Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 783 Octobre 2015
  • Billet – Ceux de la péniche

Billet – Ceux de la péniche

Le Cadet, « Billet – Ceux de la péniche  » Revue n° 783 Octobre 2015 - p. 98-98

Avec la fin des chaleurs estivales et du temps des touristes est revenu celui des promenades sur la Seine et des retrouvailles avec des camarades perdus de vue, dont il faut supporter les jérémiades lorsqu’ils se lamentent que la boussole du monde est cassée alors que ce sont eux qui ne savent plus la lire. Ça disputa donc de tout et de rien, comme de ce test que je leur soumis, de la baignoire à vider, du seau et du dé à coudre. Leurs réponses furent à la mesure de ces handicapés incapables de penser out of the box, ceux dont Léon Bloy écrivait dans Exégèse des lieux communs qu’ils ont décidé une bonne fois pour toutes de ne plus faire usage de la pensée : le seau, ça va plus vite mais le dé à coudre enlève jusqu’à la dernière goutte… Tempête sous des crânes jusqu’à ce qu’un des ânes de Buridan montre un quai et s’écrie : un petit Syrien échoué !

Et tout le monde d’éclater de rire, et les discussions de délaisser les vacances au Crotoy pour disserter de la guerre, puisqu’il se trouva un stratège de salon (voir Le Cadet de juin 2011 au début de l’opération contre Kadhafi) qui avait tout compris en regardant C dans l’air, et nous expliqua que tout ça c’était la faute de la CIA qui arma Ben Laden, mais qu’il faut faire l’inverse de ce qu’on a fait jusqu’à maintenant en Syrie, qui est l’inverse de ce qu’on avait fait en Libye, qui était déjà l’inverse de ce que les Américains firent en Afghanistan, qui était le contraire du Vietnam… Vite, une boussole russe, dont l’aiguille bloquée finira bien par indiquer le bon amer ! Tous écoutèrent notre expert de gare « battre du tambour devant sa boutique. La guerre lui paraissait somme toute bienfaisante. Je ne peux avoir tant de courage avec le sang des autres » (Jean Guéhenno).

Ceux de la péniche n’étaient ce soir-là que les échantillons d’une génération infatuée à proportion de son impuissance, qui fait six caisses trois petits fûts dès qu’elle dépêche deux Rafale quelque part en Méditerranée mais ne prévoit pas le coup d’après. Que nous laissera-t-elle d’autre qu’un champ de ruines, elle qui regarde détruire Palmyre et dont l’inconséquence a ramené au temps des murs, des trains et des camps de réfugiés une Europe aussi désemparée qu’une poule trouvant un couteau ? Je fis remarquer que la guerre contre Daesh durait depuis quatre ans, alors qu’en 1815 il avait fallu quatre jours de combats aux coalisés pour régler la question corse. On me répondit que le temps des batailles était dépassé et qu’il fallait penser stratégique et global, les grands mots quand on ne sait pas où on va. J’objectai que lorsqu’il avait fallu liquider Saddam on avait pris les seaux, sorti les B-52 et fait du carpet bombing. Mais ça aussi c’était avant, d’ailleurs nos armées n’ont que des dés à coudre puisqu’on leur demande de faire la guerre, pas de les gagner. Il me vint alors l’envie de transformer la péniche en baignoire nationale, pour causer comme le citoyen Carrier. Sinon, une baignoire se vide en tirant la bonde, et ça ne prend qu’une minute.

Il reste 0 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.