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  • Revue n° 514 Novembre 1990
  • Faits et dires

Faits et dires

, « Faits et dires  » Revue n° 514 Novembre 1990 - p. 202-204

* Au-delà des structures existantes, il faut commencer à imaginer un cénacle où les pays d’Europe, débarrassés des problèmes d’armement et de rapports de force qui dominent encore les conversations d’aujourd’hui, puissent réaliser une entente continentale qui commencera par l’ouverture d’un dialogue permanent.

Président Mitterrand, le 13 septembre à Prague.

* Le gouvernement français a fait part au gouvernement allemand de son intention de réduire dans un premier temps de moitié, dans les deux prochaines années, les Forces armées françaises en Allemagne. La brigade franco-allemande et les forces françaises à Berlin ne sont pas visées.

Déclaration commune à la suite du Sommet franco-allemand du 18 septembre.

* Nous continuerons d’adapter et de moderniser notre dissuasion nucléaire parce qu’elle a fait la preuve de son efficacité et parce qu’elle demeure la garantie de notre indépendance comme puissance à vocation mondiale. Je tiens d’ailleurs à rappeler que cette dissuasion ne vise pas spécifiquement l’Est puisqu’elle est tous azimuts. Elle est au service de la stabilité et de la paix en Europe et dans le monde.

M. Chevènement, interview du 17 septembre à La Tribune de l’Expansion.

* Les accords conclus à Ottawa ont été dépassés par les événements et ne sont plus valables, a déclaré le 10 septembre à Bruxelles le secrétaire d’État américain, James Baker. Les accords d’Ottawa, signés en février dernier, plafonnaient les forces américaines et soviétiques à 195 000 hommes dans la zone centrale de l’Europe.

* Chronologie des événements dans le Golfe (suite) :

2 septembre : M. Perez de Cuellar, au terme de deux jours d’entretiens avec le chef de la diplomatie irakienne dresse un constat d’échec : le temps joue contre la paix et pour l’Irak.

4 septembre : au micro d’Europe 1, M. Chevènement souligne qu’il n’y a pas « aujourd’hui de bases juridiques pour une intervention militaire contre l’Irak ».

5 septembre : dans une allocution lue à la télévision, le président Saddam Hussein en appelle une nouvelle fois à la guerre sainte pour libérer les mosquées de La Mecque et de Medine de l’occupation américaine. Le même jour, M. Tarek Aziz était reçu au Kremlin par M. Gorbatchev.

9 septembre : les présidents Bush et Gorbatchev s’entretiennent à Helsinki. La déclaration conjointe exprime leur détermination à envisager des mesures supplémentaires en cas d’échec de celles déjà adoptées. Dans sa conférence de presse, M. Gorbatchev lance cet avertissement : « Il faut faire savoir au président Saddam Hussein que si l’Irak veut provoquer une action militaire, ce sera une tragédie ».

11 septembre : dans un discours au Congrès, le président Bush dénonce l’arrogance de l’Irak, admet que les sanctions mettront du temps pour avoir leur plein effet et affirme nettement : « Nous ne laisserons pas cet agression demeurer ».

14 septembre : le Conseil de sécurité de l’ONU adopte la résolution 666 stipulant que toute aide alimentaire ou humanitaire à l’Irak devra être acheminée par l’ONU en coopération avec le Comité international de la Croix Rouge. Bagdad se montre hostile à ces conditions. Auparavant, les troupes irakiennes à Koweït avaient pénétré dans plusieurs missions diplomatiques occidentales, notamment dans la résidence de l’ambassadeur de France, violant ainsi la convention de Vienne du 18 avril 1961.

