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  • Revue n° 573 Mars 1996
  • Asie - Cambodge : adieu à la démocratie

Asie - Cambodge : adieu à la démocratie

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Cambodge : adieu à la démocratie  » Revue n° 573 Mars 1996 - p. 186-189

Depuis le retrait de l’autorité provisoire de l’Onu au Cambodge (Apronuc), en septembre 1993, le Cambodge, monarchie constitutionnelle avec un gouvernement bicéphale, a bien du mal à établir une véritable démocratie et connaît tous les signes des régimes corrompus : corruption, drogue, prostitution… On est maintenant bien loin des immenses espoirs qui avaient suivi les élections de mai 1993. Les succès tant vantés de l’Apronuc ne l’ont été qu’en comparaison avec les échecs de l’Onu dans d’autres parties du monde. Au Cambodge, le désenchantement a fait place au rêve. Sur le terrain, les Khmers rouges conservent leurs positions. Cependant, l’économie, largement soutenue par l’aide internationale, donne les premiers signes de reprise.

Dans la première année qui a suivi les élections générales, la question principale était de savoir si, après s’être longtemps combattus par les armes, les deux partis qui se partagent maintenant le pouvoir allaient être capables de gouverner ensemble. Ranariddh, fils du roi et chef du parti sihanoukiste, le Funcinpec, est Premier ministre et Hun Sen, chef de l’ancien parti communiste, le Prachéachon (Parti populaire cambodgien ou PPC), est second Premier ministre. Après un certain temps de méfiance, les deux hommes sont maintenant complices pour partager le pouvoir et toutes ses formes d’avantage. Les luttes de personnes au sein des partis ont pris le pas sur la compétition entre les mouvements politiques. Leurs intérêts communs bien compris les conduisent à écarter de concert tous ceux qui pourraient menacer ou simplement critiquer leur régime. Sans dire que le pays est en marche vers le parti unique, la volonté d’empêcher toute opposition de s’organiser est évidente.

Le 20 octobre 1994, l’honnête et populaire ministre des Finances Sam Raingsy était écarté du pouvoir. Il avait eu l’audace de s’opposer à la mise hors la loi des Khmers rouges, de dénoncer la corruption et de s’être montré hostile à une dispendieuse reprise des opérations militaires. La seconde étape a été son exclusion du Funcinpec et de l’Assemblée nationale en juin 1995. Depuis, l’ancien ministre est resté très actif. Le 9 juillet, il a présidé, à Paris, un rassemblement de l’opposition et il a proposé la formation d’une nouvelle alliance qui aurait pour objectifs de faire la paix avec les Khmers rouges, de mettre fin à la corruption et de promouvoir la liberté d’expression. Rentré au Cambodge le 30 juillet, il espère encore sa réintégration dans le Funcinpec. Prenant un profil bas pour éviter des ennuis à ses partisans et conserver une relative liberté de manœuvre, il écarte provisoirement l’idée de fonder son propre parti, sauf en cas de nouvelles exclusions de parlementaires de l’Assemblée nationale. Pour museler ces derniers, Hun Sen annonce le 26 juillet que tous les membres de l’Assemblée nationale faisant preuve d’opposition à la politique du pays et au principe de réconciliation nationale seraient exclus du Parlement.

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