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  • Revue n° 331 Mars 1974
  • Politiques coloniales au Maghreb

Politiques coloniales au Maghreb

J. De, « Politiques coloniales au Maghreb  » Revue n° 331 Mars 1974 - p. 177-178
Auteur(s) de l'ouvrage : Charles-Robert Ageron Puf, 1973 ; 292 pages

Auteur d’une thèse sur les Algériens musulmans et la France (1871-1919), M. Charles-Rrobert Ageron, professeur à l’Université de Tours, réunit ici toute une série d’articles inédits ou déjà publiés dans des revues. Ce ne sont pas des articles de vulgarisation, mais des études solidement documentées d’un historien universitaire spécialiste de l’Afrique du Nord. Ponctuelles, très diverses, ces neuf études couvrent un siècle de l’histoire de l’Algérie et du Maroc, depuis le traité Desmichels jusqu’aux lendemains de la guerre de 1914-1918. Elles se regroupent autour de quatre thèmes : les origines de l’Algérie française (les premières négociations franco-algériennes et l’évolution de la politique française sous le Second Empire) ; les mythes qui ont inspiré la politique coloniale française (Royaume arabe d’Orient, politique berbère) ; l’étude des attitudes, face au problème algérien, de Jaurès et des socialistes français avant 1914, puis des premiers communistes après la scission ; enfin l’Algérie algérienne avec des études sur l’insurrection de 1871 et sur un des petits-fils d’Abd el-Kader, l’émir Khaled, officier français dont l’auteur se demande : « Fut-il le premier nationaliste algérien ? »

Malgré leur diversité et leur échelonnement dans le temps, ces études sont liées entre elles par un thème commun qui, sans être souligné, apparaît en filigrane tout au long du livre ; la complexité du problème algérien, né de la cohabitation de deux communautés, problème qui n’est pas né le 1er novembre 1954. Il n’est que de lire la très intéressante étude sur l’évolution chaotique des institutions de l’Algérie sous le Second Empire pour s’en convaincre. Tantôt l’influence des colons l’emporte et l’on voit apparaître un ministère de l’Algérie ; tantôt – après que Napoléon III soit venu lui-même enquêter sur place – est définie une politique beaucoup plus favorable aux « indigènes » dont les historiens les plus récents, M. Ageron compris, affirment qu’elle ne mérite pas les jugements sommaires qui ont été portés sur elle. Puis c’est le retour du balancier vers le régime civil, la défaite des officiers des bureaux arabes défenseurs des indigènes et l’assimilation pure et simple du territoire algérien au territoire national par la suppression virtuelle du gouverneur général civil arrachée par les colons au gouvernement de Défense nationale en 1871.

Mais assimilation est un terme bien ambigu qui n’a jamais eu le même sens ni pour les colons ni pour les indigènes. Pour les colons, l’assimilation c’est l’application pure et simple du régime politique français sur le territoire algérien, sans institutions de type colonial du type gouvernement général, mais aussi sans droit de vote pour les indigènes qui n’abandonnaient pas leur statut personnel.

Cette ambiguïté, on la retrouve remarquablement illustrée dans l’analyse des réactions des socialistes, puis des communistes de France et d’Algérie face au problème algérien. Cette analyse éclaire particulièrement les réticences des sections algériennes du parti socialiste, puis du parti communiste naissant, face aux consignes de l’Internationale ou des partis métropolitains. « Les communistes européens d’Algérie n’éprouvaient, au fond, aucune solidarité de classe avec ceux que leur presse appelait les prolétaires arabes, nos frères ». C’est ce que l’on peut conclure d’une très intéressante enquête d’opinion menée par un responsable communiste en Algérie en 1920. Et alors que les thèmes de la IIIe Internationale prônaient l’insurrection des peuples colonisés pour abattre le capitalisme européen, la fédération d’Algérie faisait part de sa nette opposition à toute révolte ou mouvement nationaliste colonial : « faire d’abord la révolution en métropole, ce qui favorisera ensuite l’émancipation des peuples… »

Cette analyse ne rend que partiellement compte de l’intérêt de certaines de ces études qui témoignent d’un remarquable souci d’objectivité. « L’auteur a constamment cherché à échapper aux passions chauvines de la vieille histoire coloniale, comme aux pressions de la propagande anticolonialiste. Y est-il parvenu ? Ce n’est pas à lui de répondre ». Rassurons-le. ♦

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