Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 556 Août/Sept 1994
  • Pont libre

Pont libre

Jérôme Pellistrandi, « Pont libre  » Revue n° 556 Août/Sept 1994 - p. 198-198
Auteur(s) de l'ouvrage : Georges Croulebois Éditions Les Sept Vents, 1993 ; 339 pages

Dans ce livre, l’auteur, ancien de l’aéronavale, retrace l’histoire des huit porte-avions français, du Béarn, le pionnier, au Charles-de-Gaulle, le futur bâtiment majeur de notre Marine. Dans cinq chapitres, nous voyons comment la composante aéronavale est devenue vitale pour la défense de nos intérêts dans le monde.

Avec beaucoup de nostalgie, Georges Croulebois évoque les débuts de l’aviation embarquée avec le Béarn admis au service actif en 1928. Quel dommage que celui-ci ait été mis à la ferraille au début des années 1960, alors qu’il aurait constitué un exceptionnel musée à flot. Cependant, c’est la Seconde Guerre mondiale qui voit le porte-avions donner toute sa mesure, que ce soit dans les batailles du Pacifique ou dans les escortes des convois dans l’Atlantique Nord. Anglais et Américains construisent à la chaîne des dizaines de porte-avions et des milliers d’avions. C’est donc tout normalement avec les surplus de ce conflit que la marine française va constituer les groupes aéronavals destinés à se battre en Indochine. Dixmude, Arromanches, La Fayette et Bois-Belleau, ces porte-avions vont inlassablement transporter avions et hommes entre la métropole et les zones de combat. De leurs ponts décollent les Grumman F6F Hellcat et les Curtiss SB2C Helldiver qui apportent un appui précieux aux troupes à terre ; mais ces bâtiments ne peuvent être déterminants dans la bataille.

C’est l’Arromanches qui permet à l’aéronavale de progresser avec l’utilisation de nouveautés techniques comme la piste oblique, les avions à réaction ou encore l’hélicoptère. À Suez en 1956, il contribuait à la prise éclair du Canal. Ce vaillant serviteur, désarmé en 1974, a ouvert la voie aux deux porte-avions que nous possédons aujourd’hui. Le Clemenceau et le Foch, depuis trente ans, n’ont cessé d’accumuler milles marins, catapultages et missions opérationnelles, permettant au pouvoir politique de montrer sa détermination. L’indépendance de Djibouti, la guerre civile au Liban, les menaces sur la navigation durant la guerre Iran-Irak, le conflit du Golfe ou aujourd’hui le conflit en ex-Yougoslavie, ont vu l’usage intensif du groupe aéronaval. Base aérienne flottante faisant peser une menace réelle et puissante sur les belligérants, le porte-avions est devenu un moyen indispensable dans la gestion des crises.

Le dernier chapitre du livre porte sur l’avenir : le Porte-avions nucléaire (PAN). Le Charles-de-Gaulle, dont la mise à flot définitive a lieu cette année et l’admission au service actif à la fin du siècle, sera le bâtiment de combat le plus puissant et le plus complexe jamais construit par nos arsenaux. Avec sa propulsion nucléaire, ses Rafale Marine et ses avions de guet embarqués Grumman E-2 Hawkeye, le PAN apportera une nouvelle dimension à notre marine. Toutefois, il est nécessaire de construire un second exemplaire destiné à remplacer le Foch.

Cet ouvrage passionnant montre que la Marine française a su développer une aviation embarquée dont la valeur est unanimement reconnue et qui prendra une importance accrue dans le règlement des crises avec l’entrée en service du porte-avions nucléaire. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.