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  • Revue n° 773 Octobre 2014
  • Joffre, « hélas ! »

Joffre, « hélas ! »

Étienne Copel, « Joffre, « hélas ! »  » Revue n° 773 Octobre 2014 - p. 119-124

Après un siècle, le rôle du Maréchal Joffre, dans la conduite de la Grande Guerre, reste toujours un sujet de controverse pour  les historiens et les experts de l’art militaire. Ouvrir le débat reste utile car cela permet de mieux comprendre les échecs et les victoires françaises, et de mieux appréhender la question du commandement, qui est toujours d’actualité à l’heure où les armées françaises sont en opération dans plusieurs théâtres.

Joffre, « Alas! »

After a century, the role of Marshall Joffre in the conduct of the Great War still remains a subject of controversy for both historians and experts of military science. Opening the debate remains useful because it allows us to better understand French failures and victories and to better understand the question of command, which is always on the agenda at a time where the French army is conducting several operations in many theaters.

Je ne sais pas qui a gagné la bataille de la Marne, mais si elle avait été perdue je sais bien qui aurait été responsable. Cette phrase bien connue du général Joffre a largement contribué à sa gloire et l’a longtemps exonéré de toute autre responsabilité dans la conduite de la guerre.

Oui, Joffre et les soldats français ont stoppé l’offensive allemande sur la Marne. Mais pourquoi sur la Marne seulement ? Pourquoi pas sur le sillon de Sambre et Meuse ? Pourquoi pas sur la Somme ou sur l’Aisne ? Toutes ces batailles n’ont pas eu lieu parce que Joffre n’avait rien fait pour préparer des lignes défensives sur ces rivières. Fidèle à la doctrine « d’offensive à outrance » développée par le colonel de Grandmaison (1), le général Joffre avait dit dès 1911 : « Il s’agit d’organiser l’offensive française et non la parade ou la riposte à une offensive allemande ». Pourquoi sur la Marne seulement, alors qu’à la déclaration de guerre la France comptait un peu plus d’hommes sous les drapeaux que l’Allemagne (910 000 contre 870 000) et que les forces allemandes devaient en outre faire face aux troupes russes en Prusse orientale ?

Pourquoi Joffre n’a-t-il apporté aucun soutien – ou presque – aux forces belges et britanniques en lutte en Belgique contre l’envahisseur ? Son plan d’opérations était-il mauvais ? En fait, Joffre n’avait aucun plan d’opérations. Il avait un plan de mise en place de troupes le long de la frontière franco-allemande : le plan XVII et une idée générale transmise à tous ses subordonnés : « Attaquer l’ennemi partout où il se trouvera ». L’absence de plan était telle qu’il n’y avait pas de variante au plan XVII pour le cas où les Allemands envahiraient la Belgique conformément au fameux plan Schlieffen étudié par des générations d’officiers à l’École de guerre allemande. Cette absence de plan est d’autant plus sidérante que le prédécesseur de Joffre, le général Victor Michel, avait – lui – proposé, en 1911, un plan (le plan XVI) qui prévoyait de mettre en place un million d’hommes entre Lille et Rethel pour renforcer les défenses belges en cas de violation prévisible de la neutralité belge par les Allemands. Mais ce plan était mal vu par nombre d’officiers du Conseil supérieur de guerre, dont Joffre, qui estimaient dangereux d’étirer les forces françaises au-delà de Sedan. Il leur semblait beaucoup plus sûr de concentrer l’essentiel des armées françaises le long de la frontière franco-allemande, issue du Traité de Francfort mettant fin à la guerre de 1870.

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