de l’emploi de l’informatique, mais aussi de maîtriser l’évolution permanente de ces deux techniques.