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  • Revue n° 027 Août 1946
  • Hitler et les généraux de la Reichswehr (II)

Hitler et les généraux de la Reichswehr (II)

André François-Poncet, « Hitler et les généraux de la Reichswehr (II)  » Revue n° 027 Août 1946 - p. 160-180

L'auteur montre comment la Reichswehr qui pensait avoir triomphé du parti nazi échoue avec l'épisode Fristch, puis comment, étourdie par les premiers succès de Hitler, elle l'encourage. Avec l'échec de Barbarossa et de la conquête de l'URSS, les doutes se ravivent jusqu'à la conspiration manqué du 20 juillet 1944, écrasée dans le sang par la Gestapo et les SS. Au final, la Reichswehr porte une lourde responsabilité dans l'avènement hitlérien et la Seconde Guerre mondiale.

Quand, trois heures après la mort de Hindenburg, le maréchal von Blomberg apportait à Hitler le serment de fidélité de l’Armée, on peut dire que, ce jour-là, la Reichswehr signa sa perte et celle de l’Allemagne. Elle était loin, cependant, d’en avoir conscience. Une partie des généraux, et principalement les vieux officiers, restaient méfiants à l’égard du nazisme. Ils réprouvaient sa conduite, ses dénis de justice, ses exactions, ses violences. Les mauvais traitements infligés aux juifs, aux protestants et aux catholiques les indignaient et ils parlaient volontiers entre eux de la nécessité de balayer cette racaille d’énergumènes. Mais ils rencontraient, maintenant, des contradicteurs. L’esprit nazi s’infiltrait dans les rangs de l’État-major, parmi les jeunes. Hitler y avait des partisans, des défenseurs, qui ne faisaient, d’ailleurs, que suivre l’exemple du général von Blomberg, bientôt récompensé de son loyalisme par l’octroi du bâton de maréchal. La Reichswehr n’avait plus sa cohésion d’autrefois ; son esprit de corps n’était plus intact ; les divisions qui se manifestaient dans son sein la rendait moins sûre d’elle-même et moins capable d’action.

Sur un point, toutefois, elle se trouvait d’accord. Elle était unanime à se féliciter de l’ardeur, de la vigueur avec lesquelles Hitler procédait au réarmement du Reich. Aucune demande de crédits ne lui paraissait excessive. Bien plus, il en doublait, il en triplait le montant. Il était le premier à presser l’exécution des programmes. Doter l’Allemagne d’une armée plus puissante qu’aucune autre était, de toute évidence, sa préoccupation majeure. Avec une audace inconnue de ses prédécesseurs, il avait quitté la S. D. N. et tranché d’autorité le nœud gordien du problème de l’égalité des droits, si longtemps débattu en vain, à la Conférence genevoise du désarmement. En mars 1935, il avait proclamé la reconstitution de l’armée allemande, sur la base de 12 corps d’armée à 3 divisions. Cela valait bien que l’on fît taire ses scrupules et que l’on fermât les yeux sur les scandales du régime. Sous ce rapport, du moins, Hitler ne décevait pas l’attente des généraux. Chancelier introuvable, il était vraiment le restaurateur militaire du Reich !

Mais qu’allait-il faire de cette force militaire restaurée ?

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