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  • Revue n° 140 Octobre 1956
  • La tactique de la guerre atomique

La tactique de la guerre atomique

Henry Freydenberg, « La tactique de la guerre atomique  » Revue n° 140 Octobre 1956 - p. 1291-1292
Auteur(s) de l'ouvrage : Lieutenant-colonel Ferdinand Otto Miche Éditions Payot, 1955 ; 216 pages

Dans une première partie l’auteur étudie l’évolution de la tactique dans les guerres qui se sont déroulées depuis 1914 ; il attire l’attention sur les variations des puissances relatives : « feu-mouvement » – le feu arrêtant le mouvement, le mouvement dépendant de l’appui du feu. La prépondérance de l’un ou de l’autre facteur procurée par des progrès techniques caractérise les différentes phases des derniers conflits, d’autant qu’il faut ajouter aux feux terrestres ceux fournis par l’aviation.

Les mitrailleuses ont imposé la guerre de tranchées en 1914 ; les chars insensibles à ce feu, ont permis au mouvement de reprendre. En 1934, la symbiose « chars-avions » a engendré la Blitzkrieg, la guerre éclair, qui a cessé quand des missions trop vastes et insuffisamment préparées ont été demandées à la Wehrmacht. La contre-offensive russe a fait appel à un matériel puissant appuyant la masse d’infanterie qui a ainsi prouvé que le matériel ne peut pas tout sur le champ de bataille. En sera-t-il de même dans la tactique de la guerre atomique ? C’est la thèse que soutient l’auteur.

En premier lieu, sans illusions sur la sagesse humaine, il estime que nous devons préparer le pays et l’organiser contre une guerre atomique utilisant les bombes A et peut-être H, malgré les effroyables résultats de l’emploi de pareils explosifs. En fait, les projectiles A existent des deux côtés chez les adversaires supposés, et leur utilisation paraît certaine sur le champ de bataille, ce qui n’implique pas mais présage l’emploi à l’échelon stratégique des bombes propulsées ou portées par divers engins. Toutefois le lieutenant-colonel Miksche ne s’attache pas à ce côté de la question et revient à l’échelon tactique. Les projectiles A donnent à la défensive une force nouvelle puisqu’ils permettent, jusqu’à une distance d’environ 100 à 150 km, de détruire ou d’annihiler les concentrations de troupes ou de véhicules, les points de passage obligés, les dépôts de vivres et de matériels divers. L’aviation, les rampes de lancement et les canons A, étant particulièrement dangereux pour les concentrations indispensables à réaliser pour l’attaque, impliquent en conséquence la nécessité de détruire ces matériels pour une action offensive.

L’efficacité des engins A contre les grandes colonnes paralysera les éléments mécaniques qu’un ravitaillement par hélicoptère sera incapable d’alimenter. Dès lors, M. Miksche prévoit une plus grande force de la défense, utilisant tous les progrès techniques contre l’attaque, obligée de se diluer pour avancer et dont les approvisionnements resteront précaires tant que l’aviation, les armes atomiques et la défense ne seront pas annihilées. On en arrive ainsi à une infiltration d’infanterie et d’éléments d’artillerie conventionnelle qu’il faudra arrêter par un front de tranchées garni d’infanterie, appuyée par des éléments dispersés d’artillerie qui pourront être renforcés de part et d’autre quand le contact empêchera d’utiliser les armes A.

Partant de cette hypothèse l’auteur critique l’organisation des divisions américaines dans lesquelles l’infanterie est réduite par rapport à de gros moyens motorisés exigeant des convois importants justiciables des armes A, donc faciles à bloquer. Cette vulnérabilité des convois contraints de se camoufler le jour, oblige à une dispersion préjudiciable à l’offensive ; et l’auteur, après des considérations de prix de revient, estime que les forces de l’URSS sont mieux adaptées à une guerre A que celles des Nations unies (1).

Le livre de M. Miksche est passionnant non seulement pour les militaires de tout grade qui y trouvent nature à réflexion mais aussi pour les hommes politiques qui raisonnent souvent dans l’abstrait et pour les dirigeants de l’Otan chargés de préparer la défense de l’Occident.


(1) Les troubles de l’Algérie viennent de donner une preuve supplémentaire de l’inaptitude des éléments motorisés, si puissants soient-ils, à une guerre coloniale en pays coupé, insuffisamment routé. L’infanterie, la cavalerie « à cheval », l’artillerie « sur mulets », en résumé les armes conventionnelles les plus simples, y reprennent la prépondérance et l’efficacité. En sera-t-il de même ailleurs ?

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