15 septembre : le président Mitterrand convoque un Conseil restreint dont il commente ensuite les décisions dans une conférence de presse : « Nous allons nous adresser au Conseil de sécurité pour trois raisons et donc dans trois domaines. La première afin qu’il nous réponde sur la violation de la convention de Vienne… ensuite nous saisissons le Conseil de sécurité de tous les faits observés de rupture ou de manquement à l’embargo ; troisièmement enfin, que le Conseil de sécurité soit saisi de l’extension de l’embargo au trafic aérien ». Puis en réponse aux questions, le chef de l’État devait observer : « On ne voit pas, par delà l’embargo, quel signe venu d’Irak nous permettrait d’échapper à un conflit armé ». En outre le président Mitterrand décide l’envoi de 4 000 hommes supplémentaires dans le Golfe.

16 septembre : à l’ONU, le Conseil de sécurité condamne, par sa résolution 667, l’intrusion des soldats irakiens dans des missions diplomatiques au Koweït et annonce de nouvelles mesures. Le même jour la télévision irakienne diffuse un message enregistré du président Bush affirmant qu’il est encore possible de trouver une solution pacifique à la crise.

17 septembre : les ministres des Affaires étrangères de la Communauté européenne décident de répondre de façon ferme et solidaire aux agressions de Bagdad. Les attachés militaires des ambassades irakiennes sont expulsés et la liberté de mouvements du personnel diplomatique est restreinte.

19 septembre : l’Irak réagit en annonçant la saisie des biens, avoirs et revenus des gouvernements, institutions, sociétés et banques des pays ayant ordonné le gel des avoirs irakiens et koweïtiens.

24 septembre : intervenant devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président Mitterrand énonce les conditions d’un retour à la normale dans le Golfe : « Je dis qu’il n’y aura pas de compromis tant que l’Irak ne se ralliera pas aux vues du Conseil de sécurité… Que l’Irak, en revanche, affirme son intention de retirer ses troupes (du Koweït), qu’il libère les otages, et tout devient possible. Dans une seconde étape la communauté internationale qui a sanctionné l’agression serait à même de garantir la mise en œuvre du retrait militaire, la restauration de la souveraineté du Koweït et l’expression démocratique des choix du peuple koweïtien. Alors s’ouvrirait la troisième étape, celle que tout le monde attend sans trop l’espérer tant elle paraît aujourd’hui hors de portée ». Le président fait alors mention des questions du Liban, des Palestiniens et d’Israël, souhaitant le dialogue sans qu’on s’en tienne à une démarche globale jugée irréaliste. Ensuite est esquissée une quatrième étape : celle d’une réduction mutuelle des armements dans la région.

Toujours à l’ONU, le Conseil de sécurité demande au comité des sanctions d’examiner les demandes d’aide provenant des pays ayant à pâtir de l’embargo (résolution 669).

25 septembre : le Conseil de sécurité adopte sa neuvième résolution concernant la crise du Golfe. Elle porte le numéro 670 et décrète un embargo aérien contre l’Irak comme le souhaitait la France.

27 septembre : un attentat à la grenade est perpétré à Djibouti, faisant un mort et quatorze blessés.

29 septembre : le général Bent Snowcroft, conseiller de la Maison-Blanche pour les affaires de sécurité évoque la possibilité pour son pays et ses alliés de passer à l’action militaire. La veille le président Bush avait affirmé à l’émir du Koweït qu’il n’excluait aucune option afin d’obtenir l’évacuation du Koweït par les forces irakiennes.

30 septembre : le chef de la diplomatie soviétique, M. Chevardnadze, s’exprimant sur la chaîne de télévision NBC n’a pas caché que l’URSS participerait à une opération militaire contre l’Irak si le Conseil de sécurité en décidait ainsi.

Le même jour le président Saddam Hussein réaffirme que l’annexion du Koweït est irréversible mais insiste sur « l’importance d’amorcer un dialogue pour la recherche d’une solution raisonnable, équitable et globale ». Jugeant que l’intervention du président Mitterrand à l’ONU différait des autres, il fait état de contacts avec Paris. M. Roland Dumas apporte un démenti à ces allégations.

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