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  • Revue n° 761 Juin 2013
  • Nos forces aériennes en Opex, un demi-siècle d’opérations extérieures

Nos forces aériennes en Opex, un demi-siècle d’opérations extérieures

Claude Le Borgne, « Nos forces aériennes en Opex, un demi-siècle d’opérations extérieures  » Revue n° 761 Juin 2013 - p. 127-128
Auteur(s) de l'ouvrage : Général Michel Forget Économica, 2013 ; 195 pages

Nos forces aériennes en Opex, un demi-siècle d’opérations extérieures

Cela fait plus de vingt ans que la guerre froide a cessé, faute de combattants. Voici le monde plus sûr, plus tumultueux aussi. Le tumulte est petit, mais ses échos nous atteignent. Il nous faut y mettre notre nez. Le général Forget y met le sien : durant un demi-siècle d’opérations extérieures, le rôle des forces aériennes fut majeur. On ne saurait trouver, pour traiter le sujet qu’il a choisi, meilleur analyste que Michel Forget. Il a trois titres pour le faire. Pilote de chasse, il a, durant quatre ans, commandé nos forces aériennes tactiques et milité avec ardeur, en ce temps, pour une étroite coopération de l’Air et de la Terre. En 1977, « Lamantin » fut à ses ordres en Mauritanie, opération exclusivement aérienne qui peut servir de référence à ce que nos aviateurs viennent de faire au Mali. Il a quitté le service actif et s’est élevé au niveau de la stratégie militaire générale, multipliant conférences et publications.

Avant même la fin de la guerre froide, la décolonisation de 1960 et les troubles qui l’ont suivie nous avaient obligés à revenir en Afrique, au Gabon pour remettre sur son trône un potentat flageolant (heureux temps !), au Tibesti plus durement où le 2e REP perdit cinquante hommes, en Mauritanie enfin. Cette opération-là fut une première. Elle révéla le président Giscard d’Estaing en chef des armées conscient de ses responsabilités. Elle fit apparaître la nécessité, et la difficulté, du pilotage en temps réel et au plus haut niveau de l’ouverture du feu. Elle mit en œuvre deux nouveautés : le ravitaillement en vol (de nos Jaguars dont le nom, appliqué aux produits commerciaux, fut longtemps à Nouakchott synonyme d’excellence) et l’entrée en service des Transall. L’activisme se poursuivit, au Liban avec la Finul, au Tchad où une situation inextricable nous força à revenir à trois reprises, sous les baptêmes de Tacaud, Manta et Épervier. La dernière débuta par le bombardement de la piste de Ouadi Doum, elle dure encore. En dépit du ravitaillement en vol se posait le problème des plateformes où poser nos avions. Il fut même, durant la guerre du Koweït, délibérément créé par le président Mitterrand acharné à se démarquer des Américains, en sorte que nos aviateurs durent installer, quasiment de toutes pièces, une base autonome. Le problème subsiste, qu’atténue notre nouvelle implantation d’Al Dhafra aux Émirats arabes unis.

Chaque engagement, guerre froide terminée, apporte son lot d’enseignement. On vient d’évoquer la première guerre du Golfe. L’auteur y qualifie notre participation de « faible, timide et hésitante ». Les révélations y viennent des Américains : puissance aérienne (1 900 chasseurs engagés), armes de précision prometteuses (6 à 8 % des tirs en Irak, 100 % en Libye), boucle OODA réduite (Observation, Orientation, Décision, Action). La Bosnie dévoile l’impuissance, dénoncée par le général Cot, des forces de l’ONU. Le Kosovo confirmera le diagnostic, encore que la « diplomatie aérienne coercitive » y ait entraîné la chute de Milosevic. En Afghanistan après l’attentat du 11 septembre 2001, l’ennemi n’a guère de consistance. Ce qui obligea paradoxalement, pour le réduire, à un déluge de feu (20 000 tirs). La France apporta son concours, à partir (on y revient) de plateformes diverses : Manas au Kirghizistan, Douchanbé au Tadjikistan et Kandahar, enfin. Le déroulement, toujours en cours, de cette longue guerre permet à Michel Forget d’attirer l’attention sur l’une de nos faiblesses : sait-on que trente drones américains survolent en permanence le théâtre des opérations ? La seconde guerre d’Irak, dont nous ne fûmes pas, a été bien différente de la première : offensive terrestre d’emblée, deux fois moins d’avions engagés, appui aérien numérisé, affaire réglée en 27 jours. La suite tourna mal, occasion pour l’auteur de regretter l’occultation imposée de notre expérience algérienne et du plan Challe, dont le général fut l’un des artisans. On termine, bien sûr, par la Libye. Nous y fîmes une belle démonstration de nos capacités mais aussi du contraste (qui se renouvelle au Mali) entre réussite militaire et conséquences politiques de celle-ci.

On attendait l’homme d’action à sa fin : le bilan. En positif, notre Armée de l’air est techniquement au top niveau ; elle a une longue expérience ; elle dispose d’une chaîne décisionnelle exemplaire. En négatif, sa flotte de ravitaillement en vol et de transport attend son rajeunissement ; elle a douze ans de retard sur les drones ; son armement air-sol est à moderniser. Le plus grave est ailleurs : le format de nos forces fait de nos prétentions des rodomontades. Ce qu’on nous a dit du Livre blanc ne porte pas à l’optimiste. Le politique décide. Pas d’argent, dit-il ? On n’en a jamais eu autant. Où le met-on ? Voilà la question. ♦

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