Pour un pays comme le nôtre, doté en Europe de façades maritimes développées, exerçant des responsabilités outre-mer et possédant des forces navales, et en particulier nucléaires – dont la liberté de navigation ne saurait être entravée – la 6e session de l'actuelle Conférence sur le droit de la mer qui va s'ouvrir fin mai à New York revêt une certaine importance. Mais celle-ci n'est pas moins grande pour les rapports du Tiers-Monde et des pays industrialisés et d'une manière générale pour l'avenir du droit appelé à régules rapports internationaux, et par conséquent pour la paix du inonde. Cet article permettra au lecteur de se rappeler l'évolution récente des problèmes du droit de la mer et de sa nécessaire révision, de prendre conscience de leur enjeu, de faire connaissance avec les principales thèses qui vont s'affronter à New York et d'apercevoir les perspectives d'échec ou de succès qui s'offrent ci la négociation.