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  • Revue n° 777 Février 2015
  • Billet – « J'écris ton nom »

Billet – « J'écris ton nom »

Le Cadet, « Billet – « J'écris ton nom »  » Revue n° 777 Février 2015 - p. 16-16

Ce n’étaient pas les Encyclopédistes, loin de là, mais imaginons deux fêlés du cigare débarquant un matin de 1751 au café Procope et dézinguant Diderot, d’Alembert et Buffon, y ajoutant Montesquieu passé en ami. La France a connu bien des épreuves, celle-là est nouvelle en mille ans d’Histoire. Et tandis qu’une classe politique abonnée à la tribune présidentielle du PSG somme, par manque de courage à désigner elle-même l’ennemi, la Grande Mosquée de Paris de faire le ménage chez les salafistes, le reste du monde célèbre la France.

Car de quoi ce mouvement de fond est-il le nom ? Qui, hors de l’Hexagone, avait jamais entendu parler de Charlie Hebdo ? Qui connaissait ces dessins pour certains de très mauvais goût – Le Cadet avait assumé comprendre qu’ils heurtent des millions de Français (voir « Musulmane de France… disent-ils », février 2012) ? Voilà pourtant que des noms, pour certains inconnus de nos compatriotes, sont cités dans le monde entier, où des centaines de milliers de personnes défilent à l’unisson des cinq millions de Français descendus dans la rue l’espace d’un week-end, sans parler des millions d’autres à leur balcon ou devant leur poste de télévision. Voilà que le président américain vient signer le livre d’or de notre ambassade sous le tableau de la bataille de Yorktown, voilà qu’une quarantaine de dirigeants, dont certains ont la liberté de la presse en horreur, font le voyage de Paris. Hommage du vice à la vertu, d’autocrates faussement consternés ? Pas exactement : c’est plus que la liberté, violée dans une bonne moitié des pays en deuil, qui a été visée, on a voulu assassiner la France là où elle est remarquable et particulière, comme on attaqua l’Amérique dans sa puissance. Ce n’est pas la liberté, concept à géométrie variable, qui est honorée, c’est un trésor que même un dictateur respecte, symbolisé par le drapeau tricolore qui s’afficha sur les édifices du monde entier, le bleu et rouge de Valmy mais aussi le blanc de Bouvines, ce drapeau pour lequel un policier, Français né au Maghreb, s’est sacrifié parce que le jour où on ne pourra plus interpeller Dieu, la liberté n’existera plus. Mais Dieu également, lui qui jadis nous a envoyé Voltaire.

Et cette liberté française est stratégique. Penser en dehors des normes, défricher, inventer, s’emparer de l’incertain et saisir à bras-le-corps l’indéterminé, il n’y a qu’une nation qui en soit capable et qui ait produit ces individualités qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète, là où les héros sont toujours les hérauts du système. Sans Cabu, il n’y a ni Vauban rédigeant La dîme royale, ni Villepin défiant le Rat Pack Powell-Tenet-Negroponte au Conseil de sécurité de l’ONU « la Saint-Valentin 2003 ». Sans Wolinski, né lui aussi au Maghreb, il n’y a pas de Gaulle dans un studio de la BBC un soir de juin, mais pas davantage Denoix de Saint-Marc s’égarant dans un chemin de traverse. Si tous les pays sont plus ou moins libres, ils savent que la liberté n’aura jamais qu’une seule patrie.

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