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  • Revue n° 560 Janvier 1995
  • Asie - Le Cambodge s'enfonce dans l'anarchie

Asie - Le Cambodge s'enfonce dans l'anarchie

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Le Cambodge s'enfonce dans l'anarchie  » Revue n° 560 Janvier 1995 - p. 183-186

La fin tragique de notre compatriote Jean-Marc Braquet (otage kidnappé et assassiné) a attiré l’attention sur l’extrême dégradation de la situation du Cambodge depuis un an. L’âge et la maladie ont écarté Norodom Sihanouk dont le comportement théâtral n’empêchait pas l’efficacité d’un paternalisme fédérateur certain. Il n’est pratiquement plus suivi. Les luttes entre les deux partis qui se partagent le pouvoir se doublent de celles au sein de chacun d’eux, et les rivalités entre les membres de la famille royale ajoutent à la confusion.

Après les élections de mai 1993, le gouvernement bicéphale (Prachéachon communiste et Funcipec royaliste), curiosité institutionnelle, semblait capable de surmonter les difficultés nées du refus des Khmers rouges de participer à ces élections et qui, avec entre 10 000 et 20 000 combattants, contrôlent encore 15 % du pays. Une nouvelle Constitution était votée et la monarchie rétablie. Forts de leurs nouvelles unité et légitimité, assurés du soutien international, les membres de la nouvelle union gouvernementale ont voulu forcer les Khmers rouges à entrer dans la légalité en exerçant sur eux une pression militaire. Deux offensives sont lancées au début de l’année 1994, l’une en février sur Anlong Veng, au nord du pays ; l’autre en mars sur Pailin, la capitale des Khmers rouges. Ces derniers, appliquant les vieux principes de Sun Tse, repris par Mao Zedong, se retirent. Pendant que les gouvernements pillent ce qui reste de la ville abandonnée, les Khmers rouges reviennent en force et contre-attaquent le long de la nationale 10, menaçant de prendre Battambang, la deuxième ville du pays. Cependant, ils se retirent dans leurs bases après avoir détruit tous les bâtiments officiels, les soldats gouvernementaux se chargeant de piller le reste. Revenue sur ses positions initiales, l’armée gouvernementale avait perdu plus de deux cents hommes et une douzaine de chars. Le budget gouvernemental avait, selon le ministre des Finances Sam Rainsy, perdu plusieurs millions de dollars, tandis que les Khmers rouges avaient pris possession d’un important arsenal militaire estimé à la moitié des armements engagés contre eux.

L’impasse militaire conduit à deux types de comportement. Ceux qui estiment que les Khmers rouges n’accepteront jamais aucun compromis politique veulent trouver des armes et lancer de nouvelles opérations. Quelques autres, autour de Sihanouk, veulent à tout prix éviter une nouvelle guerre civile qui affaiblirait le pays. En avril, le roi résume ainsi sa pensée : « Si les combats continuent, notre peuple souffrira et seuls nos voisins seront vainqueurs ; le Cambodge mourra. » Tandis qu’une partie de la presse l’accuse de faire le jeu des rebelles, le roi propose une réunion à Phnom Penh du 2 au 7 mai et un cessez-le-feu immédiat. Les Khmers rouges refusent, invoquant le manque de sécurité dans la capitale, et proposent une rencontre à l’étranger. Le 6 mai, Sihanouk va même jusqu’à proposer de nouvelles élections auxquelles les Khmers rouges participeraient. Une trentaine de députés demandent alors au roi de prendre les pleins pouvoirs le temps de dénouer la crise et préparent une grande manifestation pour le 17 mai. Celle-ci est interdite et le Premier ministre, le prince Ranariddh, menace de limoger quiconque soutiendrait son père. Ce dernier part le lendemain pour Pékin avec cependant l’accord des gouvernementaux pour une réunion, sans préalables, à Pyongyang du 27 au 31 mai.

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