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  • Revue n° 345 Juin 1975
  • La République radicale ?

La République radicale ?

P. P., « La République radicale ?  » Revue n° 345 Juin 1975 - p. 210-210
Auteur(s) de l'ouvrage : Madeleine Reberioux Éditions du Seuil, 1974 ; 256 pages

Présenter en 250 pages une époque aussi dense que celle qui mène la France de l’affirmation définitive de la République, par le biais de l’Affaire Dreyfus, aux bouleversements des années de la Grande Guerre constitue une véritable gageure.

Madeleine Rébérioux a su surmonter toutes les difficultés de l’entreprise, en évitant les pièges des généralités et les écueils de l’événementiel. Sa République Radicale ? soumet à la question les années 1898 à 1914 : l’Affaire Dreyfus, l’aventure du Bloc des Gauches, les temps de l’impérialisme, les avant-gardes, la France à la veille de la guerre, voilà les temps forts de cet ouvrage. Un thème assure l’unité de l’ensemble et l’interrogation du titre prend alors toute sa signification ; quelle fut la fonction du parti radical ?

Pour beaucoup, le radicalisme ou plutôt les radicaux incarnent davantage l’anachronisme de la société politique française des années 1930 que l’adaptation de celle-ci aux exigences du début du siècle. Madeleine Rébérioux fait justice de cette interprétation tout en l’explicitant. D’après elle, en 1905 le rôle du parti est achevé, en 1914 les radicaux ont perdu le pouvoir depuis plusieurs années. Les hommes sont là pour longtemps encore, mais ils ne perpétuent qu’une œuvre déjà accomplie. L’anachronisme découle de cette survivance.

Le rôle historique des radicaux est d’avoir su faire accepter à la petite bourgeoisie et surtout aux masses rurales, qui constituaient alors la majorité des Français, les transformations économiques indispensables à l’essor du pays ; ils ont permis à la France d’entrer sans heurt dans l’ère capitaliste et impérialiste. Et l’auteur de rappeler la conquête des assemblées locales par le maillage serré des comités et le contrôle de la fonction publique par un jeu de clientèle ; les radicaux satisfaisaient tout un électorat qui masquait son conservatisme derrière la pugnacité des campagnes anticléricales tandis qu’au sommet de la hiérarchie politique ils s’assuraient la bienveillance des représentants des grands intérêts économiques et financiers. L’art du radicalisme était de rassembler en un parti ouvert les porte-parole de classes économiquement antagonistes, mais politiquement unis par la même idéologie républicaine.

Par-delà cette thèse, la France, riche de toutes ses variétés, s’anime dans ce remarquable ouvrage. Une large place est accordée au monde ouvrier qui paraît bien être la première victime du compromis bourgeois assuré par la victoire du Bloc des Gauches. Les différenciations de classe, les contraintes idéologiques et les pesanteurs sociologiques qui souvent ont masqué aux yeux des contemporains les modifications profondes du paysage économique français, sont replacées dans leur véritable contexte. L’Union sacrée n’apparaît plus alors comme une heureuse surprise, mais s’inscrit dans la logique de l’idéologie dominante à laquelle ni l’extrême gauche ni l’extrême droite n’ont su ou pu opposer encore leur propre réponse : le temps des contestations est réservé au prochain volume de cette excellente collection qui s’impose désormais à l’historien de métier aussi bien qu’au lecteur amoureux de l’histoire. ♦

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