Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 504 Décembre 1989
  • Edouard de Cointet de Fillain (1911-1951)

Edouard de Cointet de Fillain (1911-1951)

René Cagnat, « Edouard de Cointet de Fillain (1911-1951)  » Revue n° 504 Décembre 1989 - p. 193-194
Auteur(s) de l'ouvrage : Noël de Cointet Édité par l’auteur, 1989 ; 195 pages

On aborde ce livre par estime pour une famille (l’ouvrage disponible chez le capitaine de frégate de Cointet ; 4, rue de Clichy, 75009 Paris) et respect d’un destin. On le lit, en fait, avec la plus grande attention tant l’ouvrage résume, à travers les aléas d’une vie, la grandeur et les souffrances de notre histoire coloniale. Que de talent et que de dévouement pour une œuvre de civilisation qui marque encore l’Afrique comme la péninsule indochinoise.

Le fil directeur est l’existence exemplaire d’un chef de bataillon d’infanterie coloniale mort pour la France, en Indochine, en 1951 : Édouard de Cointet de Fillain. Le voici arrivant, en 1932, jeune sous-lieutenant de 21 ans, dans l’Ouaddaï, au Tchad, à l’issue d’un voyage épique : parti le 28 mai de Marseille il n’arrive à destination que… le 29 septembre après un périple qui, à lui seul, donne une idée de l’immensité de l’Empire colonial français. Quelques fonctionnaires et soldats, perdus dans l’espace, défendent avec les moyens du bord et un talent inégal une « certaine idée » de la France, généreuse, civilisatrice, quelquefois en contradiction avec les directives de Paris. Édouard de Cointet perd un bras en tuant un lion qui dévastait les villages de ses administrés. En 1934, le voici de retour en France, décoré de la Légion d’honneur, mais sous menace de réforme. Finalement, le bon sens prévaut et il entame, en 1936, une carrière dans les affaires indigènes et les goums marocains. C’est dans le bled berbère que le jeune officier semble le mieux réaliser son « grand œuvre » : celui d’un chrétien au service d’une population islamique qui respecte en lui le croyant et lui donne, en réponse, son dévouement.

De retour en France, le capitaine de Cointet se marie au début de la guerre, à la veille de cinq années d’une éprouvante captivité en Allemagne. À la Libération, quelques années de bonheur lui sont accordées. Il s’en retourne au Maroc en famille avec ses deux enfants. Mais la soif de servir appelle le chef de bataillon de Cointet vers d’autres cieux : volontaire pour l’Indochine, il y arrive en 1949. « Je me dis quelquefois que je n’aurais pas dû demander cette affectation en Indochine, écrit-il à sa femme, mais non, je ne pouvais pas ne pas le faire : j’ai été trop planqué jusqu’à présent ». Dans ce qu’il appelle « le royaume du désordre, du mensonge et de l’incohérence », où sa famille, à son grand regret, ne peut le rejoindre, il demande un commandement opérationnel. C’est à la tête de son bataillon, tombé dans une embuscade, qu’il est fait, une fois encore, prisonnier, le 15 août 1949. Il meurt, en juillet 1951, au cours d’une tentative d’évasion à quelques kilomètres d’un poste français.

Écrit avec élégance et clarté, agrémenté de photographies, de cartes et de croquis, nourri des réflexions qu’inspirent à Édouard de Cointet ses expériences, cet ouvrage est un témoignage précieux sur les motivations et l’œuvre de l’élite de nos « coloniaux ».

Quelle marque aura laissé Édouard de Cointet de Fillain ? Sans doute, en dépit des vicissitudes de l’histoire, l’image d’une France protectrice et civilisatrice au Tchad comme au Maroc, et aussi en Indochine. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.